Là, c'est le bouquet ! Non seulement, le commerçant méprise sa propre langue, mais en plus il veut se faire passer pour un spécialiste en traductologie.
Et il se plante. C'est l'inverse qu'il aurait dû écrire, le mot "salon" connotant davantage que "room", étant sémantiquement plus précis et plus riche que le vocable anglais.
En allemand, le mot "salon" est repris tel quel pour la coiffure ou pour la littérature. Idem en anglais : "literary salon", "beauty salon", "hairdressing salon".
Dans L'Ange Bleu, on a tous en mémoire Marlene Dietrich chantant :
Ich bin die fesche Lola, der Liebling der Saison
Ich hab' ein Pianola zu Haus' in mein' Salon
Ich bin die fesche Lola, mich liebt ein jeder Mann
Doch an mein Pianola, da la ich keinen ran