Je reprends ici une article de Laure Daussy publié dans Charlie Hebdo du 1er mai 2019. Faut-il préciser que, comme beaucoup d'autres, je suis un, ancien de l'UNEF, effaré. De mon temps (oui, je sais, un demi-siècle), l'UNEF était un syndicat qui faisait du syndicalisme en s'efforçant de fédérer les étudiants de gauche. Aujourd'hui, l'UNEF-Sorbonne fait interdire une pièce d'Eschyle.
" La honte ", " On est en colère ", " Ils sont débiles " … Quand on fait parler des anciens de l’Unef sur la nouvelle génération, on prend la mesure de la fracture. Entre la demande d’annulation de la lecture du texte de Charb et l’élection d’une porte-parole voilée en 2018 ou encore l’interdiction de la pièce Les Suppliantes à la Sorbonne cette année, l’Unef affiche des prises de position en opposition totale avec son histoire laïque et universaliste. Plusieurs anciens qui ne s’étaient pas exprimés jusque-là prennent la parole pour dénoncer une dérive. Comment s’est opéré ce glissement ? Enquête sur l’Unef " intersectionnelle ".
Seul contre tous, ou presque. Lors d’un débat au sein des assises nationales de l’Unef (Union nationale des étudiants de France) contre le racisme à la mi-avril, Nasser Ramdane Ferradj, ancien vice-président de SOS racisme, ne suscite aucun applaudissement. Il a hésité à venir, mais il a décidé de le faire pour essayer de convaincre les étudiants de ce syndicat qu’ils font fausse route. Influencés par les thèses indigénistes, les jeunes militants de l’Unef se retrouvent parfois en « réunions non mixtes racisé · e · s » et parlent désormais en « Blancs », « non-Blancs » – comme en témoigne le tweet lunaire d’une membre du bureau national, estimant que les réactions à l’incendie de Notre-Dame sont un « délire de petits blancs ». Nasser Ramdane Ferradj est venu en « ancien » de la cause antiraciste, version anticommunautariste. « Je ne vais pas m’excuser de militer depuis trente ans contre le racisme ! », commence-t-il. Puis il prend clairement ses distances avec les prises de position du syndicat : « Je ne partage pas votre vocabulaire, je ne partage pas votre manière de définir et d’enfermer une partie de la société dans le mot « racisé ». Nos luttes ne sont pas interdites aux Blancs. Vous mesurez à quel point vous êtes en rupture avec votre propre histoire syndicale ? » Il lance encore : « Vous êtes confrontés à un choix . C’est peut-être la dernière fois que l’on fait quelque chose ensemble, SOS racisme et l’Unef. » L’avertissement se fait historique.
Dans le même débat, à côté de lui, Sihame Assbague, qui, elle, est acclamée par les étudiants présents. Elle est porte-parole du collectif Stop le contrôle au faciès, et, surtout, à l’initiative de camps d’été « décoloniaux » interdits aux Blancs. Elle parle à Nasser Ramdane Ferradj en l’appelant « mon frère » . Elle développe ses thèses indigénistes devant les étudiants. À propos de la polémique au sujet de Maryam Pougetoux, la porte-parole voilée de Paris-IV, elle lance : « Pourquoi a-t-elle été attaquée ? Parce qu’elle est considérée comme une indigène qui ne reste pas à sa place et qui attaque le pouvoir. » Deux visions de l’antiracisme qui s’affrontent, universalisme contre indigénisme. Où se situe l’Unef dans ce débat ? Lors des questions dans la salle, chaque prise de parole est un soutien à Sihame Assbague. Mais une dizaine d’étudiants viennent tout de même voir Nasser Ramdane à l’issue du débat, et certains lui glissent : « On voulait vous poser des questions, mais les interventions étaient décidées à l’avance, on ne peut pas tenir une autre ligne. » Il se veut donc optimiste : « Ça peut bouger de l’intérieur, l’Unef est sauvable. » Mais au niveau de la direction, la présidente, Mélanie Luce, assume une rupture. « On se sépare de l’universalisme républicain tel qu’il était mis en oeuvre depuis longtemps, car ça ne fonctionnait pas », nous explique-t elle. L’Unef se dit « intersectionnelle », et Mélanie Luce en est, selon ses mots, la première présidente «racisée ». « Mais nous ne sommes pas indigénistes », assure-t-elle.
