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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 06:01

Une de mes proches vient de publier ce témoignage sur Facebook :

 

J’ai écrit ce texte pour témoigner de la charge que l’on peut vivre lorsqu’on est l’enfant de parents malveillants.
 
Le danger quotidien qu’ils représentent pour nous.
 
Je vois des adultes devenir fou à force de garder ce silence.
 
On ne les comprend pas, on les rejette, ils masquent constamment, jusqu’à se laisser aller à une colère sourde, qu’ils ignorent, l’envahit comme des racines de chiendent.
 
C’est tellement envahissant que ça leur bouche la vue.
 
Ils cassent tout, se perdent, se font mal, font du mal, et saignent à l’intérieur.
 
Enfermés dans des mauvaises herbes, piquantes, brûlantes, couvrantes.
 
Quand les racines sont profondes, aucune autre belle fleur ne peut pousser.
 
Tout est étouffé, la diversité n’arrive pas, ils attirent seulement les chiens qui veulent pisser sur quelque chose.
 
Des témoignages, il y en a plein. Je veux dévoiler les choses, le plus crûment possible. Même s’il faut dévoiler mes défauts, mes faiblesses, mon intimité. Car c’est dans la chaire la plus profonde que ces parents ont décidé d’exercer leurs sévices. Pour que ça reste invisible.
 
Les gens ne comprennent pas les résumés. Ils n’ont pas l’image de la perversité.
 
Je vous conseil de regarder, ou reregarder la série britannique Mon petit renne qui, pour une fois, montre la véritable histoire d’une victime de viol.
 
Sans romantiser, sans exagérer la violence, sans clichés.
 
La relation complexe entre une personne maltraité et son maltraitant.
 
Sa culpabilité, sa confusion l’amenant à sa perte d’identité et d’estime de soi.
 
La vérité sur l’emprise.
 
Le paradoxe entre son amour pour son violeur et son dégoût.
 
