Dans Le Monde Diplomatique, le juriste Nils Melzer met en regard la manière dont les Britanniques ont organisé la captivité de Pinochet, pleine de douceur, et celle de Julian Assange, pleine de torture : "En tant que rapporteur spécial sur la torture, je suis mandaté par le Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour veiller au respect de l’interdiction de la torture et des mauvais traitements dans le monde, examiner les allégations de violation de cette interdiction et transmettre des questions et des recommandations aux États concernés en vue de clarifier les cas individuels. En enquêtant sur le cas de Julian Assange, j’ai trouvé des preuves irréfutables de persécution politique et d’arbitraire judiciaire, ainsi que de torture et de mauvais traitements délibérés. Les États responsables ont pourtant refusé de coopérer avec moi pour engager les mesures d’enquête requises par le droit international.
L’affaire Assange, c’est l’histoire d’un homme persécuté et maltraité pour avoir révélé les secrets sordides des puissants, notamment les crimes de guerre, la torture et la corruption. C’est l’histoire d’un arbitraire judiciaire délibéré dans des démocraties occidentales qui tiennent par ailleurs à se présenter comme exemplaires en matière de droits humains. C’est également l’histoire d’une collusion délibérée des services de renseignement dans le dos des Parlements nationaux et du public. C’est enfin l’histoire de reportages manipulés et manipulateurs dans les grands médias aux fins d’isoler, de diaboliser et de détruire délibérément un individu particulier.
Dans une démocratie régie par l’État de droit, tout le monde est égal devant la loi. En substance, cela signifie que des cas comparables doivent être traités de la même manière. Comme Assange aujourd’hui, l’ex-dictateur chilien Augusto Pinochet fut placé en détention extraditionnelle britannique, du 16 octobre 1998 au 2 mars 2000. L’Espagne, la Suisse, la France et la Belgique voulaient le poursuivre pour torture et crimes contre l’humanité. Comme Assange aujourd’hui, Pinochet se décrivait alors comme « le seul prisonnier politique de Grande-Bretagne »."
Dans le Grand Soir, Théophraste R. rappelle quelques vérités pleines de bon sens à propos de Taïwan : " Jusqu’à ce que De Gaulle provoque un « séisme diplomatique » en décrétant (1964) que l’ONU devait accueillir en son sein l’immense Chine continentale et non pas son appendice Formose (Taïwan), le monde entier admettait que Formose était un bout de la Chine, capable même de la représenter tout entière.
Aujourd’hui, des séparatistes taïwanais et les Etats-Unis nous chantent que Taïwan n’est certes pas une terre chinoise.
Le 2 août, la Présidente de la Chambre des représentants états-unienne, Nancy Pelosi s’est rendu à Taïwan malgré l’opposition et les mises en garde des autorités chinoises. Si la Chine proteste, ne lisez pas en quels termes. Sachez seulement que « Pékin, furieux, menace et montre ses muscles ».
Peut-on, sans être un « idiot utile » alléguer que Taïwan (que le général MacArthur appelait le « porte-avions insubmersible »), île distante de 130 km de la mère patrie, serait un excellent port pour les navires de guerre états-uniens qui patrouillent dans les parages, à près de 13 000 km de Washington ?"
L'Humanité revient sur la disparition du timbre rouge :
Disparition du timbre rouge : postiers et usagers trinquent. Alors que la direction de La Poste a annoncé la dématérialisation de cette vignette, sous couvert de mieux répondre aux besoins des usagers, les syndicats alertent sur cette numérisation forcée et les restructurations à venir.