Le site Communistes Hebdo recommande chaudement d’organiser la résistance face à la politique d’austérité : « Face à une croissance en berne (entre +0,1 % et +0,2 %) au premier trimestre selon la Banque de France, le ministre de l’Économie et des Finances annonce 10 milliards d’euros d’économie. La moitié des économies, soit cinq milliards d’euros, devront être trouvés sur le budget de fonctionnement de tous les ministères. Des milliards manquent déjà pour l’hôpital public, le système de santé est en train de s’effondrer ! Austérité à tous les étages et coup de rabot dans les budgets. Plusieurs coupes « sociales » seront concernées notamment : les aides à la rénovation énergétique seront largement rabotées. MaPrimRénov’ passera de 3,5 milliards d'euros en 2023 à 4 milliards cette année, loin des 5 milliards d’euros envisagés alors que 12 % des ménages souffrent de précarité énergétique, 7 millions de logements sont des passoires thermiques....
Le Grand Soir reprend un entretien d’Henri Alleg datant de 2004 dans lequel il expliquait que les tortionnaires étasuniens en Irak avaient été « les élèves des militaires colonialistes français de la guerre d’Algérie » : Les colonialistes français ont véritablement été des professeurs de torture tant en Amérique latine qu’en Afrique du Sud. Là, ils ont été recrutés, avec l’accord des autorités françaises, pour jouer le rôle d’« enseignants » en répression, tout particulièrement lors d’interrogatoires avec torture. Et effectivement, ce qui se passe en Irak est une version de ce qui s’était déjà passé en Algérie et dans d’autres pays, non seulement dans ceux où la guerre se déroulait, mais aussi dans tous ceux qui étaient sous domination coloniale.
Évidemment, pendant les guerres coloniales, tant au Vietnam qu’en Algérie, les tortionnaires français ont été les professeurs des officiers étasuniens en matière d’interrogatoires et de tortures. Cet enseignement était dispensé aux États-Unis mêmes, notamment à Fort Bragg, la plus grande base d’entraînement de commandos au monde, située en Caroline du Nord et renommée Fort Liberty en 2023, (sic) ainsi qu’en Amérique latine. »
Selon L’Humanité, le Chili suit un modèle de développement écocide qui favorise les incendies : « Changement climatique, mauvaise planification urbanistique, faute de négligence ? Pour certains collectifs écologistes locaux, la responsabilité des incendies qui ont furieusement frappé la région de Valparaíso est surtout à imputer au modèle agro-industriel prédominant, dont l’impact écologique dévastateur est dénoncé depuis plusieurs années. Le bilan est de 132 morts, 7 000 habitations détruites, plus de 8 500 hectares ravagés par le feu. Alors que près d’un tiers des dégâts sont à déplorer dans des zones urbaines ou péri-urbaines, majoritairement habitées par des populations à très faibles revenus, les premières estimations indiquent que la reconstruction pourrait prendre jusqu’à cinq ans.
Selon Le Monde, l’Ukraine effectue un travail d’enquête sans précédent sur des milliers de crimes de guerre : 120 000 enquêtes, 40 000 scènes de crimes. Alors que les combats font rage et que nul n’entrevoit d’issue au conflit armé, l’Ukraine continue à mener tambour battant son combat pour la justice. Jamais un pays n’avait ainsi, dans l’histoire contemporaine, tenté d’enquêter à chaud, dès les premières semaines de l’invasion russe, sur chaque crime et chaque violation du droit international humanitaire.
L’Obs nous rappelle d’où viennent les index à la fin des livres : « Personne ne se donne la peine de le lire. À peine le feuillette-t-on, d’un doigt négligent ou pressé. Il existe depuis 800 ans, a pris son essor avec l’invention de l’imprimerie, organise un monde chaotique, collectionne les noms de lieux, les concepts, les noms, les objets. Il est l’abstraction pure. Il est un enfant de l’âge du codex, pas de l’ère des rouleaux. Dennis Duncan, professeur à Oxford, retrace toute l’histoire de cette étrange manière de repérer les mots, et assure, avec Jonathan Swift, que l’index permet de parcourir un livre en partant de la fin, si on le désire. On le désire rarement.
Pourtant, il fait partie intégrante de notre vie, sur papier ou dans l’univers numérique. C’est une architecture codifiée : un index doit indiquer un mot, et renvoyer à une page. L’un sans l’autre est aussi utile qu’un vélo sans roues, écrit Duncan. Depuis le Moyen Âge, cet outil de connaissance a imposé sa présence, malgré des soupçons d’utilisation hérétique. Ainsi, en 1534, John Marbeck, choriste de la St George Chapel de Windsor, a failli se retrouver au bûcher pour avoir compilé une table de concordance de la Bible (en langue vulgaire).
PS : TRENTE ESPAGNOLS ET MOI