On connaît bien le destin héroïque et tragique de Salvador Allende, celui que
Pompidou nomma, après le coup d'État militaire, "le docteur Allende", comme si ce dernier n'avait pas été élu démocratiquement par le peuple chilien.
Quand l'armée commença à bombarder le palais présidentiel, Allende refusa de fuir à l'étranger comme le lui proposait la junte. Lorsque la charge finale fut sonnée, il se tua d'une rafale en pleine tête avec le pistolet-mitrailleur offert par Fidel Castro.
Sa fille Beatriz continuera le combat politique depuis son exil à Cuba. Elle se brûlera la cervelle le 10 octobre 1977 à La Havane, à l'âge de 40 ans. Laura, la sœur du président, finira elle aussi sa vie à Cuba, où, atteinte d'un cancer, elle se défenestrera à 69 ans.
On notera, car ce n'est pas très connu, que dans les semaines qui ont précédé le coup d'État proprement dit, la franc-maçonnerie du monde entier tenta une médiation entre Allende et Pinochet, ces deux hommes étant tout deux "frères".
(Pudor).
La dépouille du président Allende