Dans son blog, El Diablo s’en prend à Die Linke : « Le 9 juillet 2021, nous écrivions que la Commission électorale fédérale avait annoncé que le Parti communiste allemand (DKP) ne serait pas autorisé à participer aux élections du Bundestag de septembre et serait par la même occasion privé de son statut de parti politique. Le prétexte de cette décision honteuse était la prétendue soumission tardive des états financiers.
Plusieurs partis communistes et ouvriers du monde entier ont fermement condamné la décision de la Commission et exprimé leur solidarité avec le DKP. Mais ce qui est intéressant dans toute cette histoire, c'est la position du soi-disant "Parti de gauche" (Die Linke). La décision de la Commission électorale fédérale a été prise avec une seule voix contre, celle de Harmut Geil de "Alliance 90/ Les Verts" (Bündnis 90/Die Grünen). En revanche, la représentante de "Die Linke" à la Commission, Constanze Portner, a voté en faveur de l'interdiction du statut politique du DKP.
Une fois de plus, Die Linke, le "parti frère" de SYRIZA en Grèce, prouve son orientation idéologique et politique réelle, en tant que parti de la social-démocratie profondément engagé à servir le système capitaliste. Il y a quelques mois, Die Linke avait adopté une résolution méprisable en faveur des tentatives contre-révolutionnaires à Cuba.
Pour Descartes dans son blog, le souveraineté fout le camp pendant l’été : « La Cour de justice de l’Union européenne a estimé qu’il « ne saurait être considéré que l’intégralité des activités exercées par les militaires présentent des particularités telles que celles-ci s’opposent à toute planification du temps de travail respectueuse des exigences imposées par la directive 2003/88 ». La Cour ajoute que « certaines activités susceptibles d’être exercées par les membres des forces armées, comme celles liées notamment à des services d’administration, d’entretien, de réparation, de santé, de maintien de l’ordre ou de poursuite des infractions, ne sauraient être exclues, dans leur intégralité, du champ d’application de la directive 2003/88 », dans la mesure où il « est constant que de telles activités relèvent, en principe, du champ d’application de cette directive lorsqu’elles sont exercées, dans des conditions similaires, par des travailleurs de la fonction publique n’ayant pas le statut de militaire ».
Cette décision participe d’un processus qui aboutit à la banalisation de toutes professions, à la remise en cause de tous les statuts, à la réduction par un capitalisme qui s’approfondit chaque jour de tous les rapports à un rapport unique, celui du « paiement au comptant ». Pour la CJUE, le militaire n’est qu’un salarié comme les autres, soumis aux mêmes règles et ne pouvant prétendre qu’aux mêmes compensations.
La privatisation de l’Etat continue : une récente loi confie aux vigiles privés des prérogatives qui, hier, étaient exclusives de la Police nationale. Grâce à la CJUE, on aura probablement demain des armées privées. Quand dans sa présentation de la réforme de la haute fonction publique française notre premier ministre insiste lourdement sur l’objectif de « concilier la vie privée et la vie professionnelle » et sur la nécessité d’aligner la carrière des hauts fonctionnaires sur celle des cadres du privé, quand on supprime les statut du Cheminot, on est dans la même logique. C’est-à-dire, celle d’un statut unique qui permette une mise en concurrence de tous contre tous.
Dans le site Anti-K, Pierre Khalfa met en garde ceux qui se prononcent contre le vaccin anti-Covid : « Il y a un problème profond qui renvoie à la défiance envers les scientifiques, défiance qui est souvent justifiée : liens financiers avec les laboratoires, jeux de pouvoir internes au corps médical ou autre, scandales récurrents et instrumentalisation par l’industrie… Tout ça a miné la confiance envers les scientifiques et nourri le complotisme. Il ne suffit donc pas de se référer à la Science pour convaincre. D’où la nécessité absolue du débat démocratique, de la transparence et de la confrontation des opinions. Or la façon de gouverner de Macron, qui pousse à l’extrême les caractéristiques de la Ve République, vont à l’encontre de ces exigences : décisions autoritaires prises par un seul individu dans un cadre de délibération obscur, le conseil de défense. Les conditions de mise en place du pass sanitaire – en pleine vacances, dans des délais très rapprochés impossibles à tenir – en portent la marque.
Le succès des manifs antivax, pilotées plus ou moins par une certaine extrême droite (Philippot, Dupont-Aignan), montrent la nécessité d’un positionnement qui se démarque de Macron mais qui ne laisse aucune ambiguïté sur la question de la vaccination. On ne gagnera rien à courir après les complotistes et l’extrême droite.