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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 06:45

C'est de là que nous venons tous. Et cette photo extraordinaire d'un nageur (ce n'est pas Rébecca) à un millième de seconde de briser l'eau, le prouve.

Du liquide amniotique
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19 décembre 2013 4 19 /12 /décembre /2013 15:16

Moi qui suis père et grand-père, retraité de l’Éducation nationale, qui ai bien connu l’un des amants de Doris Lessing, et aussi le dernier maire à peu près socialiste d’Hénin-Beaumont (non, pas lui, son père), moi qui ai rencontré Raymond Poulidor et Bernard Hinault, hé bien figurez-vous que je suis interdit bancaire depuis onze mois.

 

Je n’en savais strictement rien. Je l’ai découvert de manière tout à fait fortuite en demandant une situation de mes comptes à la Banque Postale. À la lecture de l’écran, l’employée m’a regardé comme si j’avais la lèpre. Elle m’a conseillé de me rendre sans tarder à la Banque de France pour en savoir plus.

 

Il fallut dix-sept secondes au préposé à l’accueil de cette vénérable institution pour me trouver à l'écran et m’annoncer que j’étais interdit bancaire pour 55 euros. La Banque de France, non plus, ne m’avait pas prévenu et son employé m’expliqua qu’il n’entrait pas dans ses missions d'informer les personnes en infraction alors qu’elle a tous les moyens pour le faire.

 

Comme dirait Pierre-Emmanuel Barré, un interdit bancaire, qu’est-ce que c’est ? Il s’agit d’un émetteur d’un chèque sans provision qui n’a pas pu ou voulu procéder à sa régularisation. Le cotitulaire d’un compte est également frappé du même sceau d’infamie. Il faut également savoir qu’une  personne impliquée dans un procès où les questions de probité et de respect des engagements financiers sont soulevées peut être interdit bancaire à titre de peine complémentaire.

 

L'interdiction bancaire est décidée par la banque qui gère le compte sur lequel n’a pu être débité le chèque sans provision, ou par un juge. L'interdiction concerne tous les comptes personnels détenus dans toutes les banques.

 

 

Elle est enregistrée pendant cinq ans au fichier central des chèques.

 

Quand elle est à l'origine de la décision, la banque en informe l'interdit bancaire par courrier, ce que, dans mon cas, la Banque postale n’a pas fait.

 

Les interdits bancaires doivent rendre toutes les formules de chèques barrés en leur possession. Ils perdent immédiatement le droit d'émettre des chèques. S’ils persévèrent, ils encourent jusqu’à cinq ans de prison et 375 000 euros d’amende.

 

La banque qui tient le compte d’un interdit bancaire peut clore son compte. Si une banque rejette un chèque émis sans provision, l’on devient interdit bancaire, donc interdit de chéquier pendant cinq ans, sauf régularisation.

 

Que m’était-il donc arrivé ?

 

J’ai été, pendant quelques années, cotitulaire d’un compte à la Banque Postale où je gérais de l’argent qui appartenait à un groupe de recherche. Un jour, comme il n’y avait plus sur ce compte que trois francs et six sous, la Banque Postale l’a clôturé sans me demander mon avis, et surtout sans m’en avertir. Quelques temps après, un fournisseur de ce groupe de recherche a présenté à sa banque un chèque de cinquante-cinq euros, qui n’a pu être honoré. La procédure d’interdiction bancaire fut donc lancée.

 

Je répète que je n’ai jamais été averti de quoi que ce soit, et que cette situation aurait pu durer bien longtemps, d’autant que, durant toute la période d’interdiction, j’ai reçu de nouveaux chéquiers tandis que ma carte bancaire était renouvelée.

 

J’ai donc fait observer aux employés de la Banque Postale que leur entreprise cumulait désormais la lourdeur (éventuelle) et le laxisme du privé.

 

Heureusement que le bagne de Cayenne a été fermé et que l'on ne condamne plus aux galères !

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 14:24

Ici, l'épreuve finale de ce championnat du Grand Sud-Ouest : 200 4N

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12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 16:00

 

 

On notera le "Attention au chien" ramené d'Espagne.

