Le World Socialist Website évoque un rapport du Sénat des EU confirmant les efforts de Trump pour impliquer le ministère de la Justice dans le coup d’État tenté le 6 janvier.
Le rapport se concentre sur les agissements de l’ancien président Donald Trump et de ses alliés de la Maison-Blanche et du Parti républicain après sa défaite électorale pour forcer les hauts fonctionnaires du ministère de la Justice à soutenir leurs affirmations bidon d’une élection frauduleuse afin de réaliser un coup d’État fasciste.
Le rapport explosif est intitulé « Subversion de la justice : comment l’ancien président et ses alliés ont fait pression sur le ministère de la Justice pour renverser l’élection de 2020 ». Il s’agit notamment des tentatives répétées de Trump et de ses alliés de la Maison-Blanche de forcer les responsables du ministère à rendre publiques des enquêtes inexistantes sur des activités frauduleuses présumées concernant le vote illégal de mineurs en Géorgie, et sur des satellites-espions italiens. Le rapport couvre la période cruciale entre la défaite électorale de Trump face à Joe Biden en novembre et une réunion cruciale de « 2 à 3 heures » le 3 janvier dans le bureau ovale de la Maison-Blanche. Au cours de cette réunion, de hauts responsables du ministère de la Justice ont menacé de démissionner en réponse à la tentative de Trump d’évincer le procureur général par intérim Jeffery Rosen.
L’Obs nous apprend que la justice a rétabli la loi anti-avortement du Texas. Cette loi ultra-restrictive, interdit d’avorter une fois que les battements de coeur de l’embryon sont détectés, soit à environ six semaines de grossesse quand la plupart des femmes ignorent être enceintes. Une Cour d’appel fédérale a permis vendredi au Texas de rétablir une loi interdisant la majorité des avortements dans cet Etat américain, deux jours après le blocage de ce texte controversé
Elle avait été bloquée temporairement mercredi par un juge fédéral du Texas à la suite d’une plainte du gouvernement de Joe Biden. « Cette cour ne permettra pas que cette privation choquante d’un droit si important se poursuive un jour de plus », avait écrit le juge dans sa décision
Les avortements au-delà de six semaines avaient alors repris dans les cliniques de l’Etat
Le procureur général du Texas avait fait appel devant la cour fédérale de La Nouvelle-Orléans, réputée une des plus conservatrices du pays, qui lui a donné raison. Selon toute vraisemblance, le gouvernement fédéral contestera la décision de la Cour d’appel devant la Cour suprême des Etats-Unis
Cette dernière a garanti en 1973, dans son arrêt emblématique Roe V. Wade, le droit des femmes à avorter, et a précisé ensuite qu’il s’appliquait tant que le foetus n’est pas viable, soit vers 22 semaines de grossesse
« La Cour Suprême doit intervenir et arrêter cette folie », ont réagi des militants qui défendent le droit à l’avortement. « Cette loi cruelle touche plus durement ceux qui font déjà face à des discriminations en matière d’accès aux soins », a-t-elle ajouté.
Lu dans Le Figaro que les contrebasses, les claviers, les violoncelles, autrefois tolérés, ne sont plus acceptés dans les trains. Ce qui complique la vie des artistes en déplacement pour leurs concerts. Depuis début 2021, des musiciens dénoncent une multiplication des contraventions à leur égard – entre 50 et 150 euros – lors de leurs déplacements ferroviaires. La taille de leurs instruments est mise en cause par la SNCF, laquelle considère que certains de ces objets ne respectent pas les normes de sécurité en vigueur. Ainsi, le 12 juin, pour un de ses premiers concerts depuis la reprise de la vie culturelle, Aurélie se rend à Niort avec sa contrebasse. Alors qu'elle effectue sa correspondance, elle est repérée par trois contrôleurs, lesquels la sanctionnent.
«Ils m'ont dit que c'était 50 euros et qu'ils me faisaient un prix car c'était 150 en temps normal, témoigne la jeune femme. Je trouve ça bizarre de faire ça à la tête des clients. » Tant qu'une solution n'est pas trouvée, la musicienne évite d'utiliser le rail. «Pour l'instant j'adapte mes trajets», se résigne-t-elle.