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28 mai 2018 1 28 /05 /mai /2018 05:33

 

 

Dans Mémoire des Luttes, Immanuel Wallenstein se souvient de son Mai 68 à l’université Columbia : « L’une des plus remarquables leçons de Columbia, c’est la très grande spontanéité qui a caractérisé le soulèvement. Nous savons maintenant que peu de temps avant le début des événements, les dirigeants de l’organisation des Étudiants pour une société démocratique avaient le sentiment qu’il était pratiquement impossible d’amener des étudiants non seulement à soutenir leurs objectifs mais à se mobiliser pour les défendre. Ce qui se jouait, c’était la fin de la domination géoculturelle du libéralisme centriste et la réouverture d’une lutte idéologique à trois voies entre la gauche globale, la droite globale, et le libéralisme centriste qui s’efforçait de conserver une certaine assise comme alternative réelle. »

 

 

Sylvie Larue, dans le site Cerises, dénonce les avancées réactionnaires de La Poste : « À la recherche de tous les gisements possibles de productivité et de rentabilité, la direction de la Poste veut modifier en profondeur le métier de facteur et le service postal de proximité. Il s’agit de déposséder les facteurs de la maîtrise de leur tournée, les couper de leurs collègues en supprimant des temps de travail en équipe, en finir avec les tournées quotidiennes dans tous les quartiers, poursuivre le recours aux CDD et augmenter le nombre de salariés précaires, augmenter la charge de travail en sortant les temps de pause du temps de travail. 

En refusant la tournée “ sacoche ”, les facteurs refusent une nouvelle fragmentation de leur travail. Cette organisation rompt l’unité de la tournée en séparant le tri de la distribution, elle interdit un ensemble d’opérations cognitives permettant d’anticiper quotidiennement sur sa tournée pour la rationaliser. Elle oblige à des tournées plus longues, des sacoches plus lourdes, une exposition plus longue au froid et au soleil. »

 

 

Evariste, dans Res Publica souhaite et croit à la convergence des luttes : « Et puis tout d’un coup, des médiations ont permis un accord de la Confédération CGT d’une part et des organisations politiques dont la plus importante, la FI,  pour une convergence le 26 mai, enfin !Sans doute cette convergence arrive un peu tard mais c’est mieux que rien et peut augurer sans doute un avenir moins divisé pour le camp qui dit lutter contre le capital.

 

 

Le Grand Soir s’intéresse à la peine de mort en Arabie saoudite : « L’Arabie saoudite a procédé à près de 600 exécutions depuis le début de 2014, selon Human Rights Watch. Alors que le royaume a ratifié la Charte arabe des droits humains, qui exige que la peine de mort ne soit utilisée que pour les “ crimes les plus graves ” et dans des circonstances exceptionnelles, l’Arabie saoudite applique la peine de mort à un certain nombre d’infractions, dont des infractions non violentes liées à la drogue et à la sorcellerie.

« C’est déjà assez grave que l’Arabie saoudite exécute tant de personnes, mais beaucoup d’entre elles n’ont pas commis de crimes violents », a déclaré Mme Whitson dans un rapport d’avril sur 48 personnes exécutées depuis janvier. La moitié des personnes exécutées ont été accusées d’infractions non violentes liées aux drogues.

Selon le groupe Reprieve, le taux d’exécution en Arabie saoudite a doublé depuis que Mohammed ben Salman a été nommé prince héritier en 2017. Le groupe a déclaré en mars que 133 exécutions ont eu lieu au cours des huit mois qui se sont écoulés depuis sa nomination en juin dernier, contre 67 au cours des huit mois précédents. Il a déclaré que plusieurs des condamnés à mort en Arabie saoudite ont été condamnés pour des crimes commis alors qu’ils étaient encore des enfants. »

 

 

 

Revue de presse (244)
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