Vu récemment à la télévision un récapitulatif des 25 plus beaux buts marqués par Zinédine Zidane sous le maillot du Real de Madrid.
Certains de ces buts sont d’anthologie, du style reprise de volée de 30 mètres. Ce qui m’a le plus frappé c’est la séquence qui suit ces buts. Zidane remercie le coéquipier qui lui a fait la passe décisive, lorsque c’est le cas, Zidane étant parfaitement capable de mettre des buts tout seul de par sa force et sa précision de frappe, son intelligence et sa vision globale du déroulement du match, un peu comme s’il voyait à 360°. Ce n'est pas un hasard si les plus reconnus des spécialistes internationaux du foot le situent parmi les trois ou quatre meilleurs joueurs de tous les temps, certains le situant même devant Pelé.
Mais ce qui m’a le plus frappé, c’est son sourire, un sourire éclatant. Il ne fait pas montre de ce que l’on retrouve chez neuf footballeurs sur dix : des hurlements de joie, des demandes d’approbation du public par des applaudissements sollicités. Non, il sourit, il est heureux comme un gamin de sept ans qui vient d’inscrire le premier but de sa vie.
Il est à chaque fois très touchant.
Ne me parlez pas des centaines de millions d’euros qu’il a pu gagner. Ce magot exorbitant, excessif, n’est rien d’autre que la crête visible des pratiques du capitalisme (j’ai écrit ailleurs avoir bien connu le gardien de but d’une équipe de première division dont les enfants étaient boursiers au début des années soixante).
Ici, une des volées les plus extraordinaires de Zidane.
PS qui n'a (en principe) rien à voir :