Il s'agit de “ Hylas et les nymphes ” de John William Waterhouse qui a été enlevé le 26 janvier. Á la place, le musée (la Manchester Art Gallery) a accroché une feuille de papier expliquant que : « Cette galerie présente le corps des femmes soit en tant que "forme passive décorative" soit en tant que "femme fatale". Remettons en cause ce fantasme victorien! Cette galerie existe dans un monde traversé par des questions de genre, de race, de sexualité et de classe qui nous affectent tous. Comment les oeuvres d'art peuvent-elles nous parler d'une façon plus contemporaine et pertinente ? »
Á ce jour, les réactions ont été majoritairement hostiles à la décision du musée qualifiée de “ censure politiquement correcte ”.
Par la plume de son critique Jonathan Jones, Le Guardian a vivement dénoncé cette initiative en se demandant si Picasso ne serait pas le prochain censuré.
Ben oui, quoi ! Les "Demoiselles d'Avignon ” était des prostituées.
L'art n'étant que très rarement moralement pure, on va finir par croire que ce sont les extrémistes islamistes qui ont raison lorsqu'ils interdisent, en public comme en privé, toute expression artistique.
Harvey Weinstein n'avait pas prévu cela.