Lorsque le patron de presse allemand Axel Ganz créa, pour les françaises bien de chez nous, le magazine Femme actuelle il y a une petite quarantaine d’années, il était permis d’espérer que cette publication se démarquerait légèrement des produits français du même segment, comme on disait dans les écoles de commerce. La femme y serait peut-être moins objet et plus « actuelle ».
Bien sûr, il ne fallait pas trop attendre du propriétaire de Prima qui se posait en concurrent direct de 7 Jours Madame, lancé à la même époque par Daniel Filipacchi. Ganz – dans ce patronyme, il y a la notion de tout, de totalité – était surnommé « le tigre de papier glacé ». Cet ancien journaliste parfaitement francophone privilégiait la maquette et la photographie, avec l’idée que « Faire un petit ou un grand magazine demande autant d'efforts, donc autant en faire un grand. »
Femme actuelle est un vrai succès de presse, lu régulièrement par des millions de personnes. Il. Est donc important pour le couple du banquier éborgneur et de sa femme d’y être bien traité, et le plus souvent possible. Le banquier est un homme politique. Mais qu’est sa femme ? La réponse est simple : rien. C’est une image, une évanescence, une chose qui s’évanouit dès qu’elle est apparue. Il faut donc faire sans arrêt, semaine après semaine, rafraîchir la présentation de cette représentation, d’autant que – ce n’est pas de sa faute si, parce qu’elle est maigre, son visage n’est qu’un champ de rides – la flétrissure des ans est inexorable.
Heureusement, Femme actuelle est là, dans sa poche, faisant encore mieux que Paris Match, chez qui il reste une petite conscience de journalisme. Á l’occasion du sommet du G7, l’hebdomadaire s’est déchaîné. Je le cite sans commentaires parce que, vous connaissez mon très mauvais esprit, en lisant cet article consacré à la fille du grand pâtissier amiénois, il m’est revenu cette expression forgée par Napoléon : « de la merde dans un bas de soie » :
Brigitte Macron ultra-chic : elle ose une robe à motifs totalement inhabituelle
La Première dame a fait sensation ce week-end au sommet du G7 qui se tenait dans les Cornouailles. Passant du tailleur-pantalon en journée à la maxi robe hollywoodienne le soir avec la même élégance, elle a dévoilé une garde-robe à la pointe des tendances mode. Un sans-faute fashion de plus !
Quelle classe ! Et quel sens du style. Invitée à participer aux côtés de son mari au sommet du G7 qui réunissait du 11 au 13 juin les chefs d’État italien, allemand, français, canadien, britannique, japonais et américain, Brigitte Macron s’est livrée à un vrai défilé de mode. Passée du statut de “ Madame Tout-le-Monde ” à celui de première dame le soir de la victoire présidentielle d’Emmanuel Macron en mai 2017, voilà déjà 4 ans que l’ex professeure de lettres fait la démonstration de sa capacité à faire sienne les dernières tendance modes et accessoires dont tout le monde parle [ à noter ici une petite pique, que j’espère volontaire]. La dernière fois qu’elle nous a ébloui remonte à quelques jours à peine quand elle a osé une veste sans manche oversize pour aller à la rencontre des habitants de Valence, le jour de la fameuse gifle reçue par Emmanuel Macron. Souvenez-vous aussi qu’elle a été une des premières à adopter dès cet hiver la nouvelle forme de sac canon qui fait actuellement fureur en boutique ! Et qu’elle a même réussi le tour de force de rendre presque chic le masque de protection, un accessoire devenu indispensable en temps de pandémie, en le mariant habilement à la couleur de ses tenues. Son tailleur est beige ? Son masque l’est aussi. Son slim est noir ? Idem de son masque !
Brigitte Macron au top de l’élégance dans une longue robe soyeuse qui la change
Assez fidèle à la robe courte parfaite pour dévoiler son jeu de jambes et à la veste blazer impeccable pour lui apporter un peu plus de carrure, Brigitte Macron n’hésite pourtant pas à sortir de sa zone de confort. C’est comme ça qu’on l’a vue poser dans une tenue flashy aux côtés de la chanteuse Vitaa pour une photo rapidement devenue virale et même oser la robe à gros logo façon “ Mad Men ” le 16 avril dernier sur le perron de l’Elysée pour accueillir le couple présidentiel ukrainien.
Samedi 12 juin, elle a encore fait une infidélité à ses habitudes à l’occasion d’une soirée du G7. Jouant la carte de l’élégance à fond, elle a enfilé une longue robe imprimée fluide et soyeuse qui lui allait comme un charme. Et avec ses manches bouffantes et son petit col montant, sa robe avait même comme un petit air de tapis rouge. Une impression renforcée par des détails soignés : de son chignon à sa mini pochette en passant par ses talons vertigineux. Une vraie star de l’élégance à la française !