Pour Jean-Emmanuel Ducoin, dans son blog, “ les sondages restent l’une des armes des puissants ; pour une fois, utilisons cette force jadis à leur disposition pour la retourner contre eux !
Dorénavant, plus personne ne nie que ce vent porteur modifie en profondeur le sens d’une campagne en pleine ligne droite, ce que nous observons autour de nous quotidiennement. Même Les Echos s’inquiètent du « risque Mélenchon » et des conséquences de son élection « sur les marchés ». C’est bon signe, la peur change de camp. Ce projet en question, qui « fait société » en incluant une révolution citoyenne, n’est pas qu’une affaire technique. Nous parlons là d’une visée, de critères d’évaluations, d’une mise en commun, d’une démocratie d’implication, bref, d’une méthode pour y parvenir autour d’une nouvelle République. Ne l’oublions pas : la bataille d’idées se gagne dans la capacité à mobiliser les familles politiques en leur noyau, et pas sur leur marge. ”
Les chasseurs d'Alaska, comme l'ont relevé les médias du monde entier, peuvent remercier Donald Trump. Le nouveau président vient de révoquer les lois prévues par son prédécesseur pour protéger la vie sauvage. Désormais, ils ont le droit de tirer sur les ours en pleine hibernation et d'utiliser des avions ou des hélicoptères pour repérer leur cible.
Pour Bernard Cassen, dans Mémoire des Luttes, Donald Trump s’inscrit dans une grande tradition étasunienne de pragmatisme qu’avait fort bien décrite Ulysses Grant, président des États-Unis de 1869 à 1877 : « Pendant des siècles, l’Angleterre s’est appuyée sur la protection, l’a pratiquée jusqu’à ses plus extrêmes limites, et en a obtenu des résultats satisfaisants. Après deux siècles, elle a jugé commode d’adopter le libre-échange, car elle pense que la protection n’a plus rien à lui offrir. Eh, Messieurs, la connaissance que j’ai de notre pays me conduit à penser que dans moins de deux cents ans lorsque l’Amérique aura tiré tout ce qu’elle a à offrir, elle adoptera aussi le libre-échange ».
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis ont imposé directement ou indirectement le dogme libre-échangiste à la partie du monde qu’ils contrôlaient. Les traités européens sont un pur produit de cette logique. Mais les temps ont changé et, pour Washington, la ligne officielle est désormais le protectionnisme. Jusqu’au prochain revirement, quand les circonstances l’exigeront… Paralysée par ses certitudes quasi-religieuses, l’UE assiste passivement à ce va et vient, comme les vaches regardent passer les trains… ”
Le président américain Donald Trump voue une vraie grande passion au le golf, et elle coûte très cher aux contribuables étasuniens. Selon 20 Minutes, le montant dépensé depuis le début de son mandat est estimé à 20 millions de dollars. Il a notamment passé plusieurs week-ends à Mar-A-Lago (Floride). Au total, il s’est adonné à sa passion durant neuf des dix derniers week-ends.
Depuis le début de son investiture, Donald Trump a joué 18 % du temps au golf, ce qui est bien plus que Barack Obama. Vanity Fair indique que s’il continue à ce rythme, le train de vie des Trump pourrait représenter un coup d’un milliard de dollars d’argent public durant son mandat.
Avant d’arriver au pouvoir, Donald Trump avait pourtant longtemps critiqué son prédécesseur sur son temps passé à manier le club. « Le président Obama n’est pas occupé à parler de la Syrie au Congrès… Non, Monsieur joue au golf… », avait-il tweeté en 2013. Il lui reprochait même de passer ses vacances d’hiver dans l’État d’Hawaii, son île natale.
L’Obs nous indique que le directeur du Budget du président Donald Trump a lancé un appel inhabituel au grand public : quelles administrations souhaitez-vous réformer, voire éliminer ?
Dans un formulaire sur le site de la Maison-Blanche, un menu déroulant propose la liste des 20 grands départements et agences du gouvernement fédéral, de la CIA au ministère de l'Agriculture, ainsi que plus d'une centaine de directions à l'intérieur de ces départements, par exemple l'administration de l'inspection des grains, précédés de la question suivante : « Quelle agence voudriez-vous réformer? »
Le formulaire se poursuit sous la forme d'un appel aux suggestions pour réorganiser l'Etat fédéral. Mick Mulvaney, le directeur du Budget dont l'agence figure elle-même dans la liste, en appelle à tous ceux qui ont « déjà eu à faire avec l'Etat fédéral, que vous ayez eu des expériences bonnes ou mauvaises sur la façon dont l'Etat vous a aidés ou pas ».