La revue Communistes dresse le bilan après100 jours d’attaques israéliennes à Gaza :
L'agression israélienne en cours contre Gaza depuis le 7 octobre a fait au moins 24 285 morts, dont plus de 70 % de femmes et d'enfants, 61 154 blessés et plus de 8 000 personnes sont toujours portées disparues sous les décombres en plus des destructions massives des biens et des infrastructures.
Parmi les victimes figurent 7.000 femmes et 10.300 enfants. Les journalistes, les professionnels de santé, le personnel de l’ONU, les étudiants, les enseignants et les administrateurs n’ont pas été épargnés : plus de 100 journalistes, 373 agents de santé, 148 employés de l’ONU, 4 257 étudiants et 227 éducateurs ont perdu la vie.
350 000 patients chroniques sont sans médicaments dans la bande de Gaza.
Un récent rapport de l’organisation britannique « Save the Children » (Sauvez les enfants) souligne qu’au moins 10 enfants perdent un membre chaque jour à Gaza. La plupart des chirurgies pédiatriques sont réalisées sans anesthésie en raison du manque de fournitures médicales essentielles.
Le Monde cite Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne : « Nous pensons qu’une solution à deux États [israélien et palestinien] doit être imposée de l’extérieur pour ramener la paix. Même si Israël réaffirme son refus et, pour l’empêcher, il est allé jusqu’à créer lui-même le Hamas ». Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien pour tenter d’affaiblir l’Autorité palestinienne du Fatah. Mais si nous n’intervenons pas fermement, la spirale de la haine et de la violence se poursuivra de génération en génération, de funérailles en funérailles », a-t-il ajouté.
Le Grand Soir reprend une interview de Yasser Arafat publiée en 1982 dans la Revue d’Études Palestiniennes :
Ce terme de “ terrorisme ” dont les médias inféodés au sionisme nous taxent ne nous fait pas peur, notamment lorsqu’il est employé par des forces qui ont colonisé les peuples pendant des centaines d’années et qui ont qualifié de “ terroristes ” les mouvements de libération nationale quand ils luttaient contre l’occupation, le terrorisme et la discrimination raciale jusqu’à obtenir l’indépendance, comme ce fut le cas en Rhodésie-Zimbabwe.
C’est une accusation éculée. Elle constitue implicitement une insulte à la plupart des peuples dont les représentants siègent aujourd’hui à l’Assemblée générale de l’ONU.
Qui menacent qui ? Les Israéliens avec leurs F.16, leurs bombes nucléaires et les armes destructrices les plus modernes de l’arsenal américain, ou les défenseurs de la liberté, les résistants à l’occupant et ceux qui désirent vivre en paix dans leur patrie, libres et indépendants ?
Le Monde rappelle comment fonctionne l’enseignement privé :
Il existe quatre types d’enseignement privé en France :
- l’enseignement par la famille, souvent appelé « l’école à la maison » ;
- les établissements privés hors contrat, qui ne bénéficient d’aucune subvention de l’Etat et sont donc plus libres dans leur enseignement ;
- le « contrat simple », qui ne concerne que les maternelles et l’élémentaire ;
- et, enfin, les établissements privés sous « contrat d’association avec l’Etat », qui permet de recevoir des subventions publiques sous plusieurs conditions.
L’Humanité revient sur la création du mythique « Mac » en 1984 : Dès l’origine du projet, lancé en 1979 au sein d’Apple – entreprise créée le 1er avril 1976 qui est encore loin du Gafam que l’on connaît aujourd’hui, avec une capitalisation boursière (3 000 milliards de dollars en juin 2023) qui dépasse le PIB de certains États –, l’objectif est de produire une machine qui sera utilisable par le cadre qui ne souhaite pas comprendre l’informatique, mais l’utiliser.
Ce que propose Apple avec le Macintosh, c’est moins l’entrée dans l’ère de l’intelligence assistée par ordinateur que l’avènement d’une discipline au sens que lui donne le philosophe Michel Foucault. Cette discipline est certes accessible et parfois amusante, mais elle a tout du pacte faustien auquel nous devons désormais nous soumettre.
Il n’en reste pas moins que cette machine a constitué un point de bascule. Ce ne sont pas ses caractéristiques techniques modestes, son patron adulé ou encore le génie d’une campagne promotionnelle qui nous convainc de la défaite de Big Brother au moment même où il s’apprête à triompher qui font du Macintosh une machine importante, mais sa capacité à rendre désirable l’informatique hors du cercle des informaticiens.
Dois-je préciser que j'ai conservé mon premier Mac, en photo ci-dessus ? On s'attache…