Rébecca votera au second tour de l'élection présidentielle puisqu'elle aura 18 ans entre les deux tours. Elle a donc constitué le dossier idoine pour obtenir sa carte d'électrice. Avec beaucoup de soin – car elle a été piégée à de nombreuses reprises lors de la constitution de dossiers officiels la concernant – elle a bien veillé à mettre un accent aigu sur le premier “ e ” de son prénom.
Ça n'a pas raté : sur la carte d'électrice, on peut lire Rebecca et non Rébecca. Pourquoi ? Parce que l'employé qui s'est permis de corriger la propriétaire du patronyme a, qu'il ait vu ou non le célèbre film d'Hitchcock, choisi, consciemment ou inconsciemment, la graphie anglaise du prénom (ou italienne, à la rigueur).
Le plus drôle, c'est que le troisième prénom de ma petite dernière est Clémence, que l'employé du ministère de l'Intérieur n'a pas orthographié “ Clemence ”.
Décidément, le banquier éborgneur nous aura tout pris, même le nom des gens.
Ma nièce Évane (et non Euuuuuuvane) évoque à ce sujet le parcours du combattant de son mari Cyrille :