Le véritable malaise, et la réalité du traumatisme.
Après de longues années à enchaîner les psy, des psy nuls. Qui ne diagnostiquent rien. Qui te demandent comment ça va ? Comment vous faites pour être encore aussi lucide et debout après tout ce que vous avez vécu ? Ohlala... Fin de la séance.
Ou qui ne te posent même pas de questions. Ils te prennent ton argent, te donnent des anti-dépresseurs, que tu ne veux même pas. Merci, au revoir.
- Oui mais j’ai un problème vous savez, mon état mental c’est le chaos. En vérité, je suis en lutte constante. J’ai besoin d’aide, j’ai besoin de réponses.
- Prenez vos médicaments pour dormir, et faites du sport. À la semaine prochaine.
Ok Raoul…
Je ne vous parle même pas des HP, qui ressemblent plus à des mouroirs qu’à des lieux de prise en charge.
En désespoir j’ai dû aller à Paris pour trouver quelqu’un de compétent, avec mes propres moyens.
La première qui ne fait pas de cinéma, qui te posent milles questions, qui te donnent des livres à la place des médocs, qui ne te juge pas, et qui te dit les choses.
Je suis autiste, avec un trouble de l’attention, un trouble du stress post traumatique complexe, et je suis bipolaire.
J’ai 35 ans et on m’a laissé toute seule dans la nature avec ces bagages, et une tape sur l’épaule.
J’ai pourtant bien une saloperie de maladie, qui mérite un suivi. Je ne sais même pas qui je suis. Puisque j’ai passé toute mon existence à faire comme si je n’avais rien. Alors que je souffre comme une dingue, toute seule.
Un temps perdu immense qui m’aurait permis de me stabiliser plus tôt. Peut être que beaucoup de choses seraient différentes si j’avais eu un suivi correct.
Parce que mon but dans la vie c’est que tout le monde soit heureux autour de moi, et je n’y arrive pas.
Ça me détruit, car c’est mon seul rêve.
J’avais deux rêves. Avoir plein de gens heureux dans ma vie, qui ont confiance en moi et travailler dans le soin animalier.
C’est foutu.
Je n’ai plus personne dans ma vie.
Je réfléchis souvent à quitter les miens, car ils seraient mieux si je partais, pour qu’ils aient toutes les chances d’avoir une vie sociale normale et qu’ils soient heureux.
Je savais que je l’étais, j’ai dit que je l’étais, qu’il fallait trouver, que c’était pas normal, impossible. Mon psy actuel, qui me jète de son cabinet au bout d’un quart d’heure, a estimé que j’étais trop lucide et que j’avais une apparence trop correcte pour être quoique ce soit.
Les gens qui m’entourent ne me comprennent pas. Jamais. Et quand ils ont des doutes, la psychophobie institutionnalisée m’isole.
Depuis quelques jours je suis en phase basse de ma maladie. C’est atroce. Ça arrive du jour au lendemain. Paf… tout est terminé. Tous les projets que j’envisageais de faire, mon quotidien, ma routine que je m’impose, mes espoirs, parler avec des gens. Plus rien.
Dans ces moments je suis d’une vulnérabilité folle, le moindre problème me fait remonter tout ce qu’il y a de plus sombre. Le traitement des informations chez les personnes autistes est différent de la vôtre. Le moindre détail s’accumule dans la mémoire et le traitement des informations, et lorsqu’il y en a trop, ça s’appelle un ”shutdown autistique”, un effondrement total. Accouplez ça à la bipolarité, et vous avez un cocktail qui peut peter à la gueule au moindre choc.
Les couleurs sont plus fades, les bruits m’insupportent, je ne comprend plus ce qu’on me dit, je n’arrive plus à parler.
J’ai pleuré pendant deux jours entier. Hier les larmes ont coulé sans me laisser de répit, de 9h jusqu’à 20h. J’ai tellement pleuré que mon visage s’est inflammé, et toute ma mâchoire s’est contractée avec la douleur proche de la rage de dents. J’ai dû prendre beaucoup de traitements pour arrêter les pleurs absolument incontrôlables, qui étaient en train de me bousiller.
Toute ma vie est un enchaînement perpétuelle de ces crises, entre l’hyper-excitation, et la mort.
Voilà la bipolarité.
Avec la psy on commence un traitement en douceur. C’est très long à stabiliser, et à trouver le bon dosage.
On est pas malade par magie, ou parce qu’on le veut, on le devient. Parce qu’on est victime.
Quand on dit victime, on ne veut pas qu’on s’occupe de nous, on le fait déjà nous même. On veut de la reconnaissance, de la compréhension, être cru.
Voici le commentaire que j’ai écrit en réponse à une personne qui a coupé les ponts avec ses parents, qui répond à un simple commentaire ”ingrate”.
Elle répond à cela, dans le plus grand des calmes : « Je serai toujours vu comme une ingrate…. Personne ne coupe tout contact avec un parent après une dispute. En général ça résulte d’années de souffrances, de manque de respect et de négligences envers nos émotions et nos besoins.
C’est toute une vie à être vue comme un bien, un être inférieur ou quelqu’un d’insignifiant. C’est toute une vie à naviguer malgré tout ça parce que ”c’est tes parents après tout”.
Une vie entière de culpabilité et de toxicité. On ne coupe pas son lien avec un parent pour le punir. Jamais. On le fait pour se protéger.
Parce que ce parent a toujours été une source de tristesse pour nous. Généralement il nous empoisonne mentalement depuis toujours.
J’aime ma mère, mais elle refuse de changer malgré toutes les chances que j’ai pu lui donner. Je dis refuse mais je pense plutôt qu’elle n’y arrive pas, qu’elle en est incapable. Par amour j’ai continué à pardonner. Mais ses traumatismes sont beaucoup plus grands que l’amour qu’elle a pour ses enfants.
J’ai coupé les liens parce que je me suis choisie. Moi et la famille que j’ai créée. Se choisir ce n’est pas être ingrat ou être égoïste. C’est nécessaire.
On m’a dit “ tu verras ta fille te fera la même chose.” Je leur répond : “ j’espère bien que ma fille fera toujours de sa santé mentale et physique sa priorité. J’espère qu’elle se choisira elle. Toujours. ”
Je suis grenouille.
@grenouille556: Cette semaine ma mère est sortie dans le quartier dans le seul but de raconter à tous les voisins que j’étais une personne méchante, mauvaise, folle, un portrait tout simplement ignoble. C’était 100% gratuit. Et c’était suite à une absence de réponse à ses insultes. Elle s’acharne jusqu’à ce qu’elle obtient une preuve de m’avoir fait mal. Pas avant. Les gens n’imaginent pas ça une seule seconde.
@Suzana et Zoé
 
: Leurs passions
🙄
. Se faire passer pour les victimes auprès des autres. Toujours la faute de l’enfant… jsuis tellement désolée pour toi
 
