Ras-le-bol de cette histoire de merde à la con qui a enchanté mon enfance de petit Blanc privilégié des corons du Pas-de-Calais !
Vous me trouvez grossier ? Je le suis. Mais moins que Walt Disney et que l’acteur Peter Dinklage. Préparant une nouvelle version de Blanche-Neige, Disney a décidé de supprimer les sept nains sur la suggestion de l’acteur (nain) Peter Dinklage, qui avait brillé dans Game of Thrones pour des cachets plus que substantiels. Il a déclenché l’ire de la corporation des acteurs nains qui ont vu disparaître sept possibilités de rôle et qui, eux, vivent assez modestement. Disney a, par ailleurs, décidé de supprimer le baiser final, qui serait un « viol ». La participation de l’actrice prévue, Rachel Zegler, est dans la balance car elle est jugée trop blanche alors que, d’origine colombienne et juive polonaise, elle est plutôt bronzatta, comme aurait dit Berlusconi. Quant aux frères Grimm, rien à cirer !
Ci-dessous, une analyse d’une de mes parentes qui a des enfants en âge d’aller voir la version originale du chef-d’œuvre ou, dans quelque temps, la resucée politiquement correcte.
Dès le début de l’histoire on nous présente la mère de Blanche-Neige qui fait un souhait : elle veut un enfant d’une couleur spécifique. Son souhait exhaussé, elle en meurt. Blanche neige n’est que le résultat des aspirations des autres. Une poupée. En d’autres termes, elle est, fondamentalement, la symbolique de la femme objet.
Aujourd’hui, les frères Grimm seraient sûrement pendus en place publique.
Si les magouilleurs du woke avaient au moins lu le conte originel, qui a déjà été énormément lissé par Walt Disney, ils en feraient des cauchemars. Á la base, Blanche-Neige est une petite fille qui n’est pas du tout d’accord pour faire le ménage mais, n’ayant d’autre choix que de se cacher, elle se fait réduire en esclavage par les 7 nains. Á noter que les 7 nains n’ont même pas d’identité. Ce sont juste des nains.
Ensuite elle se fait récupérer par un prince pédophile qui l’épouse sans lui demander son avis alors qu’elle a 7 ans !
La fin se termine par la mort de la belle-mère, torturée en place publique.
C’est un conte complètement ignoble. Comme la plupart des contes de fée. C’est comme ça.
L’histoire de Blanche-Neige est tiré d’une histoire vraie, celle de Maria Sophia Margaretha Catharina Freifraülein von Erthal, née en 1729. Son père était ministre des Affaires étrangères et jouissait d’une bonne réputation. Sa belle mère, Claudia Elisabeth Maria von Venningen, n’aimait que ses enfants, et se montrait odieuse avec ceux de son mari.
Inspirée par le palais des glaces de Versailles, elle offrit à son mari un miroir spectaculaire d’1m 60 de long, il y est inscrit une maxime. « C'est pourquoi on les appelle des miroirs “ parlants ”. Le médaillon en haut et à droite contient une indication très claire sur l’amour-propre. »
Maria est issu de Lohr, une région montagneuse avec des sentiers sauvages, et elle a emprunté un ancien sentier de montagne connu au XIVe siècle, qui s’appelait le sentier aux sept collines.
Là-bas, des mineurs extrayaient le cuivre et l’argent. Et c’était évidemment des personnes de petites tailles, ou des enfants qui faisaient ce travail pour réussir à se faufiler dans les galeries.
Mais il y a une autre théorie : Margaretha serait née, comtesse, en 1533. Sa belle-mère la détestait. Elle aurait vécu une histoire d’amour avec Philippe II d’Espagne, puis serait morte subitement, à 21 ans, probablement empoisonnée.
Quels films on aurait pu faire avec ces deux histoires !