C'est au Xinjiang, en 2016. Je demande à ces dames si je peux les photographier, puis j'oublie la photo parmi des dizaines d'autres. Or, que nous dit-elle ?
- Les Ouïghoures vont se boire un thé et manger des gâteaux, sans les hommes.
- Elles sont décontractées, rieuses, un peu moqueuses.
- Elles ont des habits colorés, diversifiés. Elles ont une coiffe traditionnelle, ou un foulard discret ou rien sur la tête.
- Elles sont 6 et on voit 5 Smartphones, le sixième est caché, mais on aperçoit le fil du rechargement.
ET MAINTENANT, EN 2025 OU 2030 : SUPPOSONS QUE LES "FREE OUÏGHOURS"' CONTRE QUI JE BATAILLE ONT GAGNE :
-Elles n'ont plus le droit d'aller au café ou au salon de thé.
- Elles n'ont pas de portable.
- Si elles sortent de chez elles, c'est accompagné d'un homme. Elles sont en Burka. Elles ne rient pas de toutes leurs dents à un étranger. Elles sont déjà arrière-grand-mères.
- La moitié de la population (les femmes), ouïghoures ou pas, est écrasée par la charia, par la loi des hommes, par les fanatiques religieux.
C'EST CEL A QUI SE JOUE ET JE SUIS FIER DE L'AVOIR VU ET HURLE dans un livre, un peu seul, assez incompris, beaucoup diffamé, traîné dans la boue par les médias (jusqu'à me dire "rouge-brun" =nazi).
Mais j'ai fait ce que je devais et "la historia me absolvera".
Et tant pis pour ceux qui croient au génocide, aux viols, aux stérilisations, aux prélèvements d'organes sur les enfants, à l'esclavage dans les champs de coton et qui ont cru aux ADM de Saddam Hussein.