 
@grenouille556: C’est tellement violent que mon cerveau ne sait pas digérer l’information. Il me fait vomir physiquement. Je m’accroche en me persuadant très fort qu’il y a la lumière au bout du tunnel et que je peux le faire. Pendant qu’EUX continuent leur vie dans le plus grand des calmes. Pourtant tout le monde s’inquiète pour EUX, mais ils vont TRÈS BIEN. On porte ce poids seul. Très très seul. Je suis autiste et je n’arrive pas à parler, les émotions que je ressens sont une violence dans leur nature, je n’ai pas la capacité de me défendre. C’est très facile de s’acharner sur les gens comme nous et de nous isoler. Courage à tous les enfants de parents maltraitants.
Merci pour vos témoignages. C’est une petite bulle d’oxygène.🙏
@grenouille556: Vraiment merci. Car ces mots que tu dis là, personne ne me les dit. Et c’est un besoin vital.
J’envie les gens qui témoignent, qui s’expriment, qui n’ont pas peur, qui se libèrent, qui ont de la reconnaissance.
Je n’en peux plus de ce silence.
Un silence que je garde parce que je veux protéger la seule et unique racine qui me reste.
Un silence que je garde car chaque tentative de le dévoiler a été le résultats de déceptions et de violences qui se rajoutent à la violence.
J’envie ces gens qui répondent sans trembler à ces mots et synonymes ”Ingrate”.
On comprend toujours le parent, jamais l’enfant.
Et encore cette fois cette bouteille à la mer ne sera pas publique, mais réduit à un public restreint, un demi secret.
J’ai envie de suivre son exemple, de faire comme elle, me choisir moi, la peur au ventre.
Voici un exemple de ce que peut vivre un enfant de parent malveillant.
Je suis en phase basse, et durant cette phase, je suis extrêmement vulnérable, et la moindre violence me fait prendre un aller direct en enfer.
Malgré tout je continue mon rôle, je pars récupérer mes enfants à leurs activités, mon chien en laisse. Je ne traîne pas, il faut que je les prépare pour les emmener à leur judo. Les enfants n’ont pas la notion du temps, ils le prennent. Ils veulent faire ci et ca, ils oublient ci et ca, font des caprices… Je négocie, je patiente. On était dans les temps, maintenant il va falloir courir, comme d’habitude. Pendant que j’attend la petite, ma mère me croise avec son chien. Elle veut de l’attention, je le vois. Ma mère est comme une enfant. Quand elle veut de l’attention c’est maintenant tout de suite. Elle n’a pas conscience des charges et responsabilités des autres. Inutile de lui expliquer, elle ne perçoit pas l’extérieur. Je lui parle, elle n’écoute pas, j’essaie de détourner l’attention en lui proposant de prendre mon chien en m’attendant, ça ne fonctionne pas. Je n’ai plus le temps, la petite sur son vélo, malgré la douleur j’accélère le pas, parce qu’il faut. Arrivé chez moi, je constate que le chien de ma mère est derrière moi… Elle m’a lâché son chien au cul… Il rentre dans ma maison avec mes enfants. Je reçois un appel au téléphone de ma mère, ses tous premiers mots avec dégoût sont « Mon chien est avec toi ! Tu es partie c’est DEGUEULASSE ! Ce que tu me fais c’est DEGUEULASSE, tu es DEGUEULASSE !! » je connais trop la suite qui va être horrible, je raccroche.
Je sais ce qui va arriver. C’est tellement familier que j’ai la nausée.
Mon mari Cyrille s’occupe des enfants, car je suis maintenant responsable d’un chien complètement ingérable, avec des sautes d’humeur, qui ne s’entend pas tout le temps avec mon chien. Impossible de les laisser à l’intérieur.
Les chiens jouent dans un endroit sécurisé. Ma mère sait où je suis, je l’attend.
Pendant ce temps, elle est partie chercher tout le quartier, en criant à l’aide, à l’aide, mon chien a disparu, en pleurant.
Sachez que comme le président Macron, ma mère a fait du théâtre.
Tout le monde cherche après son chien. Les pauvres… J’ai super honte.
Elle me retrouve accompagné des voisins. Devant moi elle raconte que j’ai kidnappé son chien, que je suis méchante, que j’étais paranoïaque (folle), que je lui faisais du mal, que je l’abandonne.
Je dis calmement que je n’abandonne personne, que tout va bien, et qu’elle m’insulte.
À ces mots, elle se met en colère, les voisins prennent peur et s’en vont.
Une seule voisine reste, elle est timide, elle n’ose plus me parler. Ma mère s’acharne longtemps, jusqu’à obtenir une réaction émotionnelle de ma part. Lorsqu’elle est sûre de m’avoir fait du mal, elle se tait, et m’isole.
Je suis broyée, salie, violée.
Je vais passer 3 jours à me laver tout le temps pour enlever la crasse.
Je ne sais pas qui peut avoir assez d’esprit pour se mettre à la place d’un enfant qui vit cette forme de toxicité si on ne l’a pas vécu soit même.
Ma mère est inquiétante, manipulatrice, impulsive, ne peut pas être contrariée.
Il y a quelques semaines, j’étais au téléphone avec Laurent Lavallée qui, jusqu’à aujourd’hui, m’invitait à manger, comme moi je l’invitais à manger ; nos enfants s’entendent à merveille. Tout va bien, pendant ma conversation avec lui, je devais passer chez ma mère récupérer le manteau de mon enfant qu’il avait laissé là bas.
Nous parlions politique, oui sujet houleux de basse. Mais bon…
Ma mère s’est prêtée au jeu, avec son arrogance naturelle, et l’impression qu’on aura jamais raison face à elle. Je m’en fiche, dans mon esprit d’autiste de merde, je n’ai jamais de comportement sectaire, je laisse tout le monde parler, je suis même plutôt trop ouverte, tout le temps. Même ma porte d’entrée n’est jamais fermée. Je suis comme ça. Pour le moi le téléphone c’est une chose complexe que je ne comprend pas. J’ai besoin de matérialiser la personne qui me parle et quand je parle au téléphone avec quelqu’un toutes les personnes présentent peuvent participer à la conversation.
