Dans Le Grand Soir, Chris Hedges brosse un portrait désespérant de Gaza : « Gaza est un terrain vague de 50 millions de tonnes de décombres et de gravats. Les rats et les chiens fouillent les ruines et les mares fétides d'eaux usées non traitées. La puanteur nauséabonde et la contamination des cadavres en décomposition émanent des montagnes de béton brisé. Il n'y a pas d'eau potable. Peu de nourriture. Les services de santé font cruellement défaut et il n'y a pratiquement plus d'abris viables. Les Palestiniens risquent d'être tués par des munitions non explosées, laissées sur place après plus de 15 mois de frappes aériennes, de tirs d'artillerie, de missiles et d'explosions d'obus de chars, ainsi que par diverses substances toxiques, dont des mares d'eaux usées sauvages et de l'amiante.
Le génocide à Gaza laisse présager l’émergence d’un monde dystopique où la violence industrialisée du Nord global est utilisée pour soutenir l’accaparement de ressources et de richesses en déclin. »
Le World Socialist Website dénonce le projet de Trump pour annexer Gaza et le retour du colonialisme : « Vendredi dernier, le président américain Donald Trump a présenté un plan de nettoyage ethnique, de dépeuplement et d'annexion de la bande de Gaza par l'impérialisme américain.
Selon le plan de Trump, la population restante de Gaza serait arrachée à ses terres ancestrales et dispersée dans des camps dans le désert ou dans des pays et des îles éloignés, pour y vivre dans la misère et y mourir. Les dizaines de milliers de cadavres non enterrés dans les décombres, dont la plupart sont des femmes, des enfants et des personnes âgées, seraient enterrés sous les débris de leurs maisons. Les projets Trump constituent une violation claire et directe du droit international et de ses interdictions de guerre agressive, d'annexion territoriale, de génocide et de meurtre de masse. Il s'agit du type de crimes pour lesquels les nazis ont été poursuivis après la Seconde Guerre mondiale »
Initiative Communiste dénonce les attaques contre les travailleurs et leurs salaires : « C’est une salve. Le 20 janvier Mme Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sociales, veut que les salariés travaillent 7 heures de plus gratuitement pour financer le prétendu déficit de la sécurité sociale. Mme Vautrin ne sait évidemment pas que déjà le salarié travaille gratuitement une partie de son temps. Le 22 janvier devait une commission sénatoriale qui se penche sur les difficultés de la filière automobile française, M. Florent Ménégaux, PDG de Michelin, dans une argumentation où la mauvaise foi le dispute à l’ignorance crasse, s’en prend aux cotisations sociales qui rendent selon lui insupportable le « coût » du travail. Florent Ménégaux ne sait pas que ce qui ne va pas dans la poche du travailleur – son salaire net – finance le modèle de protection sociale le plus efficace qui soit.
À chaque fois qu’il faut remettre en cause des conquêtes sociales, le patronat, la droite et les sociaux-démocrates reprennent l’antienne du coût salarial trop élevé qui freinerait la compétitivité de la France et nous plongerait donc dans les malheurs économiques et sociaux. »
Recevant des représentants des industries culturels, des conseillers de l’Elysée avaient semblé écarter le projet de « charte » pour le respect de la culture que les ayants droit espéraient faire porter par l’organisation du sommet. L’un d’entre eux avait même dit une « énorme bêtise » en sous-entendant que le droit d’auteur était un « sujet particulièrement français », mais « pas forcément mondial ». Il n’en fallait pas plus pour raviver les craintes des acteurs de la création de voir la défense de la culture éclipsée du sommet international. »