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12 février 2018 1 12 /02 /février /2018 06:40

Un article très utile de Marianne sur l’IFRAP d’Agnès Verdier-Molinier : faux institut de recherche et vrai lobby ultra libéral, dans le conseil d’administration duquel on compte forcément Denis Kessler :

« Agnès Verdier-Molinié squatte les écrans pour parler d'économie, auréolée d'une réputation de chercheuse à l'Ifrap. Une prouesse extraordinaire pour une fondation ultra-libérale très éloignée de toute rigueur scientifique, experte du lobbying au Parlement, arrosée par de mystérieux mécènes et noyautée par des chefs d'entreprise...

 

C’est le diablotin qui sort de la boîte médiatique, dès que le mot « dépense publique » apparaît à l’écran. A moins d’éviter soigneusement ce type de programmes, difficile de louper Agnès Verdier-Molinié et ses analyses chiffrées dégainées à chaque fois qu’une réforme sur les retraites ou les fonctionnaires revient au menu d’une émission. Depuis le début de l’année, la directrice de la Fondation Ifrap est sur les antennes presque un jour sur deux : LCI trois fois, France 5, M6, Canal+, Arte, Europe 1, RTL, RMC, France Inter, Sud Radio, BFM Business, I24news, le service vidéo du Figaro(trois fois)… Sur son site web, l’institution se félicite d’ailleurs de cette aura impressionnante : « En 9 ans, les travaux de la Fondation sont devenus une référence pour les médias. »

 

 

Marianne épingle la gestion d’Alain Bauer du Conseil national des activités privées de sécurité à une époque où les vigiles privés sont désormais plus nombreux que les forces de l’ordre publique, à la grande satisfaction du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb :

Pour la Cour des comptes, le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) fonctionne mal. Un homme avec 31 délits a son actif s'est par exemple vu délivrer une carte professionnelle…

 

« Le dernier rapport de la Cour des comptes va être sanglant pour Alain Bauer ». La rumeur disait vrai. Dans son rapport public annuel 2017, publié ce mercredi 7 février, le chapitre consacré aux activités privées de sécurité est un réquisitoire contre l'institution dirigée par le consultant. Le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), créé en 2012 pour - et par, disent les mauvaises langues - Alain Bauer qui en a pris la direction opérationnelle pour 6 ans, est l’autorité chargée de réguler le secteur des sociétés privées de sécurité. Et ce, tant sur le plan du contrôle, puisque c’est cet organisme qui délivre ou non les autorisations d'exercer, que sur celui de la régulation car c'est à lui que revient l’action disciplinaire au sein de la profession. Or, selon les magistrats de la rue Cambon, son bilan est globalement très négatif…

 

Comme le note la Cour des comptes, cet établissement public s'apparente volontiers à un ordre professionnel, et se vit comme tel. Il en partage donc les objectifs… et les dérives, comme les déchirements entre petits et grands acteurs du secteur. Au chapitre régulation, c’est l’adjectif lacunaire qui s’impose dans le rapport. De fait, 92,7% des demandes déposées auprès du CNAPS ont obtenu le sésame entre 2012 et 2016. Le nombre de dossiers a pourtant explosé, réduisant mécaniquement leur qualité, mais rien n'y a fait : c’est "oui" dans plus de 9 cas sur 10. Rien que sur 2016, sur les 155.242 demandes, seules 11.232 ont été refusées.

 

 

 

Marianne, toujours elle, estime que face aux religions qui envahissent les débats, les athées sont les oubliés de la République :

 

Discrets dans le débat public, absents des rencontres institutionnalisées avec l'Etat, les non-religieux semblent parfois inaudibles alors que la France est l'un des pays les moins croyants au monde. Faut-il aller jusqu'à leur garantir une représentation officielle ?

 

L'évêque de Saint-Denis, le Grand rabbin de France, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le pasteur représentant la Fédération protestante de France… Ils étaient tous à l'Elysée, le 21 décembre dernier, invités par Emmanuel Macron à un dialogue entre l'Etat laïc et les représentants des cultes. Mis à l'aise par un président de la République qui a partagé leur inquiétude face à une prétendue "radicalisation de la laïcité", les religieux de toutes obédiences en ont profité pour demander davantage d'aumôniers dans les services publics, et prévenir qu'ils souhaitaient être au cœur des débats à venir sur la PMA ou la fin de vie.

 

 

Ma retraite ayant été sérieusement ratiboisée ce mois-ci, je n’ai pu m’acheter qu’un seul organe de presse.

Revue de presse (231)

 

Marianne épingle la gestion d’Alain Bauer du Conseil national des activités privées de sécurité à une époque où les vigiles privés sont désormais plus nombreux que les forces de l’ordre publique, à la grande satisfaction du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb :

Pour la Cour des comptes, le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS) fonctionne mal. Un homme avec 31 délits a son actif s'est par exemple vu délivrer une carte professionnelle…

 

« Le dernier rapport de la Cour des comptes va être sanglant pour Alain Bauer ». La rumeur disait vrai. Dans son rapport public annuel 2017, publié ce mercredi 7 février, le chapitre consacré aux activités privées de sécurité est un réquisitoire contre l'institution dirigée par le consultant. Le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), créé en 2012 pour - et par, disent les mauvaises langues - Alain Bauer qui en a pris la direction opérationnelle pour 6 ans, est l’autorité chargée de réguler le secteur des sociétés privées de sécurité. Et ce, tant sur le plan du contrôle, puisque c’est cet organisme qui délivre ou non les autorisations d'exercer, que sur celui de la régulation car c'est à lui que revient l’action disciplinaire au sein de la profession. Or, selon les magistrats de la rue Cambon, son bilan est globalement très négatif…

 

Comme le note la Cour des comptes, cet établissement public s'apparente volontiers à un ordre professionnel, et se vit comme tel. Il en partage donc les objectifs… et les dérives, comme les déchirements entre petits et grands acteurs du secteur. Au chapitre régulation, c’est l’adjectif lacunaire qui s’impose dans le rapport. De fait, 92,7% des demandes déposées auprès du CNAPS ont obtenu le sésame entre 2012 et 2016. Le nombre de dossiers a pourtant explosé, réduisant mécaniquement leur qualité, mais rien n'y a fait : c’est "oui" dans plus de 9 cas sur 10. Rien que sur 2016, sur les 155.242 demandes, seules 11.232 ont été refusées.

 

 

 

Marianne, toujours elle, estime que face aux religions qui envahissent les débats, les athées sont les oubliés de la République :

 

Discrets dans le débat public, absents des rencontres institutionnalisées avec l'Etat, les non-religieux semblent parfois inaudibles alors que la France est l'un des pays les moins croyants au monde. Faut-il aller jusqu'à leur garantir une représentation officielle ?

 

L'évêque de Saint-Denis, le Grand rabbin de France, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), le pasteur représentant la Fédération protestante de France… Ils étaient tous à l'Elysée, le 21 décembre dernier, invités par Emmanuel Macron à un dialogue entre l'Etat laïc et les représentants des cultes. Mis à l'aise par un président de la République qui a partagé leur inquiétude face à une prétendue "radicalisation de la laïcité", les religieux de toutes obédiences en ont profité pour demander davantage d'aumôniers dans les services publics, et prévenir qu'ils souhaitaient être au cœur des débats à venir sur la PMA ou la fin de vie.

 

 

Ma retraite ayant été sérieusement ratiboisée ce mois-ci, je n’ai pu m’acheter qu’un seul organe de presse.

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