Cavanna : « la publicité nous prend pour des… » (air connu).
En ce moment à Lyon, on peut apprécier des pubs murales pour le whisky Sir Edward’s.
C’est donc un whisky de « pure tradition ». Je me demande en passant ce que serait cette tradition si elle était impure.
L’étiquette me pose problème. Lorsque « whisky » est associé à l’adjectif « blended » (mélangé), nous avons normalement affaire à la catégorie la plus courante de whisky, à un mélange d’au moins un whisky de malt avec des whiskyies de grain. Plus la proportion de whisky de grain est importante, plus le whisky est bon marché.
La qualité supérieure est celle des blended malt, également dénommé pure malt ou encore vatted mal (vat = cuve). On est alors en présence d’un assemblage de “ whiskies de malt ” – jusqu’à onze – provenant de plusieurs distilleries. Lorsque l’étiquette indique single malt, c’est que le breuvage a été distillé uniquement à partir d’orge maltée et provient d’une seule distillerie.
Là, c’est du bon !
Une petite anecdote pour terminer. Il y a une trentaine d’années, je regardais un épisode de Chapeau melon et bottes de cuir avec Patrick Macnee et Diana Rigg. Á la fin de l’épisode, et pour célébrer leur nième succès, les deux personnages se retrouvent dans la garçonnière de Patrick qui propose un whisky à sa collègue. Il vante sa boisson en lui disant : « pure malt ! ». Dans la version française, cela a donné : « il vient tout droit de Malte ! ».