Le Monde nous apporte une nouvelle fascinante en provenance d’un pays qui donne des leçons de morale à tout le monde : « Dennis Hof, un célèbre propriétaire de maisons closes, a été élu mardi 6 novembre lors des élections américaines de mi-mandat à l’assemblée du Nevada, sous l’étiquette républicaine. L’homme de 72 ans est pourtant mort le 16 octobre dernier, alors qu’il célébrait son anniversaire lors d’une fête géante.
Dennis Hof, ancienne vedette de téléréalité, avait ouvert sept maisons closes, des stations-service et des restaurants dans la région. Supporteur inconditionnel de Donald Trump, il avait publié ses mémoires, The Art of the Pimp (“ l’art du maquereau ”) ». Il ne s’était donc jamais caché derrière son doigt…
Un article passionnant de Roger Martelli de Regards.fr sur les commémorations de 1918 : « Nous ne commémorerons pas la “ victoire ” de 1918. Il n’est pas question d’exalter ce qui fut une hécatombe inouïe et qui inaugura un XXe siècle brutal, accouchant de tous les monstres, dont nous n’avons pas fini de conjurer la mémoire.
En 1914, il n’y avait pas de fatalité à la guerre, mais des tendances bien lourdes poussaient à son déclenchement. Aujourd’hui, des évolutions préoccupantes nous précipitent vers un monde d’agressivité et de fermeture, mais les conditions existent pour qu’elles ne soient irréversibles. Les forces ne manquent pas, pour dire non et pour rêver d’un autre monde possible.
Communistes Hebdo nous remet en mémoire cette phrase célèbre d’Anatole France : « On croit mourir pour la patrie, on meurt pour les industriels. » En 1918, ajoute la publication, le bilan humain s’élève à 9,5 millions de morts ou disparus dont 1,4 millions français, 2 millions allemands et 1,8 millions russes. Gouvernements et médias ont tenté de réduire ce conflit à une guerre franco-allemande. Les partis socialistes de l’époque se rangèrent tous derrière leur bourgeoisie au pouvoir. « L’union sacrée » deviendra l’unique mot d’ordre. En Allemagne, le SPD parti socialiste allemand, pilier décisif de la 2ème internationale, votera les crédits militaires. Cette guerre a vu un développement extraordinaire des groupes capitalistes industriels et financiers dans chacun des pays belligérants, en France, en Grande Bretagne, en Allemagne. Le groupe Schneider en France, fournira une grande partie de l’armement et des munitions. Les groupes comme Renault, les sociétés minières et bien d’autres vont s’étendre et s’enrichir considérablement.
Evariste, dans ResPublica, nous invite à comprendre pour agir dans me « nouveau monde actuel » : « Après la période de la reconstruction qui suit l’après-guerre mondiale, la montée en puissance du projet politique néolibéral dévoile petit à petit un « nouveau monde » de plus en plus injuste et violent où chaque locataire de l’Elysée monte d’un cran dans les politiques antisociales. Précisons cependant les trois points communs entre l’ancien monde et le « nouveau monde actuel » : les deux sont des formations sociales capitalistes répondant au même objectif de la maximisation du taux de profit réalisé par des rapports de production favorables au capital. Cette maximisation s’effectuant en fonction des possibilités ouvertes par l’environnement économique et politique.
- les crises paroxystiques périodiques sont toujours d’actualité. Alors que la crise de 1929 n’a été résolue que par la destruction massive du capital de la Deuxième Guerre mondiale qui fut la crise paroxystique suivante, la crise de 2007-2008 n’est toujours pas surmontée, et comme les mêmes causes produiront les mêmes effets, cela entraînera une nouvelle crise paroxystique dans l’avenir. Rappelons que la dette publique et privée est aujourd’hui plus élevée dans le monde qu’avant la crise de 2007-2008, et représente 3 fois le PIB mondial. Et si on compte les produits dérivés, on estime le total à 10 à 15 fois le PIB mondial !
- la « vraie gauche » des pays développés s’est souvent appuyée sur des schémas réalisés dans des pays peu développés avec une forte importance du nombre des paysans et de l’économie informelle. Mais de plus en plus, se développe l’idée du « jusqu’où vont-ils aller, ces néolibéraux ? » mais sans oser encore répondre « jusqu’au bout ! ».