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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 04:59

 

 

Depuis six ans, 300 personnes sont mortes en France du fait d’attentats islamistes. 1 000 ont été blessées. Des hommes, des femmes, des enfants de diverses nationalités et de diverses religions. Sans compter de nombreux athées.

 

La violence islamiste est désormais prêchée dans de nombreux lieux : prisons, écoles, hameaux campagnards. En 2018, le Fichier des signalements pour la prévention à caractère terroriste recensait 20 549 signalements dont 4 000 individus prêts à passer l’action. 3 000 de ces 4 000 étaient étrangers. L’Assemblée nationale, lors de la présente législature, a systématiquement repoussé les amendements permettant d’expulser ces étrangers.

 

On aurait pu croire que l’assassinat de quatre fonctionnaires de la Préfecture de police par le dénommé Mickaël Harpon, lui-même employé de la PP, aurait mobilisé la classe politique. Il n’en fut rien car Harpon fut présenté comme une victime dont la carrière avait été bloquée du fait de ses origines et de son handicap. Qu’Harpon soit devenu de plus en plus sectaire, en refusant de serrer la main des collègues femmes, par exemple, ne l’empêcha pas d’être habilité secret-défense. Il fallut l’assassinat de Samuel Paty, après une dénonciation calomnieuse d’une enfant qui ne le connaissait même pas, pour que la classe politique ouvre enfin les yeux. Dans le cas de Paty et d’autres, une catégorie de notre population s’arroge le droit de justice et d’exécution.

 

Une minorité d’élèves se permet pour sa part de contester des manifestations nationales en l’honneur de victimes innocentes. Lors de l’hommage aux victimes des attentats de janvier 2015, des élèves ont menacé  verbalement leurs professeurs. Les incidents ont été généralement sous-évalués. Seuls sont remontés au ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche les incidents sérieux qui n’avaient pas pu être réglés en interne. Au moins 400 incidents ont été répertoriés par une commission d’enquête sénatoriale. Il pouvait s’agir de provocations, d’injures ou de menaces verbales. Voire d’incitation à la haine ou d’apologie du terrorisme. Dans une école d’Amiens, un enfant de cinq ans s’est présenté en classe vêtu d’un treillis, parlant arabe et faisant le « V » de la victoire. Á Paris, une élève de troisième a déclaré, après la lecture de la lettre ministérielle : « Ils l’ont bien cherché et je suis fière de ceux qui les ont tués. » Rien n’a été entrepris, de manière systématique, pour corriger tout cela.

 

En 2016, un rapport du Sénat faisait état de 857 élèves radicalisés. 35% des élèves musulmans considéraient que l’islam était « la seule vraie religion » tandis que 20% d’entre eux déclarent honorable de « combattre les armes à la main pour sa religion ».

 

Les recruteurs islamistes visent à convaincre des jeunes de 20 à 25 ans, nés en France donc de nationalité française, que la civilisation occidentale doit être rejetée. Dans le même temps, la France n’expulse pas les radicalisés dangereux n’ayant pas la nationalité française et elle attend sans trop s'affoler 20 000 “ revenants” incarcérés dans des prisons irakiennes et syriennes.  L‘État français ne se résout pas à appliquer des mesures contenues dans le Code pénal qui nous épargneraient bien des malheurs. La nationalité française peut être ôtée pour manque d’effectivité de la nationalité française. L’article 23-7 du code civil prévoit en effet que «le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’État, avoir perdu la qualité de Français ». La jurisprudence du Conseil d’État suggère que ce cas de perte n’est pas ouvert par l’exercice ordinaire des droits afférents à la double nationalité mais est réservé au cas d’actes contraires aux intérêts de la France commis par l’intéressé. L’article 23-8 du code civil concerne l’emploi d’un Français dans un service public étranger (l’armée de l’État islamique, pour ne donner que cet exemple). L’alinéa 1er de l’article 23-8 du code civil prévoit que « perd la nationalité française le Français qui, occupant un emploi dans une armée ou un service public étranger ou dans une organisation internationale dont la France ne fait pas partie ou plus généralement leur apportant son concours, n'a pas résigné son emploi ou cessé son concours nonobstant l'injonction qui lui en aura été faite par le Gouvernement ».

 

 

 

Islamisme radical : faisons le point
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commentaires

G
je trouve l'illustration magnifique ! et de savoir qu'elle doit trouer le cul de toute cette soit disant bien pensance reac c'est la cerise sur le gateau
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