Pour Peter Schwarz, dans le World Socialist Website, « Le nouveau gouvernement allemand dirigé par le social-démocrate Olaf Scholz, a déclaré la guerre aux travailleurs avant même d’entrer en fonction.
La coalition dite « feu tricolore », composée des sociaux-démocrates (SPD), des Verts et des démocrates libres (FDP), a présenté son programme de gouvernement mercredi, alors même que le nombre de décès dus au COVID-19 a dépassé les 100 000.
La plupart de ces décès auraient pu être évités si le gouvernement avait suivi les conseils de la science et poursuivi l’élimination du COVID-19 en utilisant tous les moyens disponibles : la vaccination, les tests de masse, la recherche des contacts, les confinements, la fermeture de toutes les usines et écoles, la quarantaine.
Mais le gouvernement Merkel, en consultation avec les gouvernements des États allemands, a pris la décision consciente de sacrifier la santé et la vie de millions de personnes pour les profits des entreprises. Il n’a pris des mesures contre le virus que lorsque la situation était sur le point d’exploser, puis a levé les mesures de santé publique beaucoup trop tôt. On n’a fermé ni les entreprises non-essentielles ni les écoles. Toutes sont restées ouvertes à ce jour, même si le virus sévit chez les enfants et cause des dommages incalculables à long terme. »
Le Grand Soir publie un article remarquable de Philippe Belair sur « la dose de trop en Guadeloupe : « La dernière trouvaille magique de nos apprentis sorciers dirigeants est l’essai clinique à base d’ARN messager ou à vecteur viral – nouvelles biotechnologies ultra rentables financièrement mais nous plongeant dans l’inconnu sanitaire – que l’on nous a présenté comme étant la solution ultime à plus de 90% dès le début, puis à moins de 50% jusqu’à advenir juste une « protection des formes graves » et finalement mutant en obligation absolue pour les soignants et, de manière à peine voilée, habilement « conseillé » à tout un chacun.
Le problème est que, voulant aller trop vite pour imposer cette « nouvelle technologie vaccinale », les autorités de tous les pays occidentaux ont commis l’erreur d’interdire à la médecine de faire ce qu’elle sait faire depuis toujours, soigner. Nous faisons face à une véritable gestion idéologique tant sur le choix économique de la réponse thérapeutique que sur le choix des contraintes de mise en place pour faire passer la pilule. En Guadeloupe, la situation est bien plus complexe et noble que ne laisse entrevoir le mépris néocolonialiste au travers des propos qui nous qualifient de vodouïsants ou d’alcooliques pour expliquer notre rétivité. La situation est complexe parce que les événements sont multifactoriels, et noble parce que nous avons à faire à une population dans une rectitude qui surprend même les plus révolutionnaires. L’effet sidération terminé, l’ile a repris goût à la vie contre les pulsions de mort covidiennes nonobstant toutes les tentatives officielles de lui maintenir la tête sous l’eau.
Dans L’Humanité, Clément Viktorovitch le proclame : « La rhétorique est une arme nécessaire aux citoyens. Les citoyens sentent bien que le discours politique n’est pas transparent, qu’il peut être trompeur, que les hommes politiques disent davantage ce que les Français veulent entendre plutôt que ce qu’ils pensent. C’est la définition de la démagogie. Nous, citoyens, ne sommes pas à armes égales avec des hommes politiques entourés de communicants qui sortent souvent de grandes écoles et dont la production de discours est le métier. Le régime que l’on qualifie de démocratie est en fait partiellement démocratique et partiellement aristocratique : on a les mêmes chances de participer à une élection, mais pas les mêmes d’être élu. Et cette inégalité dans la compétition démocratique, c’est le discours. Sans un enseignement généralisé de la rhétorique, notre démocratie n’est qu’une aristocratie élective. »