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6 septembre 2021 1 06 /09 /septembre /2021 05:06

 

Dans Le Monde, Soazig Le Névé relate que Parcoursup évince des lycéens français établis à l’étranger : « Seuls 48 % des candidats français ayant suivi leur scolarité dans un système étranger ont obtenu un de leurs vœux sur la plate-forme d’affectation dans l’enseignement supérieur.

 

Avoir vécu à l’étranger, un atout, sauf sur Parcoursup ? Tel est le ressenti de jeunes Français qui ont obtenu, souvent avec brio, un diplôme équivalent au baccalauréat dans leur pays de résidence avant de subir un échec cuisant en postulant sur la plate-forme pour intégrer une formation dans l’enseignement supérieur français.

 

Au regard des statistiques du ministère de l’enseignement supérieur, le contraste est frappant entre le sort de ces 25 000 lycéens, Français établis à l’étranger, et le reste de la cohorte. Au premier jour des résultats d’affectation, le 27 mai, seuls 20 % d’entre eux avaient reçu une proposition d’admission, contre 54 % des autres lycéens. A la fin de la phase principale d’admission, le 16 juillet, le ratio ne s’est guère amélioré, avec 48 % disposant d’une réponse positive, contre 89 % des candidats scolarisés en France ou dans un lycée français géré par le réseau de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE).

 

 

 

Le site Anti-K publie une entretien avec l’économiste Stavros Mavroudeas qui se trompe très pessimiste par rapport au “ Green New Deal ” :

 

« Le Green New Deal fait partie intégrante de ces restructurations capitalistes sociales-libérales néoconservatrices. Il a été présenté comme le New Deal keynésien de notre époque. Et la majorité myope et réformiste de la « gauche » occidentale s’est immédiatement jetée dessus et a agi comme les meilleurs publicitaires du capitalisme. Le Green New Deal est en grande partie une stratégie industrielle crypto-protectionniste qui vise à soutenir les capitaux occidentaux contre le défi de la Chine et des marchés émergents.

 

Il n’est vert que de nom, car il oscille entre (a) repousser les concurrents (dont les références écologiques sont moins bonnes) et (b) ne pas nuire aux intérêts particuliers des capitaux occidentaux (en imposant des restrictions écologiques trop sévères). Les récents tiraillements réglementaires concernant l’énergie et le transport maritime en sont des exemples.

 

Il n’envisage pas d’augmenter les salaires. C’est un fantasme de la majorité de la « gauche » occidentale réformiste. Au contraire, en raison de la restructuration capitaliste qu’elle implique, de nombreux emplois seront perdus. En Grèce, il y a un exemple typique avec l’arrêt brutal des usines d’électricité au lignite. Cela a augmenté les coûts de l’énergie électrique pour l’économie grecque (qui se répercutent sur les factures des consommateurs et augmentent la pauvreté énergétique) et dévaste les régions productrices de lignite (provoquant une augmentation du chômage et de la pauvreté). Bien sûr, d’un autre côté, cela favorise des intérêts entrepreneuriaux spécifiques ayant une énorme influence sur les gouvernements grecs (SYRIZA inclus). »

 

 

 

L’Obs confirme que la musique et les voix de femmes chantées sont désormais interdites en Afghanistan : « Il est désormais interdit de chanter et de jouer de la musique en Afghanistan si elle n’est pas religieuse. Alors que le communiqué des talibans consterne la scène culturelle afghane, les insurgés traquent sans relâche toute activité liée à la musique.

 

Les stations de radio et les chaînes de télévision ont cessé d’en diffuser, les écoles de musique ont été fermées, et les boutiques qui vendent des instruments ont été détruites. La musique est dorénavant prohibée en public, a confirmé Zabihullah Mujahid, pressenti pour être le futur ministre de la Culture et de l’Information.

 

Le chanteur folklorique Fawad Andarabi est tragiquement devenu un symbole de la répression après que les talibans l’ont abattu d’une balle dans la tête le 27 août, quelques jours après avoir pris le thé avec lui.

 

Il est désormais interdit de chanter et de jouer de la musique en Afghanistan si elle n’est pas religieuse. Alors que le communiqué des talibans consterne la scène culturelle afghane, les insurgés traquent sans relâche toute activité liée à la musique.

 

Les stations de radio et les chaînes de télévision ont cessé d’en diffuser, les écoles de musique ont été fermées, et les boutiques qui vendent des instruments ont été détruites. La musique est dorénavant prohibée en public, a confirmé Zabihullah Mujahid, pressenti pour être le futur ministre de la Culture et de l’Information.

 

De 1996 à 2001, les talibans avaient interdit la musique, la danse, le théâtre ou encore le cinéma. Si les talibans se déclarent disposés à certains changements, ils demeurent inflexibles sur la culture. Dans son premier entretien accordé à un média occidental le 25 août, le porte-parole Zabihullah Mujahid s’en est tenu à une interprétation extrêmement rigoriste de la charia dans les colonnes du New York Times :

 

“« La musique est interdite par l’Islam, […] mais nous espérons convaincre les Afghans de ne pas faire ces choses, plutôt que de les forcer. »

 

Le chanteur folklorique Fawad Andarabi est tragiquement devenu un symbole de la répression après que les talibans l’ont abattu d’une balle dans la tête le 27 août, quelques jours après avoir pris le thé avec lui.

 

« Il était innocent, un chanteur qui ne faisait que divertir les gens », a déclaré son fils Jawad à l’agence  Associated Press. Cette atrocité a indigné jusqu’à la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits culturels

 

Revue de Presse (370)
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