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16 mars 2015 1 16 /03 /mars /2015 06:50

Homa Arjomand est une militante iranienne vivant en exil au Canada. Elle a joué en 2005 un rôle important dans la campagne – victorieuse – contre l’adoption par l’État de l’Ontario  d’une législation permettant la mise en place de tribunaux jugeant des affaires civiles selon le droit islamique (charia). Elle s’exprime dans Res Publica :

 

Cette politique a contribué à diviser la société canadienne en différentes religions et en communautés ethniques. Elle a promu la tolérance et le respect pour des opinions et des croyances dites minoritaires au lieu de promouvoir le respect des droits des personnes de cette communauté.

 

Les femmes et les enfants sont restés privées de sécurité pour leur corps et leur esprit, privées de garantie de ce qui fait une vie normale dans la société actuelle, privées de l’assurance d’une indépendance personnelle, privées d’une égalité de statut au sein de la famille. Outre le multiculturalisme, la mise en place du relativisme culturel a constitué un barrage énorme à l’intégration des femmes, des enfants et de la jeunesse.

 

Dans Mediapart, Michel Deléand et Louise fessard observent que l’enquête sur la mort de Rémi Fraisse avance péniblement : les magistrats ont refusé une reconstitution des faits ainsi que l’audition du préfet du Tarn, responsable du dispositif de maintien de l’ordre à Sivens la nuit du 25 octobre 2014. D’autres plaintes de zadistes sont en souffrance.

 

Me Dupond-Moretti s’est également étonné auprès des juges d’instruction de propos désobligeants sur la famille Fraisse tenus par un des gendarmes participant à l'enquête. L’avocat écrit le 6 janvier : « Mes clients considèrent à juste titre qu’il est déjà surprenant que des gendarmes enquêtent sur des faits reprochés aux gendarmes, surtout lorsque de telles manifestations de partialité leur sont rapportées. »

 

Sur son blog, Jean-Marie Bourget évoquent les gratifications reçues par les acteurs locaux du film Timbuktu : ils ont découvert sur place, à Oualata, où s’est passé le tournage sous protection de l’armée mauritanienne, qu’ils allaient recevoir un per diem (défraiement) de 10 euros par jour, et un salaire de 46 euros par jour de tournage effectif. Certains sont restés trois semaines à Oualata, mais n’ont tourné que trois ou quatre jours, ce qui ne leur a pas permis de rentabiliser le voyage loin de chez eux.

 

Abderrahmane Sissako a-t-il pu se permettre ces petitesses parce qu’il est conseiller culturel du chef de l’État mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, un général ayant accédé au pouvoir en 2008 par un coup d’État ?

 

Dans L’Humanité, Jean-Emmanuel Ducoing pose une question qui n’est malheureusement plus taboue : «Et si l’imaginaire collectif et les représentations sociales avaient basculé à droite et à son extrême…» Il explique que « fifille-la-voilà s’avance gaiement, sans complexe et sans vergogne, osant proférer tout et son contraire en ratissant le plus large possible, quitte à se goinfrer de thèmes de gauche pour mieux semer la confusion, tout en laissant glisser, mine de rien, ses obsessions xénophobes associées à une critique du néolibéralisme de fraîche date. Terrifiante mécanique attrape-tout, qui consiste à donner une pseudo-vision du monde commune à des gens dont les intérêts matériels sont divergents et qui, s’ils votaient de la sorte, voteraient surtout contre eux-mêmes. La schizophrénie du moment, qui consiste à ce que des dominés soutiennent des dominants, paraît pour l’heure sans limite. »

 

Selon Le Monde, l'Utah pourrait recourir de nouveau à des pelotons d'exécution pour les condamnés à mort. Un cas de figure qui pourrait se produire si les produits d'injection létales utilisés habituellement étaient indisponibles, comme cela fut le cas récemment dans plusieurs Etats. Selon le républicain Paul Ray, les pelotons d'exécutions sont une alternative humaine et rapide aux injections létales.

Revue de Presse (121)

Le journal marxiste Révolution ne voit pas l’avenir en rose : « Mais même si une reprise s’engage en France – ce qui pourrait stimuler la lutte gréviste, elle sera faible et de courte durée. La crise actuelle n’est pas une simple phase du cycle croissance-récession ; c’est une crise organique du capitalisme, qui n’est plus capable de développer les forces productives comme par le passé. Des économistes bourgeois le comprennent, désormais ; ils parlent de « stagnation séculaire ». Cela signifie des décennies d’austérité, de contre-réformes et de chômage de masse. »

 

Pour finir, un bouquet de fleurs dans ce monde de brutes : Gala nous informe que Tristane Banon attend un heureux événement. Le responsable ne serait pas DSK mais Pierre Ducroq, un ancien joueur du PSG.

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