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14 décembre 2015 1 14 /12 /décembre /2015 06:35

 

Et si l’état d’urgence devenait permanent, demande Jean Ortiz dans les colonnes du Grand Soir ?

 

La France se serait adressée au Conseil de l’Europe pour le prévenir qu’elle pourrait être amenée à ne pas respecter la Convention européenne des Droits de l’Homme. Que nous prépare-t-on au nom de la lutte anti-terroriste ? En 1956, Guy Mollet avait sollicité les pleins pouvoirs pour « faire la paix » en Algérie. Il y fit la guerre. François Hollande a répété lors de l’hommage de la nation aux victimes du 13 novembre, que « nos soldats » continueraient leurs missions... c’est-à-dire continueraient à bombarder en Syrie et ailleurs. A rajouter la mort à la mort, à sombrer dans une spirale sans fin.

 

Seuls la démocratie, l’épanouissement des droits humains, la solution politique, négociée, des conflits, peuvent contribuer durablement à la paix, à faire reculer l’intolérance, la violence, le racisme. L’OTAN n’est pas l’ONU : crions-le ! La haine de la France, d’une certaine France, tombe aussi du ciel, dans le sillage des bombes, des sales guerres à odeur de pétrole, et de nos relations coupables avec les pétromonarchies qui soutiennent, arment et financent les terroristes, ainsi que de notre inféodation à Washington...

 

 

 

 

Dans Mediapart, Ludovic Lament déplore l’absence d’accord sur une taxe Tobin européenne :

 

Les négociations sur une taxe sur les transactions financières continuent de patiner. À peine dix États ont fini par s’entendre sur l’assiette de la taxe. « Une étape fondamentale », pour Michel Sapin. « Un saut de puce », selon des ONG, alors que l'entrée en application d'une telle taxe est encore repoussée.

 

Certains s’attendaient à un accord triomphal, en plein milieu de la COP21. Mais le miracle n’a pas eu lieu, à l’issue de deux réunions des ministres des finances lundi soir et mardi matin à Bruxelles : le chantier d’une taxe sur les transactions financières (TTF) reste toujours aussi incertain, plus de quatre ans après la présentation, en septembre 2011, d’une directive par la commission.

 

 

Sur le site Mémoires de Luttes, Christophe Ventura, très pessimiste, pronostique que le vrai changement n’est pas pour demain :

 

Actuellement, les forces conservatrices gardent la main et disposent d’armes fantastiques pour nous contenir : les Etats, les médias, l’extrême droite, la surveillance de masse (sujet trop peu intégré par les forces traditionnelles de la gauche dans le renouvellement de leurs pratiques, de leur projet et de leur approche de la question du pouvoir), l’auto-surveillance de masse, c’est-à-dire l’ivresse que nous procure le désir de consommation et de mobilité individuelle et sociale nourri par le développement de technologies toujours plus efficaces et agréables, telles les applications numériques qui nous fournissent quotidiennement de nouveaux services individualisés. Le pouvoir étourdissant de ce désir nous anesthésie et nous plonge de facto dans un état d’adhésion/servitude passive au système.

 

Le site aufeminin.com revient sur le procès de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari qui la battait, ainsi que ses enfants :

 

L’affaire Jacqueline Sauvage remonte au 10 septembre 2012. Alors âgée de 66 ans, elle avait abattu son mari de trois balles dans le dos, à leur domicile dans le Loiret. Cette femme était victime de violences depuis 47 ans : coups, abus sexuels, etc. Ses filles auraient, elles aussi, subi ces violences. La veille du meurtre, le fils du couple, victime de son père également, s’était suicidé par pendaison. Ce procès remet sur le tapis le débat de la présomption d’innocence pour les femmes battues. Les violences faites aux femmes concerneraient 1 femme sur 3 dans le monde et 1 sur 5 en France, d’où la lutte acharnée des associations et des organismes contre ce fléau.

 

Plusieurs sites, dont mesopinions.com ont lancé des pétitions pour demander la grâce de François Hollande.

 

 

Je termine sur une note plus légère. La bourde de Sarkozy sur la salade et la rhubarbe a rappelé au linguiste Robert Chaudenson, sur son blog, un extrait de cette chanson peu connue de Georges Brassens, “ Lèche-cocu ” :

 

Et nous, copains, cousins, voisins,

Profitant (on n'est pas des saints)

De ce que ces deux imbéciles,

Se passaient rhubarbe et séné

On s'partageait leur dulcinée,

Qui se laissait faire docile.

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