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17 septembre 2022 6 17 /09 /septembre /2022 05:01

Un texte de Jason Lapointe (sur Facebook), à prendre avec une pincée de sel, mais qui comporte pas mal de vérités.

 

Selon plusieurs spécialistes, tous les enfants qui sont nés dans les années 50, 60 , 70 et même 80 jusqu'à 1987, ne devraient pas avoir survécu.

 

Nos lits étaient multicolores avec des peintures contenant du plomb ou d’autres produits toxiques. Il n’y avait pas de sécurité enfant sur les armoires et les bouteilles de médicaments. Nous pouvions faire du vélo sans casque. Nous buvions de l’eau à même le tuyau d’arrosage, pas d’une bouteille stérile. Nous mangions des petits gâteaux, du pain et du beurre. Nous buvions des sodas qui contenaient beaucoup de sucre. Mais nous n’étions pas en surpoids parce que nous étions toujours en train de jouer à l’extérieur.

Nous quittions la maison le matin et nous passions la journée dehors, tant que nous étions rentrés lorsque les lumières des lampadaires s’allumaient. Personne ne pouvait nous rejoindre, et ce, toute la journée. Des smartphones ? Nous n’avions même pas de cellulaire ! Pas de Playstation, pas de Xbox, pas de centaines de chaînes sur la télévision, pas de laptop, pas de tablette. Notre Facebook, c’était vraiment un visage et un livre. Nous avions des amis. Il fallait aller dehors pour les retrouver. Nous jouions au ballon et il arrivait parfois que le ballon nous fasse mal.

Nous sommes tombés d’un arbre, nous avons été coupés, nous nous sommes cassé des os et des dents et il n’y avait aucune poursuite pour ces incidents. Personne n’était responsable à part nous. Vous vous souvenez des accidents ? Nous avions des bagarres, nous nous donnions des coups de poings, nous avions un œil au beurre noir et nous avons appris à surmonter tout cela.

Nous inventions des jeux avec des bâtons et des balles. Nous pouvions sortir à pied ou en vélo pour aller chez un copain, même s’il habitait à plusieurs kilomètres, frapper à sa porte ou simplement rentrer chez lui pour l’inviter à jouer avec nous. Nous avions des épreuves de sélection et ce n’est pas tout le monde qui faisait partie de l’équipe. Ceux qui n’étaient pas choisis devaient apprendre à gérer leur déception.

Certains étudiants étaient moins bons, ne réussissaient pas un examen et devaient refaire la même année scolaire. Les tests n’étaient pas adaptés à qui que ce soit, peu importe la raison. Nous étions responsables de nos actions. Nous savions qu’il y aurait des conséquences. Des parents qui nous sortent du trouble quand nous avions fait quelque chose de mal à l’école ou aux yeux de la loi ? C’était du jamais vu ! Ils étaient toujours du bord de l’école ou de la loi ! Imaginez ça !

Nous sommes devenus des adultes capables de prendre des risques, des inventeurs, des entrepreneurs. Nous avions la liberté, l’échec, le succès et la responsabilité. Nous avons appris à gérer tout cela !

Les jeunes, inspirez-vous de ça pour la nouvelle année.

 

Comment avons-nous fait pour survivre ?
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commentaires

A
C'est vrai et en même temps peut-on tirer une conclusion ou une morale ?<br /> Ces enfants des années 50 ce sont les vieux d'aujourd'hui et ces vieux d'aujourd'hui ont été en majorité les premiers à se précipiter en colonne et à la queue leu leu dès l'ouverture des centres de vaccination Covid. Ils sont aussi les premiers à réclamer des contraintes pour les enfants d'aujourd'hui et pour la société en général puisqu'ils votent massivement pour ceux qui proposent et étendent le contrôle général. On voit bien que ces enfants aventureux sont devenus des vieux cons rêvant de sécurité et d'autoritarisme.<br /> Bof, c'est un mouvement pas très nouveau puisque déjà Brel l'avait déjà mis en chanson dans ces bourgeois.<br /> Ce constat entre les enfants que nous étions et ceux d'aujourd'hui on le fait souvent, ne serait-ce qu'à travers prosaïquement la comparaison qui nous vient lorsque nous pensons à nous-mêmes enfant et en constatant ce que sont nos petits enfants. <br /> Personnellement je n'arrive pas à choisir et je suis conduit à prendre les choses telles qu'elles sont aujourd'hui comme un moindre mal compte tenu du contexte actuel et en relativisant les qualités du passé. Ainsi du passé, s'il est vrai qu'il avait souvent l'esprit et la forme de " La guerre des boutons ", si les écoliers de Doisneau avaient cette innocence qui nous font rêver, il y avait bien aussi cette liberté subie par des centaines d'enfants cherchant simplement de survivre. Je pense à d'autres photos de gamins en guenilles et posant pourtant souriant. Le spectacle n'en est que plus douloureux.<br /> Cette inflation de la protection me fait penser aux murs anti tsunami construits au Japon, sur plusieurs kilomètres et haut de 11m. Avant lorsque les vieux du coin s'attablaient a une terrasse ils avaient une vue sur la mer et jusqu'a l'horizon, aujourd'hui ils ont une vue sur un mur en béton, mais ils sont théoriquement protégés du prochain Tsunami. Comme derrière les terres s'élèvent en collines, je me suis dit que peut-être on aurait pu déplacer le village sur ces hauteurs pour le même investissement tout en gardant le bonheur du paysage naturel.<br /> Pour revenir sur les enfants je reconnais que si j'ai connu enfant, moi aussi, des absence du domicile sans contrôle parentale pointilleux j'ai été et je suis incapable de faire de même avec mon petit-fils. Ce n'est pas très original car aujourd'hui peut-on faire autrement ? le siège auto pour bébé et enfant que nous n'utilisions pas pour nos enfants, ne l'utiliserions-nous pas aujourd'hui pour nos petits-enfants ? <br /> Maintenant un gros bémol : les parents de ces enfants, c'est-à-dire nos enfants sont souvent des sacrés emmerdeurs pour ceux qui sont chargés de leur enseignement et souvent ils se pensent plus protecteurs et donc plus aimants que nous ne l'aurions été pour eux ou que nos parents ne l'ont été pour nous.<br /> Alors du temps de l'enfant de Mme Bovary pour lequel elle manifeste une indifférence dont l'excès est sans doute extrême mais qui révèle également la place occupée en ces temps-là par l'enfant à celui qu'il occupe inversement et excessivement aujourd'hui il peut y avoir des choix raisonnables. <br /> Une dernière remarque : nos parents, contrairement à nous, se sont jamais inquiétés de savoir si nous ne nous ennuyions pas dans nos temps libres.
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