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7 octobre 2019 1 07 /10 /octobre /2019 05:35

 

Dans son blog, Jean Lévy nous dit que la France est à bout : « Faut-il se suicider en masse pour alerter l'opinion  ?

 

Après la police et sa démonstration de force, les urgentistes des hôpitaux qui depuis des semaines et des semaines font grève, les pompiers également en conflit, ce sont les enseignants qui, ce jour, arrêtent le travail après le suicide d'une directrice d'école à Pantin.

 

Le démantèlement programmé des services publics illustre une France qui se délite : le pouvoir élyséen ferme les gares, les perceptions, les bureaux de poste, réduit sans cesse le nombre de fonctionnaires, obligeant ceux qui restent à se tuer au travail. On connaissait les cadences infernales dans le privé, avec les suicides chez Orange, les réductions de personnel dans les banques qui suppriment succursales et guichets pour ne pas parler de l'esclavagisme pratiqué aussi bien à Amazon que chez Uber. »

 

 

Dans Le Parisien, des vedettes du cinéma et de la chanson demandent à Emmanuel Macron un plan d’urgence pour l’hôpital : « Des drames se produisent, touchant toutes les catégories professionnelles de l’hôpital mais également les patients. Ces pertes de chance liées au manque de moyens sont inacceptables.

 

Nous, usagers de la santé et citoyens, soutenons la demande des personnels hospitaliers d’un financement supplémentaire, nécessaire pour :

 

Assurer l’ouverture de lits afin que les malades puissent être hospitalisés quand c’est nécessaire et qu’ils ne passent plus des heures voire des jours à attendre couchés sur des brancards ;

 

Embaucher le personnel nécessaire dans tous les services pour assurer l’accueil, la sécurité, la qualité et la continuité des soins ;

 

Revaloriser les salaires des personnels hospitaliers sachant que nous sommes en 26e position sur les 35 pays de l’OCDE pour le salaire des infirmières. »

 

 

 

Dans son éditorial du n° 37, le journal Révolution invite à amplifier la lutte contre la contre-réforme des retraites : « Tout le monde l’a compris : la contre-réforme des retraites aurait pour conséquences soit d’augmenter le nombre d’années travaillées, soit de baisser le montant des pensions. Pour beaucoup de travailleurs (et à terme, pour tous), les deux effets se cumuleraient.

 

Macron, lui, veut dynamiter le système. Le gouvernement va déployer différentes manœuvres pour tenter de désamorcer la contestation sociale ou, au moins, d’en limiter l’ampleur. Il a annoncé un « grand débat », c’est-à-dire un nouveau monologue présidentiel, après celui de janvier à mars 2019.

 

 

 

Revue de presse (294)

 

Le site Communistes dénonce un vote récent du parlement européen : « « Importance de la mémoire européenne pour l’avenir de l’Europe », c’est sous ce titre que le parlement européen vient de voter une résolution à l’occasion du 80e anniversaire du déclenchement de la deuxième guerre mondiale. Ce texte a été adopté par 535 voix allant de l’extrême droite, aux socialistes en passant par les verts, la droite européenne et les centristes du parti macronien. Seul le groupe Gauche Unitaire Européenne s’y est opposé.

 

Ce texte affirme que la guerre a été le résultat du pacte germano-soviétique et que les deux responsables en sont le nazisme et le communisme dont l’objectif était de se partager l’Europe. Il nie que pour Hitler la destruction de l’URSS, sa colonisation et l’éradication du socialisme furent l’un des objectifs majeurs du nazisme. Il passe sous silence le refus aux demandes des soviétiques de signer un pacte de non agression entre les occidentaux et l’URSS et la signature le 30 septembre 1938 des « accords de Munich » entre Hitler, l’Angleterre, la France, l’Italie et qui livrent la Tchécoslovaquie à Hitler. Il passe sous silence le rôle décisif de l’URSS dans la défaite du nazisme. Cette thèse vise à évacuer la question centrale de la nature impérialiste de la guerre, de celle du nazisme et de la révolution socialiste et plus largement de l’affrontement toujours actuel de classe entre le capital et le travail. Elle vise à interdire les activités des partis révolutionnaires, ce qui est déjà le cas dans quelques pays de l’Union Européenne et à conforter par la force l’ordre social dominé par le grand capital dans un moment où la crise au sein du système impérialiste s’aiguise et se traduit par des affrontements de plus en plus violents faisant des millions de victimes.

 

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commentaires

A
" Le démantèlement programmé des services publics illustre une France qui se délite : le pouvoir élyséen ferme les gares, les perceptions, les bureaux de poste, réduit sans cesse le nombre de fonctionnaires, obligeant ceux qui restent à se tuer au travail. "<br /> <br /> Vous êtes gentil Bernard d'évoquer " le pouvoir élyséen". Mais comment le peu de Français qui a voté Macron n'a-t-il pas encore compris qu'il était là justement pour éliminer tous les acquis sociaux ? Nous avons un couple "maudit" à la Présidence à l'image de celui de la Roumanie, qui a mis, quand même, un certain temps à réagir. Mais à quoi sert notre cerveau ? Comme quoi rien ne sert d'exemple. " Allons enfants..." !
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