Courrier International a relevé la température record au Koweit de 52°. Cette température, mesurée à l’ombre, correspond à 70° au soleil, la plus élevée enregistrée cette année dans le monde. Dans le même temps, selon L’Obs, une forte quantité de neige est tombée en Bavière à quelques jours de l’arrivée de l’été.
Longue réflexion, dans Res Publica sur les suites de l’affaire des burkinis de Grenoble :
La nature de l’offensive islamiste contre la République par le biais des tenues prescrites aux femmes n’est pas une révélation : rappelons-nous l’affaire du foulard de Creil en 1989. Faudra-t-il renouveler le même long combat que celui qui a mené à la loi du 15 mars 2004 ? La situation n’est pas la même pour des raisons liées à la géopolitique de l’islamisme jusque dans ses manifestations terroristes, qui ont conduit dans notre pays, d’un côté au durcissement des positions sécuritaires extrêmes, de l’autre à l’adoption de stratégies plus souterraines et bien ciblées sur les angles morts des textes. Sans compter que la France constitue une cible de choix par son attachement aux principes laïques.
La première victoire des fondamentalistes de l’islam serait de parvenir à diviser non seulement le peuple, mais en outre les femmes, et de renforcer ainsi une domination masculine qui n’a point besoin de prétextes pour reprendre du poil de la bête !
Il faut reconnaître la nature politique de ce combat. Or, sur un sujet hautement inflammable en période électorale, les partis politiques, syndicats et mouvements féministes de la gauche se signalent à ce jour par un silence prudent sinon embarrassé !
Dans L’Obs, les dinosaures de Hollywood sont des « machines à fric du fond des âges. La saga des dinosaures a déjà réuni 5 milliards de spectateurs. Son sixième et dernier volet sera à coup sûr un des succès de l’été. Les films précédents ont rapporté suffisamment d’argent en trente ans pour combler le déficit d’un État africain. Les dinosaures sont des machines à fric : fabriqués par ordinateurs, tripotés par des programmes informatiques, incroyablement réalistes, ils sont la preuve (presque) vivante de l’invasion des effets spéciaux, créatures de métavers (univers virtuels) lâchés dans nos imaginations. »
Quand Joe embarque pour la première fois sur le Pride of Kent en 1998, il est âgé de 16 ans et rêve de devenir cuisinier. Une photographie prise à Douvres (Kent) cette année-là le montre souriant et fier en train d’exhiber, aux côtés de sa mère, un trophée récompensant le meilleur gâteau de Noël confectionné par un apprenti de la compagnie maritime P&O.
Vingt-quatre ans plus tard, le 17 mars 2022, en fin de matinée, Joe travaille toujours, coiffé de sa toque de cuisinier, à bord du Pride of Canterbury, lorsqu’un commando d’une quinzaine d’hommes portant des bottes de combat, des pantalons de treillis noir, des menottes accrochées à la ceinture et des blousons de sécurité jaunes lui intime l’ordre de débarquer. « Vous venez d’être licenciés ! » aboient les hommes de main à l’ensemble de l’équipage. Recruté par la société de sécurité privée Interforce, le commando agit pour le compte de la compagnie P&O Ferries. »