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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 06:05

Ils veulent supprimer l’anonymat sur Internet. Or, c’est le seul endroit où des milliers de petites gens peuvent dire des vérités sans être punis : arrêtés, virés de leur entreprise, de leur établissement scolaire, de leur média.

 

 

Moi-même, parce que j’écris des livres et que j’ai besoin de ne pas avoir tous les médias contre moi, je signe d’un pseudo mes articles sur (contre) les médias.

 

 

Si l’on cherche sur Google, on trouve des centaines et des centaines de pseudos utilisée en littérature, cinéma, journalisme, variétés, etc.

 

 

On cite toujours Romain Gary/ Emile Ajar, mais mon cher Roger Vailland, écrivan (prix Goncourt), ennemi juré de Céline (pseudo d’une ordure) et journaliste, signait aussi : Georges Omer, Robert François, Etienne Merpin, Frédéric Roche.

 

 

Mais il y a pire : quand mon fils Raphaël a été arrêté par des agents de la BAC, le rapport de ses prétendues exactions remis au tribunal portait la signature d’un agent de la BAC. J’ai  cherché un peu pour voir qui était ce type, où il habitait, si sa bagnole était ignifugée (je blague), etc. C’était un nom banal. J’ai oublié, mais ça ressemblait à Lemarchand, Lambert. Il y en a plein.

 

 

 

 

On m’a dit que ce nom est le pseudo de tous les baqueux (de Toulouse ?) dans leurs documents écrits remis à la Justice.  Les juges le savent, me dit-on.

 

 

 

 

Bref, non seulement ils n’ont pas de RIO, mais quand ils doivent faire état de leur identité dans un procès, elle serait bidon. Est-ce que quelqu’un pourrait confirmer cette info ?

 

Un questionnement de Maxime Vivas
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commentaires

M
"Cependant je peux m'empêcher de ressentir du respect pour ceux qui expriment leurs idées sous leur vrai nom car l'expression d'un avis sous le couvert de l'anonymat reste peu glorieux".<br /> Pour ce qui me concerne, j'exprime des idées (sulfureuses) sous mon vrai nom dans des articles, dans mes livres et dans des débats ou conférences. S'agissant des critiques des médias qui appartiennent aux 9 milliardaires, qui possèdent aussi les principales maisons d'éditions et qui sont les vrais patrons des critiques, c'est autre chose. Sortir de la tranchée sans un bouclier, c'est s'exposer à être fauché par la mitraille. Réduit au silence à jamais. En face, les journaleux et éditocrates, essentiellement des bourgeois, fils de bonne famille, voire de châtelains, se parent du masque blanc de journalistes indépendants alors qu'ils sont des militants d'une cause. La naïveté devant eux est coupable si elle produit un combat inégal.
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A
En relisant aujourd'hui quelques articles de ce blog j'ai lu votre commentaire et j'ai l'impression qu'il y a méprise sur mes remarques au sujet l'anonymat. Il me semblait évident qu'il apparaîtrait que le confort de l'anonymat que j'évoquais concernait ceux qui signent leurs commentaires d'un pseudonyme comme moi et d'autres et non ceux qui s'expriment sous leur réelle identité comme un responsable de blog. Comme quoi il n'est pas toujours aisé de se faire comprendre.
M
"Cependant je peux m'empêcher de ressentir du respect pour ceux qui expriment leurs idées sous leur vrai nom car l'expression d'un avis sous le couvert de l'anonymat reste peu glorieux".<br /> Pour ce qui me concerne, j'exprime des idées (sulfureuses) sous mon vrai nom dans des articles, dans mes livres et dans des débats ou conférences. S'agissant des critiques des médias qui appartiennent aux 9 milliardaires, qui possèdent aussi les principales maisons d'éditions et qui sont les vrais patrons des critiques, c'est autre chose. Sortir de la tranchée sans un bouclier, c'est s'exposer à être fauché par la mitraille. Réduit au silence à jamais. En face, les journaleux et éditocrates, essentiellement des bourgeois, fils de bonne famille, voire de châtelains, se parent du masque blanc de journalistes indépendants alors qu'ils sont des militants d'une cause. La naïveté devant eux est coupable si elle produit un combat inégal.
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A
C'est vrai que l'anonymat dans certaines circonstances est la garantie de l'expression libre et sincère. Nous avons en mémoire,par exemple, que " Le rituel électoral avec enveloppe et isoloir, garants du secret, est entré dans les moeurs françaises en 1913 au terme d'un long combat." ( https://www.liberation.fr/cahier-special/1999/10/16/an-2000-les-objets-du-siecle-l-isoloir-le-rituel-electoral-avec-enveloppe-et-isoloir-garants-du-secr_286497 ),<br /> Cependant je peut m'empêcher de ressentir du respect pour ceux qui expriment leurs idées sous leur vrai nom car l'expression d'un avis sous le couvert de l'anonymat reste peu glorieux.<br /> Il m'arrive même parfois de trouver bien courage à des chanteurs que pourtant je n'aime pour s'exposer et par conséquent prêts à subir les critiques. J'imagine la douleur de ces milliers de petites blessures.<br /> Et puisqu'il est question de Romain Gary, j'ai en tête l'exemple d'une des ces interviews qui faisaient suite à la parution de " les racines du ciel " et où il s'expliquait à propos de son style que certains trouvait trop familier. Et pourtant quel livre !<br /> L'anonymat d'Emile Ajar est d'un tout autre ordre car je suppose qu'il s'agissait pour lui de vérifier la sincérité des critiques à l'endroit de son talent. Là aussi quel grand livre d'humanité !
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M
"Cependant je peux m'empêcher de ressentir du respect pour ceux qui expriment leurs idées sous leur vrai nom car l'expression d'un avis sous le couvert de l'anonymat reste peu glorieux".<br /> Pour ce qui me concerne, j'exprime des idées (sulfureuses) sous mon vrai nom dans des articles, dans mes livres et dans des débats ou conférences. S'agissant des critiques des médias qui appartiennent aux 9 milliardaires, qui possèdent aussi les principales maisons d'éditions et qui sont les vrais patrons des critiques, c'est autre chose. Sortir de la tranchée sans un bouclier, c'est s'exposer à être fauché par la mitraille. Réduit au silence à jamais. En face, les journaleux et éditocrates, essentiellement des bourgeois, fils de bonne famille, voire de châtelains, se parent du masque blanc de journalistes indépendants alors qu'ils sont des militants d'une cause. La naïveté devant eux est coupable si elle produit un combat inégal.