Bjartmar Oddur Þeyr Alexandersson, Gunnar Hrafn Jónsson expliquent dans Le Grand Soir qu’un témoin clé dans l’affaire Assange admet avoir menti dans l’acte d’accusation (Stundin).
Un témoin majeur dans l’affaire opposant le ministère américain de la Justice à Julian Assange a admis avoir inventé des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks.
Un témoin important dans l’affaire opposant le ministère américain de la Justice à Julian Assange a admis avoir fabriqué des accusations clés dans l’acte d’accusation contre le fondateur de Wikileaks. Le témoin, qui a des antécédents avérés de sociopathie et a été condamné à plusieurs reprises pour abus sexuels sur mineurs et fraude financière de grande ampleur, a fait cet aveu dans une interview publiée récemment dans Stundin, où il a également avoué avoir poursuivi sa série de crimes tout en travaillant avec le ministère de la Justice et le FBI et en recevant une promesse d’immunité contre les poursuites.
L’homme en question, Sigurdur Ingi Thordarson, a été recruté par les autorités américaines pour monter un dossier contre Assange après leur avoir fait croire qu’il était auparavant un de ses proches collaborateurs. En fait, il s’était porté volontaire pour collecter des fonds pour Wikileaks en 2010, mais il s’est avéré qu’il avait profité de cette occasion pour détourner plus de 50 000 dollars de l’organisation. À cette époque, Julian Assange se rendait en Islande, le pays d’origine de M. Thordarson, en raison de son travail avec les médias islandais et les membres du Parlement pour préparer l’Initiative islandaise pour les médias modernes, un projet de liberté de la presse qui a débouché sur une résolution parlementaire soutenant les lanceurs d’alerte et le journalisme d’investigation.
Selon David Walsh (World Socialiste Website), Bezos et Amazon Studios promeuvent les quotas raciaux et de genre.
Dans le sillage de mesures similaires prises par l’Académie des arts et des sciences du cinéma (AMPAS) à Hollywood, ainsi que par l’empire Disney, Amazon Studios – producteur et distributeur de films et de programmes télévisés, et filiale d’Amazon – a adopté une «politique d’inclusion» qui est un système de quotas raciaux et de genre.
Ces politiques, qui ont une valeur évidente en termes de relations publiques dans le contexte politique actuel mais qui ne coûtent pas grand-chose aux sociétés géantes, n’ont aucune substance socialement ou économiquement progressiste. Elles ne représentent aucune tendance démocratique ou, par exemple, anti-monopolistique. Le cinéma, la télévision et les autres médias restent fermement sous le contrôle d’une poignée d’énormes sociétés: Disney, Comcast, AT&T, ViacomCBS, Sony et Fox, en particulier.
Ce ne sont pas des actions innocentes ou, quoique trop zélées, «inoffensives». Les politiques de l’AMPAS, de Disney et d’Amazon profiteront à une mince couche déjà aisée d’Afro-Américains, de femmes, d’homosexuels et d’autres personnes, mais elles n’élargiront pas le champ d’action du cinéma et de la télévision pour prendre en compte la vie de la grande masse de la population et ses problèmes. Au contraire. Cela peut sembler paradoxal à première vue, mais «l’inclusion» officielle conduit en fait à une nouvelle limitation sociale, car (a) ceux qui doivent être «inclus» sont simplement d’autres représentants de la petite-bourgeoisie ambitieuse et (b) l’attention des scénaristes et des réalisateurs est délibérément détournée par ces politiques des réalités contemporaines les plus pressantes – surtout, l’inégalité sociale dévastatrice et la mainmise que des milliardaires comme Jeff Bezos d’Amazon (qui a quitté son poste de PDG de la société le 5 juillet) exercent actuellement sur la société américaine. En fait, cette «mise à l’écart» est l’un des principaux objectifs de ces quotas.
Selon Benjamin Mateus, toujours dans le World Socialist Website, le bilan officiel du COVID-19 dans le monde atteint quatre millions de morts
Depuis le premier décès confirmé dû au COVID-19, un homme de 61 ans qui fréquentait le marché humide d’Hunan à Wuhan, survenu le 11 janvier 2020, à ce jour, 541 jours se sont écoulés et 3.996.185 vies (selon le tableau de bord Worldometer) ont été perdues, soit un rythme de près de 7.400 vies par jour.
Lorsque le week-end prolongé du 4 juillet aura pris fin, le nombre de vies perdues aura dépassé les 4 millions de décès confirmés. Le bilan le plus lourd d’un pays est celui des États-Unis avec 621.300 vies, dont près de 200.000 depuis que Joe Biden est devenu président.
Selon un rapport publié en juin 2021 par Think Global Health, le COVID-19 était la quatrième cause de décès dans le monde. Il a été à l’origine d’un décès sur 20 (5 pour cent) de tous les décès survenus dans le monde depuis l’éclatement de la pandémie au début de 2020. Si les estimations de décès excédentaires sont employées comme base, elle deviendrait la troisième cause de décès dans le monde, devant les maladies pulmonaires obstructives chroniques et juste derrière les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardiaques, avec «environ 7,5 millions de décès, soit un décès sur dix.» (Les estimations sont basées sur des données révisées publiées par l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (Institute for Health Metrics and Evaluation – IHME).