Qui est cet éphèbe arabe ?

Il s'agit de Mahomet, dont il n'a jamais été formellement interdit par l'islam de montrer des représentations.

On dit que l'ayatollah Khomeiny aimait beaucoup ce tableau iranien.

Le visage est donc celui d'un adolescent qui fait penser à certains modèles du Caravage. On pourrait éventuellement parler de plagiat (“ Jeune adolescent portant une corbeille de fruits ”) :

Dans les deux tableaux, la bouche est sensuelle, entrouverte ; la peau et le regard sont doux. Je n'en dis pas plus quant à la virilité de ces deux jeunes hommes.

Comments

[http://www.douanita.nl]

Récemment, une des chaînes du service public a traité d’un problème familial qui m’avait totalement échappé à ce jour. Vous êtes un homme, vous rencontrez une femme qui vous plaît. Elle n’est

[Dwaabala]

J'étais complètement à côté !

[Pierre Verhas]

Se focaliser sur la représentation interdite ou non de Muhammad ne résout pas le problème. Elle n'est qu'un prétexte pour justifier les actions sanglantes de groupes armés qui sont téléguidés par des puissances économiques qui se font la guerre pour le contrôle de la seule richesse importante à notre époque : le pétrole.

Et il se fait que les plus importantes réserves pétrolières se trouvent dans la péninsule arabique et en Irak. Ce conflit est complexe, car les alliances changent au gré de l'évolution de ces intérêts. Dans tout cela, l'Islam est l'instrument de manipulation d'une population très croyante qui, sans doute, sans s'en rendre compte, sert à la fois de bouclier et de bras armé pour ces puissances d'intérêt.

A partir du moment où on a compris cela, on a une tout autre analyse des drames que nous venons de vivre et que nous connaîtrons encore si on ne fait pas pression sur l'opinion publique et par conséquent sur le gouvernement pour qu'il arrête sa guerre absurde "contre le terrorisme" qui est aussi l'instrument des vrais maîtres du pétrole.

[Annierita]

En Iran on trouve aussi des posters de Ali en beau jeune homme.

[Larivière]

Dans les religions chrétiennes, ou islamique (et dans l'Egypte ancienne, déjà...) il y a toujours eu des mouvements iconoclastes versus iconodules : représenter ou non la transcendance, par des images...
Chez les chrétiens, le second concile de Nicée, en 787, autorisa à nouveau le culte des images pour la raison suivante : " si le Christ s’est incarné, il est donc possible de représenter physiquement le Fils de Dieu, et de peindre les saints..."