Suite à l’attribution du Prix Nobel de Physique au chercheur français Alain Aspect, le site Communistes Hebdo relève que : « Tout ce travail a été tiré par des motivations fondamentales, la compréhension de la nature de la physique quantique, même si aujourd’hui on en voit des applications en termes de cryptographie inviolable, ou pour les ordinateurs quantiques. Le prix Nobel vient témoigner du haut niveau de la recherche en France sur l’optique quantique, 10 ans après celui qui avait été décerné à Serge Haroche pour ses recherches sur les atomes froids et leur couplage avec les photons.
Il est intéressant de noter que les travaux ainsi récompensés ont été menés avant 2009, date à laquelle le couple Sarkozy/Pécresse, prétextant une soi-disant faiblesse de la recherche française, la transformait de fond en comble pour la diriger vers la compétitivité des entreprises, quitte à sacrifier une grande partie de la recherche fondamentale. Ainsi ont été instaurés le fléchage généralisé, la concurrence entre équipes et individus, alors que ce qui faisait l’atout de la France c’était son système collectif de recherche. Cette politique a été poursuivie sous les quinquennats de Hollande et Macron …elle est toujours en vigueur.
Selon le New York Times, Les États-Unis transforment Taïwan en « dépôt d'armes géant » : « Alors même qu'il intensifie sa guerre contre la Russie en Ukraine, Washington se prépare de plus en plus ouvertement et de manière provocante à une guerre avec la Chine au sujet de Taïwan. La semaine dernière, un article du New York Times intitulé « US aims to turn Taiwan into giant weapons depot » (Les États-Unis visent à transformer Taïwan en dépôt d'armes géant) révèle l'ampleur de la planification et des préparatifs militaires en cours pour transformer Taïwan en une caserne lourdement armé, alors que l'administration Biden incite Pékin à déclencher une action militaire. »
Selon Bernard Teper dans Res Publica, la gauche se divise dans des stratégies perdantes face à la progression de l’extrême droite en Europe : « Un autre phénomène est nocif pour la gauche, c’est la croyance au fait que la guerre fait partie du passé, que l’Union européenne est là pour nous sauver. Pourtant les 200 000 morts dans l’explosion de l’ex-Yougoslavie n’ont pas suffi pour que la gauche comprenne dans sa majorité que la guerre n’est que la continuation de la politique par d’autres moyens (rappelez-vous le bombardement de l’OTAN sans accord de l’ONU dans l’ex-Yougoslavie). Qu’il faut à côté de la lecture des grands ancêtres de la gauche, lire aussi Sun Tzu, Machiavel et Clausewitz. Car sinon, la gauche, et y compris les extrêmes gauches, continueront à voir passer les trains comme des soumis aux impérialismes. Pourtant dans notre imaginaire, nous avons le Conseil national de la Résistance (CNR) qui a marqué une autonomie au sein des alliés et qui nous a sauvés de l’Amgot étasunien et permis la grande création de la Sécurité sociale avec ses quatre conditions révolutionnaires aujourd’hui détruites. Force est de constater que les droites européennes ont choisi rapidement l’alignement sur l’OTAN y compris l’Allemagne en privilégiant le moyen terme à ses intérêts court-terme. Et comme la gauche ne développe aucun discours de positionnement politique sur les guerres en dehors d’un « campisme » flou, elle apparaît beaucoup moins crédible.
Enfin, Le Grand Soir révèle que dans certaines de nos écoles, des policiers enseignent la répression à des enfants de 10 ans : « Des coups de matraque, des gilets pare-balles, des entraînements au tir… pour des enfants de CM1 et CM2, âgés d’une dizaine d’années ! La scène, tout simplement ahurissante, a eu lieu en France, à Saint-Denis le 27 septembre dernier. Des élèves de primaire de l’école Paul Langevin ont participé à une journée présentée comme « sportive citoyenne ». Elle était animée par une association, ou plutôt un lobby policiers baptisé « Raid Aventure ». En réalité, il s’agissait d’une initiation à la répression, un endoctrinement d’enfants aux violences d’État. Les élèves ont pu enfiler des casques, donner des coups de tonfa, prendre une arme en main… En présence de policiers, sans que les parents n’aient été informés.
Des parents d’élèves ont protesté publiquement, par une lettre ouverte adressée au maire de la ville, à l’inspecteur d’éducation et au préfet. Ils expliquent que « sur le temps scolaire, nos enfants ont été emmenés par l’école à une journée présentée très brièvement comme “sportive et citoyenne” [...]. » Tous ont été scandalisés par « le retour des enfants à l’issue de cette journée » : cet « atelier » n’avait rien de « citoyen » : « les enfants ont été déguisés en policiers et équipés d’une matraque, voire d’un gilet pare-balle, et encouragés à courir, d’autres ont été entraînés à tirer avec des pistolets laser. L’atelier consacré aux premiers secours n’était pas en service. Et les élèves n’étaient même pas accompagnés d’un enseignant ! » Pour couronner le tout, « des policiers ont demandé et noté sur leur portable le nom, l’âge, voire l’adresse de certains enfants. »