Le 25 mars 1911, un incendie se déclara au 8e étage de l'usine textile triangle Shirtwaist situé à New York.
L'incendie a causé la mort de 146 travailleuses de l'usine de confection et provoqué 71 blessées. Le nombre de morts, essentiellement des femmes venues d'Europe centrale et du sud de l'Italie, fut dû au fait que les propriétaires faisait verrouiller toutes les portes de sortie pour éviter les vols et les poses dites “ sauvages ”. Les victimes moururent par asphyxie, par défenestration, ou furent brûlées vives.
Ces ouvrières restèrent coincées dans les étages moururent étouffés par la fumée ou brulées vives. Certaines voulurent se sauver en sautant par la fenêtre et s'écrasèrent sur les trottoirs. Il y avait parmi elles de nombreux adolescents âgés d'à peine 14 ans.
Les propriétaires d'usine Blanck et Harris furent traduits en justice mais déclarés non coupables. Pourquoi les patrons recrutaient-ils des ouvriers aussi jeunes ? Simplement parce qu'un tiers d'entre eux mouraient exténués avant 25 ans. Ceux qui survivaient devaient très tôt travailler à l'usine. Le syndicat plus ou moins “ maison ”, l'AFL, Fédération américaine du travail, n'affiliait que des ouvriers qualifiés : des anglophones installés depuis longtemps aux États-Unis. Il refusait tous les immigrés et les femmes. Les ouvrières
Les ouvrières étaient fouillées à l'issue de leur journée de travail par les contremaîtres. Pour améliorer les contrôles, l'un des accès de la fabrique qui se situait aux trois derniers étages (les 8e, 9e et 10e), avait été fermé.
Cette catastrophe suscita le développement de la plus grande œuvre législative à caractère social de l'histoire new-yorkaise et étasunienne en général, s'agissant notamment de l'amélioration des normes de sécurité dans les usines. C'est ainsi que furent construits des escaliers de secours dans la maçonnerie et que furent installés des gicleurs.