Il se trouve que, quand ma mère parle, je m’aligne de manière automatique sur elle, par soucis de ne jamais la contrarier pour apaiser son mental instable.
De plus nous avons la même voix, est-ce que ça a posé problème ? Elle a été extrêmement désagréable, comme à son habitude, mais si elle se moque il faut rire aussi, si elle dit des choses fausses, il faut dire d’accord, si elle est convaincue d’une vérité elle a un aplomb qui dépasse l’entendement.
Ça a fortement vexé Laurent L. qui m’a mis dans le même panier. Normal peut-être ?
Quand on ne sait pas c’est sur…
Après ce n’était qu’un sujet bateau dont le monde entier se fou.
Le salaire des médecins. Qui ça intéresse?
Voici le dernier message absolument ignoble à cause d’une histoire de salaire qui n’est même pas le nôtre.
« J’espère que vous vous êtes bien marrées avec ton abrutie de mère, je comprend désormais un peu mieux le choix de ton père de fuir un climat aussi perturbant. Tu comprendras qu’on a plus rien à se dire et que la prochaine rencontre pourrait s’avérer des plus fâcheuses. J’aime débattre avec les gens mais concernant les bacs -12 qui se prennent pour des cadors de la vanne et du ton méprisant ça ne m’amuse pas. Les cassos j’ai donné toute ma vie. Tu n’es qu’une pute de service. Soigne ton handicap mental avant de définitivement imprimer ta merde cérébrale sur tes pauvres gamins. »
Voilà…
Pour vous peut être que ça sera mérité.
Pour moi, je suis juste brisée. Et je veux mourir.
Ce sont des mots et des insultes atroces.
Ce n’est pas juste une personne adulte vexée et fâchée.
Ce sont des menaces, des menaces de violences. Une volonté de me nuire, de la méchanceté pure.
De la part de quelqu’un que je n’ai jamais maltraité, j’ai nourri, donné de mon temps, accueilli dans mon foyer, écouté, et rassuré.
Des menaces banalisées par l’entourage proche.
Je suis en danger dans l’indifférence.
Une deuxième violence qui s’ajoute à la violence.
Comme c’est l’amant de ma seule confidente, et que je ne suis pas du tout entourée d’adultes qui savent garder la tête froide, je me dois de couper les ponts avec elle, car je ne peux pas prendre le risque d’être exposée à la haine.
Je suis trop fragile, instable, émotionnelle, incapable de me défendre, et du pain béni pour les personnes qui cherchent un exhutoire à leurs frustrations.
Je ne peux pas me permettre de me mettre en danger, et personne ne me soutiendra.
Même pas les personnes se disant mes amis.
Les gens seront observateurs.
Ensuite avec une tape sur l’épaule ils diront « oh ma pauvre, vraiment je ne cautionne pas ».
Je suis seule.
Cela résume absolument toute ma vie.
Les hommes m’ont frappé, insulté, harcelé, violé, poursuivi, menacé.
Il se trouve que ma mère a un énorme problème avec le fait qu’elle n’ait pas de prise ou de contrôle sur la vie. De manière pathologique.
Je suis l’exécutoire de ses névroses, l’objet transactionnel qui permet de surpasser le problème, le doudou qu’on écrase parce que ça rassure, le responsable imaginaire de ses propres actions qu’elle provoque constamment.
Les phobiques de l’inattendu préfèrent provoquer eux mêmes les inattendus. Savoir ce qu’il va arriver, c’est une forme de contrôle.
Même si cela peut mettre sois-même ou les autres en danger. Car tout doit être absolument dramatique.
Les crises arrivent de manière cycliques, dramatiques, exagérées, théâtrales, disproportionnées, paranoïaques. Une recherche d’attention maladive incontrôlée.
Cela peut aller très loin. Faire semblant de tomber dans les pommes, s’éclater le crâne contre un mur, vouloir se trancher la gorge, croire qu’on veut la tuer, des crises de larmes comme si la guerre avait détruit la ville, une victimisation extraordinaire, une crise de paranoïa dangereuse, violente, colérique, hystérique.
Ses crises sont toujours calculées, elles passent constamment par une phase de chantage, vient le désespoir, la culpabilisation, et si rien ne fonctionne, la colère, voir le chaos. Dans cette mélasse de merde, il faut comprendre la manipulation, la perversion, les insultes, les menaces, la violence, le déni, LE Déni, et la méchanceté gratuite.
Elles sont très rarement disproportionnées en publique. Sauf si ce sont de purs inconnus. Elles s’arrêtent instantanément si quelqu’un appelle une ambulance.
Depuis l’extérieur, les gens ont l’impression que c’est vrai. Seuls les gens qui la connaissent pour de vrai savent la vérité.
Il existe des mères qui souffrent de Münchhausen par procuration. Tout le monde n’y voit que du feu. C’est une maladie psychiatrique qui leur donne un besoin de simuler un maladie ou un traumatisme dans le but d’attirer l’attention.
La maltraitance dont j’ai souffert ne porte aucun nom, elle est pourtant bien pathologique.
Comment contrôle-t-on le mieux un peuple ?
Par la peur.
J’ai peur constamment, ma naissance a servi a assouvir le désir de contrôle, et m’enseigner la peur, et l’instabilité avec des discours quotidien bien brodés.
Toutes les paroles et intentions étaient un paradoxe constant. Sans repères. Une toxicité indétectable. À rendre fou n’importe qui.
On m’appris à avoir peur de l’autre faire bien attention, tout en me laissant seule et m’envoyant à la maltraitance et au harcèlement.
Enseigner quoi faire si quelqu’un voulait me faire du mal, tout en prenant des raclées dans mon foyer.
Retenir que toute seule je ne suis rien.
Avoir peur des hommes, tout en m’exposant à la pédophilie.
Avoir peur du monde extérieur, mais en m’exposant à la torture.
Avoir peur d’être malade, mais en me faisant sentir coupable face à mes maladies.
La peur de mal se comporter en vivant dans un univers d’insultes quotidiennes, de querelles et de colères impulsives et violences.
Avoir peur de grossir, de devenir une femme, tout en me sexualisant.
Etc…
Le témoignage d'une vie brisée (I)
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commentaires

