Une tendance lourde le monde : des dirigeants suprêmes se comportent de plus en plus comme de dangereux truands. C'est le cas, selon le World Socialist Website, de Bolsonaro au Brésil, accusé de meurtre de masse pour la politique d'immunité collective dans son pays. « Le rapport publié mercredi par la Commission d’enquête parlementaire (CPI) du Sénat brésilien sur la réponse du président Jair Bolsonaro à la pandémie de COVID-19 a mis à nu une politique criminelle responsable de la mort de centaines de milliers de Brésiliens.
Avec un bilan officiel de plus de 600.000 morts, le Brésil est le deuxième pays après les États-Unis pour le nombre de décès dus au COVID-19. Il compte le troisième plus grand nombre de cas, soit plus de 20 millions, juste derrière les États-Unis et l’Inde. Le rapport de la CPI prouve qu’une telle tragédie n’était pas inévitable mais plutôt la conséquence tout à fait prévisible d’une stratégie meurtrière. »
On en parle peu dans les grands médias français mais, toujours selon le World Socialist Website, « Une vague de grèves continue aux États-Unis, suscitant peur et répression parmi la classe dirigeante.
Les dirigeants d’entreprises à travers les États-Unis répondent à une vague de grèves – qui deviendra la plus importante depuis des décennies – avec une peur et une hostilité croissantes. La politique de longue date qui consiste à s’appuyer sur la bureaucratie syndicale pour étouffer la lutte des classes ne parvient pas à contenir la flambée de grèves et, de plus en plus, les entreprises et l’establishment politique recourent aux briseurs de grève, aux injonctions des tribunaux et aux menaces de répression de l’État.
La colère de larges sections de travailleurs a commencé à déborder, après avoir été étouffée pendant quatre décennies par l’AFL-CIO. Qualifiés de «héros» et d’«essentiels» par les services de relations publiques des entreprises, les travailleurs des secteurs de la santé, de la fabrication, des transports, de la logistique et de l’entreposage, ainsi que d’autres secteurs, ont subi de plein fouet la pandémie de COVID-19. Ils travaillant des heures de plus en plus longues pour des salaires de misère et avec des protections inadéquates contre le virus. Pendant ce temps, les travailleurs ont assisté à la montée en flèche des bénéfices des entreprises. Aussi, ils ont vu la croissance de la fortune des super-riches depuis 2020. Le dernier rapport de Forbes montrant que la richesse des milliardaires américains a augmenté de 70 pour cent, soit le montant astronomique de plus de 2.100 milliards de dollars. »
En Espagne, selon Libération, trois scénaristes ont fait mieux que Romain Gary : « Espagne : derrière l’écrivaine à succès Carmen Mola se cachaient trois hommes.
Lauréat d’un grand prix littéraire en Espagne, un trio d’hommes proches de la cinquantaine est sorti de l’anonymat, alors qu’il signait sous un nom féminin. Une supercherie qui agace les activistes féministes.
Une professeure de mathématiques, née à Madrid, proche de la cinquantaine, mère de trois enfants. Une auteure de romans policiers discrète et solitaire, qui préférait utiliser un pseudonyme. Voilà ce que l’on croyait savoir de Carmen Mola. La supercherie a duré jusqu’à vendredi. Ce jour-là, Camen Mola a remporté le prix Planeta, le plus important de la littérature hispanique, pour son nouveau roman La Bestia. L’ouvrage raconte l’histoire d’un journaliste, d’un policier et d’une jeune fille qui tentent de percer le secret derrière une vague de meurtres parmi les classes populaires, lors de l’épidémie de choléra dans le Madrid de 1834
Le prix Planeta, accompagné d’un pactole d’un million d’euros, a poussé les vrais auteurs à sortir de leur trou. Derrière l’énigmatique signature, se cachent en réalité trois auteurs masculins. Carmen Mola, pseudonyme sous lequel a été publiée une trilogie de romans policiers (La fiancée gitane, Le réseau pourpre, La Nena) à succès, était en fait le trio d’auteurs : Jorge Díaz, Agustín Martínez et Antonio Mercero
« Derrière le nom de Carmen Mola, il n’y a pas, comme dans tous les mensonges que nous avons racontés, une enseignante de lycée, mais trois écrivains, trois scénaristes et trois amis […], qui un jour, il y a quatre ans, ont eu l’idée folle de combiner leurs talents pour écrire une histoire ensemble», a expliqué Jorge Díaz après avoir reçu le prix. «Cette histoire a eu du succès et en a donné une autre, une autre, une autre… et à la fin, elle nous a amenés ici ce soir», a-t-il ajouté. Le trio avait, au fil des interviews, disséminé des éléments sur la vie (elle aussi fictive) de l’auteure, présentée comme «la Elena Ferrante espagnole ».