De la solitude
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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 13:30
Jour de match ordinaire à Toulouse
Jour de match ordinaire à ToulouseJour de match ordinaire à Toulouse
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1 décembre 2013 7 01 /12 /décembre /2013 06:58

 

 

mettre a jour vous informations.
 
 
Bonjour, 


Nous avons detecte une tentative de connexion votre compte Crédit mutuel, 
a partir d'une machine non identifie. Date: Sam 30 Novembre 2013 20:07 GMT +01:00, 
Lieu: Londres, Royaume-Uni (Angleterre Maidenhead)
Type de péripherique: Firefox sur Windows 7 ..

 
 
S'il vous plaat suivez le lien ci-dessous et mttreé a jour les informations nécessaires pour votre compte.
Cliquez ici 

 
Service CyberMUT.
VCAISSE FEDERALE DE CREDIT MUTUEL,
Ce message a éte envoye automatiquement. Merci de né pas répondre.
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22 novembre 2013 5 22 /11 /novembre /2013 06:26

 

 

 

Éducation : l'expérience des aînés
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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 08:27

Il s’agit de l’espace nautique Jean Vauchère, du nom d’un homme politique socialiste local. Une bien belle piscine.

 

En ce dimanche 10 novembre s’y tient une compétition départementale.

 

En comptant les nageurs et les accompagnants, cela fait un monde fou. Dans les gradins, on se tasse comme on peut.

 

L’animateur responsable du micro souffre apparemment de la même névrose que son collègue du Toac et de la piscine Léo Lagrange à Toulouse : il a peur du silence. Enfin, tout est relatif : les centaines d’enfants qui nagent et s’interpellent occasionnent un bruit assourdissant que tous ceux qui fréquentent les piscines connaissent bien. Donc le névrosé nous balance une musique de boîte de nuit insensée. Y compris pendant certaines courses. Je reprends ici ce que j’écrivais à propos de la piscine du TOAC en janvier 2012.

 

« La question est : pourquoi ce mélange des genres ? Je suis persuadé que les organisateurs avaient pensé nous faire plaisir. Mais le plaisir réside-t-il dans un bombardement de décibels visant sûrement à combler un vide ? Les jeunes compétiteurs se concentrent-ils mieux au son d’une bouillie ininterrompue qui leur fait vibrer le palpitant ? Pourquoi certains sont-ils gênés par un silence – tout relatif en la circonstance – qui, parmi d’autres qualités, est gratuit ? Depuis des décennies, les dirigeants des hypermarchés pensent que les individus consomment davantage quand ils sont ouatés par ce que les Anglo-Saxons avaient qualifié de muzak, ce mot-valise inventé outre-Atlantique dans les années vingt à partir de music et Kodak. Je ne sais si la musique d’ascenseur, pour insipide qu’elle soit, peut susciter des réflexes pavloviens dans la mesure où, sa base étant constituée de morceaux classiques ou de variétés connus (Ah ! “ Le Printemps ” de Vivaldi…), elle fait appel à du familier qui rassure. Je suis en revanche persuadé que des boum-boum qui ne renvoient strictement à rien, qui ne connotent rien sont néfastes à la concentration des sportifs. Même des djeunes branchés.

 

 

La musique boum-boum relève du fric. La natation de nos enfants relève de l'amateurisme, de ceux qui aiment. Je me perds en conjectures… »

 

Avant le début de la compétition et après la période d’échauffement, l’animateur demande une minute de silence en l’honneur d’un responsable de la natation régionale décédé récemment (l’ancien président du TOAC, comme par hasard). Minute respectée par tous comme il se doit, mais insupportable à l’angoisse du névrosé qui reprend le micro par un : « Bien, maintenant, nous reprenons la fête ».

 

En raison du manque de gradins, les trois-quarts des accompagnateurs sont debout. L’un d’entre eux, âgé de 80 ans tente de s’asseoir à une place occupée par le sac d’un nageur de l’ASPTT. Il se fait vertement rembarrer par ce compétiteur qui lui dit d’aller se plaindre à la direction de la piscine. Les sacs de sport de ces jeunes messieurs et dames occupent impunément et sans vergogne le quart des gradins. Ironie dramatique : le vieux monsieur est un ancien de France Télécom.