Comme souvent, intersectionnel rime avec remise en cause de la laïcité. Symbole de cette dérive, la présence de l’association Lallab, invitée à animer un atelier contre l’islamophobie à ces assises. L’association se présente comme « féministe », mais la plupart de ses prises de position sont en faveur du port du voile et se situent clairement dans l’opposition à l’héritage du féminisme universaliste, que Lallab considère comme un « féminisme blanc ». Pour Nasser Ramdane Ferradj et d’autres observateurs, l’association serait même « le faux nez des Frères musulmans ». Un petit tour sur leur site montre en tout cas qu’elles font la promotion de la « modest fashion », ou mode « pudique », pour que « les vêtements portés n’incitent pas à une attirance sexuelle ». Pour le féminisme, on repassera.
Dans l’atelier que ses membres animent, et auquel on a pu assister, le discours est très virulent envers la loi de 2004 interdisant les signes religieux à l’école. « Son bilan est catastrophique. La loi a ouvert la porte à toute une série de discriminations envers les femmes musulmanes », assurent les intervenantes. Pour elles, une femme musulmane est avant tout une femme voilée, ou en burkini. Une autre dénonce « l’injustice » dont la mère d’une amie a été victime en ne pouvant pas être en burkini à la piscine. Lors d’un échange, un étudiant pose la question des limites dans la critique de la religion « pour ne pas blesser les croyants ». Ou comment revenir tout droit au délit de blasphème. En face de tout cela, aucune prise de parole de dirigeants du syndicat pour défendre la loi sur la laïcité ou la critique des religions. D’ailleurs, lorsque Nasser Ramdane Ferradj – qui n’était pas dans cet atelier – rappelle à la sortie des assises qu’il avait défilé aux côtés de l’Unef pour soutenir Salman Rushdie, menacé par une fatwa, Mélanie Luce est incapable de dire si elle défilerait encore aujourd’hui pour défendre l’auteur des Versets sataniques …
La lutte contre l’intégrisme religieux semble bien loin aujourd’hui à l’Unef. Et pourtant, il était encore très présent il n’y a pas si longtemps. La mue a été rapide. On était « virulemment anticléricaux , rappelle Émilien, qui a quitté l’Unef en 2016. Il n’y aurait jamais eu confusion entre lutte antiraciste et lutte contre l’islamophobie. Même les tendances minoritaires n’auraient pas demandé ça. » Une ancienne de la direction de l’Unef, très impliquée dans la lutte antiraciste, se souvient : « J’ai encore le numéro de Charb dans mes contacts. On s’était appelés car on organisait une conférence sur la liberté d’expression. On est à mille lieues de voir l’Unef lancer aujourd’hui cette initiative. »
Parmi les revendications de l’Unef, rappelle Mathieu, un autre « jeune ancien » parti en 2014, la demande de référents « laïcité » dans les facs, preuve que le sujet était important à leurs yeux. « On était tous fans de Caroline Fourest, elle avait fait la une de notre journal », ajoute-t-il. En 2013, l’Unef se prononçait même officiellement dans un communiqué contre le port du voile à la fac. « L’Unef milite contre cette pratique qui enferme les femmes dans une situation de soumission par rapport aux hommes. Pour autant, l’Unef n’accepte pas que le nécessaire débat sur la laïcité se résume à désigner une religion, à savoir l’islam, comme principale cible », écrivaient-ils. Impossible de trouver le communiqué en ligne aujourd’hui. Des anciens pensent que la nouvelle équipe aurait même supprimé du site les communiqués trop éloignés de la ligne actuelle. Ambiance.
