Pour la municipalité écolo de Lyon, la ville de Lyon n’existe plus. Le département du Rhône non plus. La France encore moins.
Lyon n’est plus une ville, c’est une métropole. Au nom d’une synecdoque facile. En effet, la métropole de Lyon, ou encore le grand Lyon, ce n’est pas Lyon mais une collectivité créée en 2015 et comportant 59 communes regroupant 1 400 000 habitants.
La métropole de Lyon possède les compétences à la fois d’un département et d’une métropole. La commune de Lyon (37% des 1 400 000 habitants) est le siège de cette métropole.
Désolé, mais la métropole de Lyon est française. Pas « européenne ».
Nous sommes ici dans une phraséologie typiquement bruxelloise, avec des mots pleins d’emphase au service d’un discours creux (ou l’inverse, car tout se vaut).
La République française est constituée de citoyens égaux en droits. Elle est daltonienne car elle fait fi de la couleur. Elle ne connaît pas la diversité. Elle n’est pas un assemblage disparate d’individus différents subissant une injonction d’union. Dans un bureau de vote, il n’y a que des électeurs. Il n’y a pas de Blancs, de Noirs, de Jaunes et de Verts.
Quant au “ programme ” (« pour la démocratie, l’éducation, la citoyenneté, le climat l’égalité »), c’est un gloubi-glouba de bouillie dans la tête : un mélange de programme politique pour demain, de constitutionnalité, d’idéal républicain. Quant à être « tous unis pour le climat », je ne vois pas vraiment ce que cela veut dire. Á moins qu’à Lyon nous soyons capables de dicter notre volonté aux éléments naturels…