Revue de Presse 472

Selon le World Socialist Website (Patrick Martin), le récent débat (retransmis par Fox News), à l’intérieur du parti républicain, en vue de la prochaine élection présidentielle, avait des relents fascistes.  .Le Parti républicain a atteint un nouveau stade largement défini par l'ex-président Donald Trump et les nervis fascistes qui ont pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021, lors de la première tentative majeure de coup d'État de l'histoire des États-Unis.À un degré ou à un autre, tous les candidats se sont conformés à la démagogie fasciste adaptée aux circonstances américaines, un mélange de fondamentalisme religieux, de nativisme anti-immigré et d’arriération anti-intellectuelle.Le sénateur Tim Scott a déclaré que la solution à la crise de l’éducation consistait à «briser les reins» des syndicats d’enseignants, ce qui pour lui voulait dire écraser les enseignants mêmes, qui ont entrepris des grèves massives, et non les syndicats fantoches dirigés par des bureaucrates millionnaires et des agents de la CIA. L’ancien gouverneur Chris Christie a déclaré que les syndicats d’enseignants étaient le plus grand ennemi de l’Amérique et s’est vanté d’avoir sabré les retraites des fonctionnaires pendant ses huit années de mandat dans le New Jersey.L’ex-vice-président Mike Pence a déclaré qu’il était le seul candidat prêt à dire ouvertement qu’il fallait des coupes considérables dans la protection sociale et l’assurance-maladie. Aucun des autres candidats présents n’a manifesté d’opposition à cette proposition, qui aurait des effets dévastateurs sur des dizaines de millions de travailleurs retraités et invalides.Le gouverneur de Floride Ron DeSantis, a appelé à abattre les migrants «raides morts» pour les empêcher de franchir la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Il a déclaré qu’il enverrait des forces spéciales au Mexique dès son premier jour à la présidence – ce qui reviendrait à une invasion du Mexique par l’armée américaine.Le multimillionnaire de l’informatique Vivek Ramaswamy a condamné toutes les mesures prises pour protéger les travailleurs durant la pandémie de COVID-19, arguant que la politique actuelle consistant à laisser le virus se propager librement aurait dû être adoptée dès le premier jour.Comment est-il possible que Trump, moins de trois ans après une tentative ratée de renverser la Constitution et de s’instaurer président-dictateur, ait aujourd’hui une perspective viable de retour au pouvoir.Cette responsabilité incombe entièrement à la Maison-Blanche de Biden et aux démocrates du Congrès, qui se sont voués depuis 2021 à sauver le Parti républicain et à maintenir le système capitaliste à deux partis, l’instrument politique de l’élite dirigeante capitaliste. Ils ont limité les enquêtes sur le 6 janvier au rôle personnel de Trump et de son entourage immédiat, protégeant à la fois les républicains du Congrès et les puissantes sections de l’appareil militaire et de renseignement qui ont agi en sympathie avec le coup d’État.

Pour Emilien Hertement et Margot Brunet (Marianne), le soleil, mpour les présentateurs des bulletions météo, n'est plus du "beau temps" mais préfigure l'apocalypse. Ils annonçaient le beau temps estival… Et décrivent désormais l'apocalypse. Depuis une décennie, les présentateurs météos ont adapté leur discours à l’urgence climatique. Si bien qu’ils sont de plus en plus attaqués sur les réseaux sociaux.

Quel temps fera-t-il demain ? Question d’apparence anodine… Qui a provoqué un psychodrame chez nos voisins helvétiques début août. Thomas Matter, figure politique de l’Union démocratique du centre (UDC), accuse alors le service météo de SRF, la chaîne publique suisse, de surestimer les températures « de 4 à 7 °C dans le monde, afin d’alimenter l’hystérie climatique et de favoriser les Verts ». Ni une ni deux, Thomas Bucheli, rédacteur en chef du programme, réfute toute manipulation… Mais reconnaît des erreurs concernant certaines températures en Méditerranée. Excuses livrées en direct : la faute émane des programmes informatisés fournisseurs de données, explique le présentateur. Trop tard : la polémique est lancée. Avec le dérèglement climatique, le bulletin météo est devenu une nouvelle source de discorde un peu partout à travers le monde.

PS qui n'a rien à voir : ne pas confondre "Je gobe les pommes de Catherine" et "je gobe les p... de 4 h..."