« À l’époque, la position en faveur de la laïcité était majoritaire, ça ne faisait pas débat », rappelle Bruno Julliard, président très médiatique du syndicat de 2005 à 2007. « On était tous d’accord en interne pour considérer que le voile était une aliénation », abonde Emmanuel Zemmour, président de 2011 à fin 2013. Et lorsqu’il y avait contestation en interne, les réactions étaient sans concession. Julliard se souvient d’un épisode : « Une militante de l’Unef proche de la LCR [Ligue communiste révolutionnaire, ndlr] était arrivée voilée lors d’un collectif national, par provocation, car elle n’en portait pas d’habitude et n’était pas musulmane. On avait alors suspendu le collectif national. On estimait qu’une structure militante pouvait avoir ses propres règles, plus laïques que la loi française. » Ironie de l’histoire, la section la plus laïque historiquement au sein de l’Unef a longtemps été celle de Paris IV. Elle était tenue par les « poperennistes », soit les partisans de Jean Poperen, membre du PS connu pour défendre une laïcité intransigeante. Et c’est précisément dans cette fac que l’Unef a élu comme porte-parole Maryam Pougetoux…
Bruno Julliard s’est tu pendant longtemps. Aujourd’hui, il estime que « la barque est trop chargée ». Il dénonce une « dérive identitaire, avec une conception racialiste de beaucoup de sujets dans la société « . » Les réunions non mixtes racisées étaient impensables à notre époque », assure-t-il. Il pointe même un « déclassement intellectuel » du syndicat, avec des communiqués de presse ou des tweets « qui ne sont même pas écrits en français ». Conséquence aussi, selon lui, du rétrécissement de l’Unef, qui peine à recruter des étudiants : « Avant, c’était une élite qui montait au bureau national. » Rétrécissement politique aussi : le syndicat se voulait une « maison commune de la gauche », rassemblant toutes les chapelles, de la LCR à la CFDT, mais « aujourd’hui, il ne rassemble que des communautaristes », raille un autre ancien. Symbole de ses difficultés électorales, le syndicat a été relégué en 2017 à la 2 e place, derrière la Fage (Fédération des associations générales étudiantes), aux élections du Cnous. Rétrécissement, enfin, du champ d’action du syndicat : « On a oublié les fondamentaux. Ils ne font presque plus de syndicalisme, ils sont devenus des spécialistes des sujets de société, mais ce n’est pas le coeur d’action de l’Unef », dénonce Julliard. Qui de l’oeuf ou de la poule ? Est-ce le déclin du syndicat qui l’incite à se « corneriser » et à se radicaliser sur certains sujets de société, ou est-ce que ces prises de position ont entraîné ce déclin ? Les anciens se posent la question et ne trouvent pas la réponse.
12 septembre, 09:40, par Canals
Critique excessive qui participe au bashing anti Mélenchon et perd donc en crédibilité.
Quid du PC par exemple dans le gouvernement jospin ? Rien comme propositions concrètes pour les prochaines élections ! Rassemblement à gauche, certes mais autour de qui et surtout de quoi ? Même le programme L’AEC ne trouve plus grâce à vos yeux. Programme que vous avez pourtant soutenu en 2017 ! Que des attaques had nominem contre des représentants de LFI. Ça frôle le règlement de compte mais ça manque de propositions pour envisager un futur meilleur dans l’avenir et pourtant c’est ENSEMBLE que nous parviendrons à réaliser quelque chose de positif pour une majorité de français.
12 septembre, 10:03, par Denis COLLIN
Vous dites "critique excessive" : dites-nous en quoi elle est excessive. Où faisons-nous erreur ? Je suis toujours étonné de constater que lorsque l’on critique Mélenchon, ses partisans n’opposent pas des arguments mais dénoncent un "Mélenchon bashing". Surtout qu’en matière de "bashing", LFI n’hésite jamais. Demandez donc à Henri Pena-Ruiz ce qu’il en pense.
"Ensemble", dites-vous. Soit, mais qui dans cet "ensemble" ? Ensemble avec les indigénistes ou les ayatollahs verts qui sont d’ailleurs des défenseurs de ces indigénistes. Ensemble avec les islamo-mafieux de Seine-Saint-Denis ? Ou ensemble avec toutes les organisations ouvrières et démocratiques pour la république sociale ?
Quant aux propositions, il suffit de parcourir le site pour lire les nôtres qui sont également résumées dans le "Manifeste de la Sociale" pour un XXIe siècle plus heureux, publié en 2016.
12 septembre, 15:59, par Denis Grismerle
@ Canals : c’est un règlement de compte.
12 septembre, 17:23, par Denis COLLIN
Encore une fois, où sont vos arguments ? Il n’y en a pas et pour cause : il faudrait entre dans le détail du débat politique et vous savez très bien que Mélenchon ne cesse de louvoyer pour tomber du côté vers lequel il penche depuis au moins "L’ère du peuple", véritable manifeste visant à instituer la petite bourgeoisie radicalisée comme nouveau sujet révolutionnaire.
12 septembre, 16:25, par Danielle Lapierre
Quand j’ai lu " Le choix de l’insoumission " de Mélenchon, j’ai constaté à quel point JLM admirait Jospin. Il semble avoir été celui qui l’a le plus inspiré, après Mitterrand bien sûr.
J’ai eu l’occasion de rencontrer Mélenchon qui était de passage à Toulon, et de lui rappeler les décisions calamiteuses prises par Jospin au Sommet de Barcelone, que vous citez ici ( quelques mois tout juste avant le premier tour de 2002). Comme je m’étonnais de ne rien lire à ce sujet dans le livre, il a botté en touche en me parlant de ses "problèmes familiaux de l’époque".
