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13 avril 2020 1 13 /04 /avril /2020 05:14

 

Dans Le Grand Soir, Craig Murray dénonce l’acharnement de la magistrate Vanessa Baraitser à l’égard de Julian Assange : « L’Association des gouverneurs de prison a soumis à la commission de la justice de la Chambre des communes que 15 000 prisonniers non violents doivent être libérés pour donner aux prisons une chance de gérer le COVID-19. Le ministère de la justice a suggéré de libérer 4 000 d’entre eux, dont 2 000 seulement ont été identifiés.

 

Les prisons pratiquent maintenant le “ regroupement ” dans l’ensemble du domaine. Les prisonniers qui toussent – n’importe quelle toux – sont regroupés dans des blocs séparés. Les conséquences de cette pratique sont bien sûr potentiellement impensables. Julian Assange souffre d’une toux et d’une maladie pulmonaire chronique pour laquelle il est traité depuis des années.

 

Baraitser a de nouveau suivi son cheminement habituel qui consiste à refuser chaque requête de la défense, même lorsque l’accusation ne s’y oppose pas. Au cours de la première semaine de l’audience d’extradition proprement dite, elle a insisté pour que Julian soit maintenu dans une cage de verre, bien que l’avocat du gouvernement des États-Unis n’ait émis aucune objection à ce qu’il siège dans le tribunal, et qu’elle ait refusé d’intervenir pour faire cesser ses fouilles à nu, ses menottes et la confiscation de ses documents.

 

Le gouvernement des États-Unis ne s’est pas opposé à une motion de la défense visant à reporter la reprise de l’audience d’extradition. La défense a invoqué quatre motifs :

 

1) Julian est actuellement trop malade pour préparer sa défense

2) En raison du confinement, l’accès à ses avocats est pratiquement impossible

3) Les témoins vitaux de la défense, y compris de l’étranger, ne pourraient pas être présents pour témoigner

4) Le traitement des problèmes de santé mentale de Julian ont été interrompu en raison de la situation de Covid-19.

Pour Communistes Hebdo, la santé publique ne passe pas par des lois d’urgence. Elle passe par des moyens pour l’hôpital public, pour la sécurité sociale, par la socialisation des industries pharmaceutiques et des groupes de santé…

 

Les sociétés humaines de tout temps ont été traversées par des épidémies, des pandémies, par des crises sanitaires. Il en est ainsi, de la peste à la lèpre d’hier, de la tuberculose du premier quart du XXème siècle au COVID 19 d’aujourd’hui, en passant par le SRAS de 2002/2004, le Mers-cov de 2012 (Coronavirus du Syndrome Respiratoire du Moyen-Orient), le VIH plus connu sous le nom du SIDA, et les grippes.

 

La grippe espagnole (1918/1919), ce fut en France 200 000 décès et 100 millions dans le monde, plus récemment la grippe dite de Hong Kong (1968/1969) a conduit en France à une surmortalité de 31 226 personnes. Ces dernières années, la grippe, toujours en France, fut une surmortalité estimée à 13 000 personnes (en 2017/2018), à 14348 pour l’année précédente, à 17600 (en 2014/2015), à 15 000 (en 2012/2013). 

 

Bref, les crises sanitaires ne cessent de se succéder, et pour ce qui est de la période contemporaine, sur fond, depuis des années, de choix politiques, qui visent à liquider l’hôpital public, et la sécurité sociale, à livrer la santé aux grands groupes privés, de la recherche à l’industrie pharmaceutique, de la production du matériel médical à l’acte de soins.

 

 

 

Pas de petits profits pendant la pandémie. Selon Marianne, Leclerc, Casino et Monoprix ont embauché des auto-entrepreneurs pour s'adapter au contexte d'épidémie de coronavirus. La légalité de ces recrutements est douteuse, alors qu'ils se font sur des postes identiques à ceux occupés par des salariés.

 

Ces enseignes ont recours à des plateformes mettant en relation des indépendants avec des entreprises. Les auto-entrepreneurs travaillent dans les mêmes conditions que les salariés des supermarchés, en tant que caissier, chef de rayon ou préparateur de commandes. Et ce alors que les prestations réalisées en tant qu'auto-entrepreneur sont censées exclure tout lien de subordination, sous peine d'être requalifiées en contrat de travail devant la justice.

 

Enfin, plusieurs publications sérieuses nous ont informé que le footballeur Lionel Messi possédait la voiture la plus chère au monde : une Ferrari de 32 millions d'euros. Il s'agit du bolide avec lequel Stirling Moss a remporté le Grand Prix de Cuba en 1958. Je savais que cela vous intéresserait.

 

Revue de Presse (317)
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