Comment « économiser » sur la vie, la sueur, le salaire de ses salariés ? Une catégorie de patrons du bâtiment innove. Ce sont les patrons de la « démolition ».
C’est un secteur de travail pénible, un de ceux les plus risqués, avec le plus de pénibilité et le plus d’accidents. A tel point qu’il y a eu des négociations qui ont abouti à une convention collective appropriée avec des compensations modestes mais réelles auprès des salariés. Horaires, salaires minimaux, indemnités de repas, de petits déplacements, primes d’insalubrité, de nuisance, de pénibilité, ont été concédées dans ce secteur bien précis.
Les ouvriers effectuant les travaux présentant un caractère de pénibilité énumérés ci-dessous bénéficient suivant les cas d’une ou de plusieurs interruptions quotidiennes de travail égales à 10 % du temps de travail pénible effectué. Cette interruption est rémunérée et considérée comme du temps de travail effectif. Les travaux concernés sont :
- Travaux de montage et démontage occasionnels d’échafaudages volants, d’échafaudages de pied, de grues, de sapines, à une hauteur supérieure à 10 mètres au bord du vide, mesurée à partir de la surface de réception ou, à défaut, du sol (…/…)
- Travaux dans plus de 25 cm d’eau,
- Travaux avec utilisation manuelle d’un marteau-piqueur ou brise-béton,
- Travaux effectués dans des vapeurs d’acide,
- Travaux dans les égouts en service et dans les fosses d’aisance,
- Travaux dans des excavations dont l’ouverture est inférieure à deux mètres et à une profondeur supérieure à six mètres…
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