Pour info ; " Le choix de l’insoumission " est sorti en 2016. Il avait largement le temps de faire toute la critique qui s’imposait !
12 septembre, 17:45, par merle
J’en reviens au manifeste de la Sociale de 2016, que j’ai signé de bon cœur, et il me semble que cet article salutaire ne le trahit en rien, au contraire
12 septembre, 17:49, par ALAIN HANNIER
Il n’est pas exclu d’apprendre de ses erreurs comme de ses succès. Mélenchon reste un homme prudent (en général) dont on peut ne pas accepter les bifurcations , les lacunes , les oublis volontaires ou accidentels, il les assumera et lui seul, au bout de la route. C’est sa responsabilité autant que son œuvre. Mais il faut bien considérer qu’il n’écrit pas une thèse et encore moins un guide théorique suspendu à la cohérence théorique , son domaine est celui de l’action, action politique. Il s’inscrit dans une ambition aussi personnelle qu’ historique menant à l’élection Présidentielle , pas pour y figurer , mais pour la remporter . Cela rend nécessaire de fédérer les orientations, faire partager les émotions comme les buts , ce qui comprend une part d’affectivité voire d’irrationalité . Donc ce qui est important c’est ce que l’électorat retient et c’est rarement la seule portée politique, d’où l’importance des "medias-politiques" qu’il faut rassurer sinon convaincre. Tout le monde le sait , mais certaines analyses (comme ici) demeurent plus axées sur la cohérence plus que sur la tactique. Chaque approche n’est pas du même niveau . C’est une des raisons pour laquelle il ne peut y avoir de confrontation productive . Pour cela il faudrait un parti, ou un espace commun qui n’a pas pris forme . On peut s’en féliciter ou le regretter et l’on peut craindre qu’il en soit ainsi jusqu’en 2022, si les divers et multiples mouvements d’idées politiques assez proches pour être en capacité de construire un élan présidentiel ne parviennent pas à une entente commune formalisée éventuellement en Programme de Gouvernement. Il semble donc nécessaire , maintenant de prendre rendez vous avec la Victoire , si on la souhaite , et parce qu’elle est possible.
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12 septembre, 19:11, par Oliver_Twist
"les pro gram mes valent moins que la pra ti que" : et la pratique de LFI est bel et bien pourrie... J’ai personnellement assisté au retournement du député Corbière concernant l’alliance avec les réseaux indigénistes... Le tournant, je l’ai perçu au moment de la manif Pot-au-feu de Ruffin : suite à l’échec contre la loi anti-travail, ce pot-au-feu était en fait une débandade, surtout l’ouverture sur les réseaux indigénistes, comité Adama en tête, n’avait rien de spontané mais a été préparé par des militants d’état-major...
12 septembre, 19:53, par Fontaine Grégory
Bonjour et merci pour cette analyse que je partage ! Ayant moi-même participé à la campagne de 2017 même si je gardais une certaine lucidité sur ce mouvement qui accueillait des personnalités comme Clémentine Autain ou Danièle Obono ou encore sur le programme qui restait à améliorer, je suis tout de même resté amer et trahi quant à ce revirement radical de la Fi. Je me sens aujourd’hui orphelin et je ne sais plus aujourd’hui où m’adresser pour défendre le pays et mes idées socialistes.
Je profite néanmoins de ce message pour avoir un éclaircissement sur le concept de "matérialisme historique" que vous revendiquez dans le texte. Plus précisément, est-ce que vous l’imbriquez dans une théorie des stades noyant l’individu dans un déterminisme radical ?
Merci d’avance pour votre réponse et merci pour cette mise au point tout à fait bienvenue !
Grégory.
13 septembre, 01:49, par jean giblin
Discours plein de fiel , interprétations à charge trop facilement rétrospectives , qui étonnent d’autant plus que l’auteur salue l’exploit des 19,58 % à la présidentielle . La plaque tectonique de la gauche a commencé à dériver vers la droite , O paradoxe , dès l’éviction de De Gaulle . En condamnant le stalinisme , on a jeté le bébé avec l’eau du bain . On n’a pas vu la gauche (plus que la droite ) s’opposer aux dérégulations qui ont fait des peuples européens des nains politiques face au marché et au néocolonialisme américain . Mélenchon a voté Non en 2005 . On peut penser qu’il ne propose pas le Frexit , malgré un souverainisme affirmé , parce que le peuple abusé par les médias n’y voit pas la nécessaire condition d’une authentique politique écologique de gauche . Alors on aura un souverainisme de droite qui ressemblera furieusement à du nationalisme .
