Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 septembre 2021 1 13 /09 /septembre /2021 05:07

 

La société Evergrande, dont les dettes s’élèvent à plus de 300 milliards de dollars, a fait l’objet d’un examen minutieux en août lorsque le gouvernement chinois lui a ordonné de prendre des mesures pour résoudre ses problèmes d’endettement.

 

Selon le World Socialist Website, les faillites en Chine sont à l’image du pays : spectaculaires : « Le marché obligataire chinois et, plus largement, son système financier sont soumis à une pression croissante en raison de la crise d’Evergrande, l'un des plus grands promoteurs immobiliers du pays, avec des retombées potentielles sur les marchés internationaux.

 

La société a déclaré qu’avec «la coordination et le soutien du gouvernement», elle travaillait avec des fournisseurs et des entreprises de construction pour reprendre les travaux sur ses projets immobiliers. Elle a 778 projets dans 233 villes de Chine.

 

Dans son rapport sur les résultats, publié à la fin du mois dernier, elle a fait état d’une baisse des bénéfices nets pour l’année et a prévenu que si les travaux ne reprenaient pas, il existe un risque de «dépréciation» pour des projets et des problèmes de liquidité pourraient surgir.

 

Depuis lors, la situation n’a fait qu’empirer. La société s’est lancée dans une course désespérée pour vendre des actifs et lever des fonds, tout en prévenant qu’elle risquait de se trouver en défaut de paiement sur des obligations sur le point d’arriver à échéance.

 

Dans son rapport sur la crise, le Financial Times a averti qu’un défaut de paiement, dévoilant l’état périlleux du marché immobilier chinois, serait une «débâcle qui pourrait se répercuter sur les marchés mondiaux». »

 

 

Selon France Info, en Hongrie, la rechristianisation à marche forcée des écoles se fait au détriment de l’enseignement public : « À Hodmezovasarhely, en Hongrie, les élèves d’une école privée catholique commencent leur journée à l’église, avec des prières et des chansons. Ils sont accompagnés à la guitare par l’une des sœurs dominicaines qui administrent l’établissement depuis un an. Auparavant, l’école était publique. La directrice l’assure, le catéchisme reste facultatif. “Actuellement, il y a une éducation religieuse en heures supplémentaires dans les deux premières années, avec deux cours par semaine, donc les enfants peuvent choisir, en fonction de leur appartenance religieuse”, explique Andrea Magyar.

 

Au pays de Viktor Orbán, fervent défenseur de la “civilisation chrétienne”, de plus en plus d’établissements scolaires deviennent confessionnels. Le gouvernement favorise ces transferts à coups de subventions, qui permettent parfois de financer des travaux de rénovation. La rechristianisation se fait à marche forcée, au détriment de l’enseignement public, qui voit ses ressources se tarir au fil des ans. Loin des valeurs chrétiennes, ce système creuse aussi les inégalités, puisque les écoles confessionnelles se montrent très sélectives pour le choix de leurs élèves.

 

 

Pour le site Anti-K, être étudiant à Montpellier (comme une de mes petites-filles) n’est pas une sinécure : « Sur la question des transports, justement, les syndicats étudiants pointent l’absence de tramways gratuits pour les moins de 25 ans, alors que le maire de Montpellier, Michaël Delafosse l’avait pourtant promis pour la rentrée 2021. « Alors que la transition écologique, avec la création de pistes cyclables, doit être encouragée, les principaux usagers du réseau de transports (1/4 de la population étudiante soit 75 000 étudiants) sont finalement exclus de la mesure de gratuité pour cette rentrée scolaire au profit uniquement des moins de 18 ans et plus de 65 ans. Pour une vraie mesure de solidarité, le maire Mickaël Delafosse doit tenir ses engagements et d’inscrire les étudiants dans le processus de gratuité dès la rentrée 2021 ! », écrivait le SCUM dans un communiqué de presse. Mais visiblement, pour le maire « socialiste » de Montpellier, la police des transports à l’air plus importante à mettre en place que la gratuité pour les étudiants !

 

Pourtant, Montpellier est déjà l’une des villes étudiantes les plus chères de France après Paris (avec des hausses du coût de la vie de +3,85% en 2020 et +2,14% en 2021, la faisant sortir du podium des villes où il fait bon étudier de l’Étudiant). Les syndicats étudiants comptent bien se mobiliser sur cette question, et Solidaires étudiants a déjà lancé une pétition sur le sujet.

 

​​​Á l’UNEF, les militants dénoncent depuis quelques mois une « liquidation des CROUS », normalement chargés d’assurer la fourniture bourses, de logement et de repas aux étudiants sur critères sociaux. La fin des repas à un euro du CROUS pour les non-boursiers, mis en place au début de la crise sanitaire, a été décidée au début de l’été par le gouvernement, et risque de peser sur portefeuille de nombreux étudiants.

 

Revue de Presse (371)
Partager cet article
Repost0

commentaires