D'un côté la joie, de l'autre l'austérité.<br />
C'est amusant chez ces religions comme si le bonheur et la souffrance étaient des quantités immuables données à chacun et qu'ici bas - un "ici-bas" en opposition à leur "là-haut " - il faudrait payer un tribut d'abstinence et une bonne pincée de douleur pour avoir dans l'au-delà une bonne grosse part de béatitude céleste. <br />
Alors on pense a cette poésie de Jules Laforgue :<br />
Je suis heureux gratis ! — Il est bon ici-bas <br />
De faire, s'il se peut, son paradis, en cas <br />
Que celui de là-haut soit une balançoire, <br />
Comme il est, après tout, bien permis de le croire. <br />
S'il en est un, tant mieux ! Ce n'est qu'au paradis <br />
Que l'on pourrait aller, vivant comme je vis. <br />
Je ne suis pas obèse, et je vais à merveille ;