13 septembre, 12:39, par Sylvette
Bien vu. Membre du PG jusqu’à la "création" de la FI, j’ai effectivement assisté à la dissolution de ce parti dans cette formation gazeuse dont je me suis échappée (mais où personne ne m’a retenue il faut dire !). A la suite des élections législatives de 2012, la propagande anti PC a commencé avec virulence. La cause : Mélenchon avait apporté 4 millions de voix au front de gauche par sa seule personnalité et c’est le PC qui a remporté le pactole du financement des partis car c’est lui qui a eu le plus de voix aux législatives. JLM ne l’a jamais digéré. Et j’ai assisté à une opération de destruction interne du FDG. Pire, alors élue FDG aux municipales de 2014, on m’a gentiment mais très vertement expliqué que je ne devais plus me revendiquer de cette étiquette, le FDG étant mort avait décidé le Chef ! On était à peine en 2015.
De même, tel le lichen, symbiose parfaite d’une algue et d’un champignon, nul ne peut plus dissocier les éléments de la FI de ceux d’ATTAC. Cette association tournée dans un 1er temps vers les dossiers économiques s’occupe aujourd’hui principalement du dossier écologie/réchauffement climatique et en oublie ainsi sa vocation première sur laquelle elle ne s’exprime plus guère.
Ainsi, JLM restera, j’en suis convaincue, comme le fossoyeur d’un immense espoir à gauche !
13 septembre, 20:30, par Jefresi
Billet intéressant à plus d’un titre. Mais le fond y est.
Mélenchon vote Macron ? Bien sûr !!!!
Dernier exemple et de taille le vote unanime, comme un seul homme, de la loi dite "d’urgence sanitaire" du 18 mars. Pas une voix contre, pas une abstention, tout le PCF, le PS, les LFI et les autres en soutien indéfectible à Macron et sa politique. Tous pour l’Union Nationale ! Union si chère à Macron, nécessaire pour sa guerre répétée 7 fois, la guerre des classes, la guerre sociale, la casse sociale, les licenciements et j’en passe. Ça a comme des relents de 4 août 1914 ou 3 septembre 1939 et de bien d’autres tristes soumissions.
Alors les Insoumis soumis à Macron : la rigolade, la pantalonnade ?
Il est plus que temps de voir les Insoumis s’insoumettre à leur vieil animal social-démocrate, ex-ministre du Parti dit socialiste qui parle, encore..., de redressement de la France et autres vacheries chères à la pétaudière bourgeoise mais qui mène tous à la faillite.
13 septembre, 22:54, par Jean Paul B.
Après 2017 nombreux sont ceux qui, parmi les 6 millions d’électeurs d’avril, ont pu constater l’imposture que représente LFI.
Quelques exemples :
pas question pour Mélenchon de proposer à notre peuple de sortir de l’UE donc à l’instar de Tsipras, impossibilité d’appliquer le programme sur lequel il avait fait sa campagne électorale ! (s’agit-il d’ignorance du contenu des traités ou manipulation des électeurs ? La question se pose)
dangereuse mise en veilleuse des valeurs républicaines (dont la laïcité) pour complaire aux "jeunes" des "quartiers", tout en faisant semblant d’ignorer que leurs "leaders" sont plus proches des "valeurs" patriarcales prescrites par le Coran que de celles énoncées par les Déclarations des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et du 24 juin 1793 (6 Messidor An 1) !
pas de démocratie interne à LFI (j’en ai fait l’expérience moi-même !),
le Petit Timonier et sa garde rapprochée régentent TOUT et gare à ceux qui doutent ou émettent des réserves, ils ne tardent pas à passer par dessus bord !
Conclusion :
Mélenchon et LFI sont juste une arnaque politique dont de nombreux électeurs d’avril 2017 ont heureusement pris conscience depuis.
Pour l’instant J-L M., grâce à sa tchatche, réussit encore à ralentir (un peu !) l’inexorable chute électorale de sa baudruche que certains prennent toujours pour un mouvement politique, mais mère nature fera qu’un jour ou l’autre le "conducator minor" sera contraint de passer la main, et alors LFI (si elle existe encore !) rétrécira pour se retrouver avec le NPA ou LO, dans le club de ces "petites cylindrées électorales" qui n’ont aucune utilité réelle pour améliorer la vie des classes populaires.
Il est temps que cette imposture prenne fin.