 

Ps : en prime, cette superbe anacoluthe sur la poignée de la porte d'entrée.

 

Choses vues et entendues à la piscine de Colomiers
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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 09:19
Horticulture et philosophie
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1 novembre 2013 5 01 /11 /novembre /2013 09:36

Une grande réunion de famille dans un superbe gîte tenue par une Etasunienne, près d'Aix-en-Provence.

 

La matriarche fait appel à un traiteur. Apéritif, repas du midi, repas du soir. 35 convives.

 

L'apéritif est fourni par le traiteur. Plutôt réussi, mais servi avec une heure de retard. Pendant ce temps, la traiteuse en chef épluche nonchalamment quelques gousses d'ail. Le repas de midi n'est pas prêt. On se demande quand on va passer à table. En plus de cette cheffe, il y a deux personnes pour servir.

 

Un menu enfant a été prévu (17 euros) : d'adorables sandwichs triangulaires (style anglais mais en moins bien) et des oeufs durs. La traiteuse traîtresse n'avait rien prévu pour le soir pour les gosses.

 

On passe à table. Il est près de 15 heures. Entrées : foie gras orné de petites bricoles. Le foie gras (du Gers) est fourni par les participants. Plat de résistance : un bout de pintade, plus ou moins sec selon les convives, accompagné de 15 grammes de champignons effilés sur leur lit d'ail. Fromages, fournis par les participants. Gâteau d'anniversaire (la matriarche fête ses 80 ans) : des macarons de qualité honnête et un demi chou à la crème ramolli. Une partie du gâteau avait versé dans un virage. Le gag ! Sur ce gâteau, pas d'inscription. Le traiteur a oublié le "Bon Anniversaire" et a perdu le 0 du 80. Les vins et les alcools sont fournis par les participants. Le café n'est pas mauvais.

 

17 heures. La traiteuse en chef nous annonce qu'elle est obligée de nous abandonner. Or la matriarche a payé pour trois employés. Si l'on veut prendre le repas du soir avant 21 heures, il va falloir mettre la main à la pâte. Pendant une demi-heure, tous les convives débarrassent, lavent, essuient, balaient.

 

Repas du soir : un saumon fourni par les participants, de la salade non assaisonnée (c'est tendance, nous dit-on), du fromage toujours fourni par les participants. En pousse-café : de l'Armagnac amené par les participants. Il est près de minuit. On aide de nouveau les deux serveurs à achever leur tâche. Ils sont sur le pont depuis huit heures du matin. L'un d'eux, une dame d'une quarantaine d'années est tout près de craquer : elle a honte de ce qui se passe, mais surtout elle souffre atrocement dans une jambe don telle doit être opérée le lendemain. Je luis dis : "C'est dingue les journées que vous faites, quelquefois". Elle me répond que, la semaine précédante, elle avait commencé un samedi à sept heures du matin pour terminer le dimanche à 9 heures du matin. Sans discontinuer. On me dit que dans ce métier des dérogations peuvent être accordées par l'inspection du travail. Possible, mais scandaleux. Je lui dis que la matriarche a payé 100 euros par employé. Elle me répond qu'elle est loin de toucher cette somme.

 

La vieille dame digne a commis une énorme erreur : régler la totalité de la facture avant le repas. Combien la facture ? 80 euros par personne.

 

 

Le surlendemain, de retour chez elle, la matriarche appelle la traiteuse pour lui exprimer son mécontentement et lui annoncer qu'elle va parler d'elle dans toute la région. Vu son passé professionnel et ses activités militantes multiples et variées, elle connaît de près plus de 1000 personnes dans le coin.

 

Au téléphone, la maltraiteuse commet une dernière légère indélicatesse : pour se faire pardonner, elle propose d'offrir un bon repas à la vieille dame et à son mari. Celui-ci n'était pas présent lors de la grande fête. Il est mort il y a vingt ans.

 

Ici, ce que proposent certains traiteurs et qui nous est passé sous le nez.

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