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5 août 2024 1 05 /08 /août /2024 05:01

Pour Mediapart, Lucie Castets cherche la clé pour gouverner.

Autour de Lucie Castets, une équipe de proches et les partis du NFP s’organisent pour pousser sa nomination comme première ministre. Même si Emmanuel Macron y consentait, les défis structurels d’un gouvernement minoritaire de gauche restent entiers.

 

Mais dix jours ont passé et l’Élysée n’a montré aucun signe d’ouverture. Non seulement la « trêve » proclamée par Emmanuel Macron est insincère, puisque des décisions sont prises bien au-delà des affaires courantes, mais son entourage a fait dire au Monde que le président réfléchissait à un autre scénario, autour d’« un homme ou [d’]une femme, consensuel(le), qui plaise à la gauche comme à la droite tout en offrant “un parfum de cohabitation” ».

 

Un « déni » dénoncé par de nombreux responsables du NFP, et même une « entreprise de sabotage » selon la secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier. « On sait que des réunions interministérielles se tiennent pour préparer une politique d’austérité comme on en a rarement vu, s’explique-t-elle auprès de Mediapart. Il cherche à faire obstruction à toute forme de changement. »

 

« Pour sortir de la crise politique et institutionnelle que vous avez choisi d’ouvrir […] et respecter le verdict des urnes, vous n’avez pas d’autre choix que de nommer Lucie Castets première ministre », martèle une récente tribune d’élu·es et de personnalités du monde associatif et intellectuel. Mais en pleine torpeur estivale, et alors que l’attention est braquée sur les Jeux olympiques, que peuvent faire la gauche et sa candidate face à la sourde oreille élyséenne ? 

 

 
Revue de Presse 521

Dans Le Grand Soir, Viktor Dedaj s'intéresse à la sodomie comme arme dans l'armée israélienne :

 

L’annonce de l’arrestation de neuf soldats de l’armée la plus morale du monde pour la torture collective, notamment par sodomie, d’un prisonnier palestinien (parmi d’autres) a pu choquer plus d’un. Mais après un moment de flottement, les choses sont rentrées dans l’ordre lorsque des Israéliens patriotes ont envahi les bases militaires, avec le soutien d’au moins deux ministres en exercice, pour obtenir leur libération - démontrant ainsi que dans la plus grande démocratie du Moyen-Orient, on ne persécute pas impunément des héros.

 

Il convient d’entrée de préciser que la sodomie dont il est question ici est celle pratiquée en milieu carcéral et ne doit pas être confondue avec l’acte sexuel entre adultes consentants.

 

Cette confusion levée, il faut comprendre que, dans la plus grande démocratie du Moyen-orient, la sodomie en milieu carcéral est une des pratiques très répandues et constitue un élément important de la culture locale. Un minimum de respect s’impose donc pour cette tradition vivante, toujours exécutée selon les règles du vivre-ensemble et même du savoir-vivre si chers aux pays civilisés.

 

D’abord, ce rituel n’est pas exécuté n’importe comment, ni sur n’importe qui ou quoi. Pour être kasher, la sodomie doit être effectuée de préférence sur un animal (chèvre, Palestinien, chameau), et à l’aide d’un objet contondant ou directement à l’aide d’un appendice sexuel lorsque l’auteur en est pourvu. Les séances de sodomie peuvent être exécutées en groupe pour renforcer les liens sociaux dans une équipe ("team building").

 

On notera que ce rituel est pratiqué le plus souvent dans le cadre discret d’une cellule de prison. Mais, à l’instar du viol plus, disons, traditionnel, cette pratique est symboliquement relayée par la tradition orale et dans le discours public, notamment par des références omniprésentes dans les insultes/menaces formulées par les sionistes sur les réseaux sociaux.

 

Une culture prégnante, donc, qu’il convient de respecter. Arrêtons donc de tout politiser. La plus grande démocratie du Moyen-Orient mérite notre respect.

 

Sinon, comme me l’a récemment rappelé un sioniste passablement énervé, ils vont me défoncer l’anus et me faire saigner à mort. J’ai quand même répondu qu’il faudrait d’abord m’inviter à dîner. Non mais.

 

 

L'Obs revient sur une page douloureuse de la colonisation française, jamais refermée. Six tirailleurs sénégalais reconnus « morts pour la France », 80 ans après le massacre de Thiaroy.

 

Cette reconnaissance est un geste mémoriel inédit dans ce dossier douloureux de l’histoire franco-sénégalaise. Quatre-vingts ans après, le massacre par l’armée française de dizaines de soldats africains continue de hanter le Sénégal. Cette décision historique n’a pas convaincu Dakar, qui reproche à Paris d’avoir « fixé unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés » et l’invite à « revoir ses méthodes ».

Cette mention de « Morts pour la France » a été attribuée par une décision datée du 18 juin à ces six tirailleurs par l’Office national français des Combattants et des Victimes de Guerre (ONaCVG). Elle concerne quatre tirailleurs originaires du Sénégal, un de Côte d'Ivoire et un du Burkina Faso.

Dakar reproche à Paris une décision prise « unilatéralement ».

Cette décision a suscité l’ire du Premier ministre sénégalais, pour qui la France « ne pourra plus ni faire ni conter seule ce bout d’histoire tragique »« Ce n’est pas à elle de fixer unilatéralement le nombre d’Africains trahis et assassinés après avoir contribué à la sauver, ni le type et la portée de la reconnaissance et des réparations qu’ils méritent », a déclaré Ousmane Sonko sur les réseaux sociaux, signant son message comme chef du parti Pastef-Les Patriotes et non du gouvernement.

 

Au matin du 1er décembre 1944, au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, des troupes coloniales et des gendarmes français avaient tiré sur ordre d’officiers de l’armée française sur des tirailleurs rapatriés qui réclamaient leurs arriérés de solde. Le traumatisme et le souvenir de ce massacre sont toujours vifs au Sénégal et sur le continent africain.

 

 

Revue de Presse 521
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commentaires

A
Le JDD titre : " Lucie Castets à Matignon ? Un scénario «extravagant» pour Emmanuel Macron "<br /> Cet individu ne peut pas s'empêcher d'être méprisant. C'est le mépris fait homme.<br /> Comme ce sentiment est indissociable de la vanité et de l'absence de doute sur soi il n'y a pas de limite à tout le bien qu'il pense lui.<br /> Il n'arrive pas à imaginer la détestation qu'il provoque et même la haine. Ainsi une femme âgée qui pourtant avait tout de raisonnable me confiait : il faudrait que quelqu'un le tue. Quelques jours plus tard un homme tout aussi âgé, d'origine allemande mais installé en France depuis le années 60 me disait la même chose.<br /> Il aura tout dégradé même sa fonction quand on le voit debout gesticuler dans les tribunes à l'arrivée de Léon marchand. <br /> À propos de la Palestine les interventions d' Agnès Levallois Vice-présidente de l’iReMMO sont toujours intéressantes et éclairantes comme l'interview qu'elle a accordée il y a 4 jours sur France Info. De plus son ton mesuré donne du crédit à ses descriptions de la situation actuelle.https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/proche-orient-il-n-y-a-plus-de-negociation-possible-apres-la-mort-d-ismail-haniyeh-estime-une-specialiste-de-la-region_6660123.html
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