A
On ne sait pas l’âge de cette personne. Je suppose qu’elle doit avoir des la quarantaine. Ce qui est étonnant c’est qu’ il n’y ait ps eu une seule oreille attentive, un esprit curieux ou attentionné dans ce long et douloureux parcours. Tout le monde, des parents aux enseignants en passant par apparemment tous les enfants auraient été plus ou moins coupables de cette situation. Pourtant ne serait-ce que de manière passagère une personne a dû lui manifester, je suppose, son affection puisque elle a une fille qui elle aussi est susceptible de l’aimer.<br /> En définitive cette longue plainte ou plus neutrement ce compte rendu laisse dans l’ombre bien des questions.<br /> Il n’empêche qu’il y a bien des sujets semblables ou supposément de nature semblable, lorsqu’ils concernent la bonne bourgeoisie parisienne qui sont rapidement évoqués, très rapidement pour ne pas lui nuire. Qui sont ceux qui ont entendu parlé de.l’affaire dite de la Rue du Bac à Paris.? <br /> https://www.lefigaro.fr/faits-divers/jean-francois-revel-claude-imbert-gabriel-matzneff-un-groupe-d-intellectuels-francais-au-coeur-d-accusations-pedocriminelles-20240614
Répondre
G
Cette personne a 35 ans. Elle appartient à ma famille. Je ne connais son existence et je ne l'ai rencontrée qu'il y a quelques années seulement. Elle a deux enfants adorables et un mari admirable. Son père a été obligée de la reconnaître par décision de justice, assortie de 95 000 euros de dommages et intérêts à lui payer. L'année dernière, elle est allée, accompagnée des siens, voire son père qui réside à 500 km de chez elle. Il lui a parlé pendant 10 minutes sur le seuil de la porte. Ce fut tout.

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