Quand Donald Trump étudiait…

Donald Trump a fréquenté la New York Military Academy, une institution privée. Puis l’université catholique privée Fordham pendant deux ans et l’Université de Pennsylvanie où il a obtenu une licence en économie. Il n’a jamais été inscrit au tableau d’honneur, même si le New York Times relata par erreur qu’il avait été le premier de sa classe.

En 2015, son avocat (et son conseiller ; quel autre président a jamais eu un conseiller alors qu'il était étudiant ?) a menacé l’Université de Fordham et l’Académie militaire de New York d’intenter des poursuites contre elles si elles divulguaient ses dossiers universitaires. Qui donc ne veut pas, à ce point, que ses dossiers universitaires soient publiés à part un étudiant médiocre ? Il fit la même chose avec son dossier fiscal. Après tout, il est (selon ses propres mots) un « génie stable », et (toujours selon lui) il vaut “ X ” milliards, le X étant à moduler selon qu’il essaie d’impressionner ses interlocuteurs avec sa fortune ou selon qu’il sous-estime sa fortune pour ne pas avoir à payer trop d’impôts sur le revenu.

En comparaison, Barack Obama a fréquenté l’Occidental College de Los Angeles. Après deux ans, il s’est inscrit à l’Université Columbia de New York et ensuite à la faculté de droit de Harvard (une des meilleures facs de droit du pays) où il a obtenu son diplôme avec mention magna cum laude (« mention très bien »). Il a été directeur de la Harvard Law Review (l’une des plus prestigieuses revues de droit des EU).

PS : Qui a écrit :

« L’anarchie économique de la société capitaliste telle qu’elle existe aujourd’hui est à mon avis, la source réelle du mal. Le résultat de ses développement est une oligarchie de capitaliste dont la formidable puissance ne peut effectivement être réfréner pas même par une société qui a une organisation politique démocratique.  La compétition illimitée conduit à un gaspillage considérable de travail et à la mutilation de la conscience sociale des individus. Je considère cette mutilation des individus comme le pire mal du capitalisme. Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer ces maux graves à savoir l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation orienté vers des buts sociaux . Dans une telle économie, les moyens de production appartiendraient à la société elle-même et seraient utilisés d’une façon planifiée. Une économie planifiée qui adapte la production aux besoins de la société, distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à chaque femme à chaque enfant. »

Comments

[AF30]

Je ne vais pas défendre la médiocrité et dévaluer les réussites scolaires dont les diplômes sont la preuve des qualités, disons pour faire court, intellectuelles et de l’application aux études, ce qui méritent, pour moi, définitivement le respect mais depuis quelques années nous nous rendons compte que ce n’est pas suffisant.
Un exemple récent dont tout le monde a entendu parler, Elisabeth Borne a déclaré : «Il faut se préparer» et a invité les élèves à réfléchir depuis la maternelle» à leurs formations professionnelles... et même si depuis il y a eu rétropédalage on se dit pendant et après comment une polytechnicienne peut énoncer une telle énormité et on en vient à douter de nos certitudes concernant la preuve par le cursus universitaire et les diplômes des qualités intellectuelles de certains.
Quelqu’un avait fait remarqué que n’importe quel élève de math sup ou math spé en savait plus sur les maths que Pascal, sauf qu’aucun d’eux ou rarement n’est Pascal.
Quant aux hommes et femmes célèbres dont le parcours scolaire a été une catastrophe d’un bout à l’autre je pense entre autres à Sacha Guittry «  Élève médiocre et indiscipliné, Sacha est expulsé de onze établissements différents, comme il le révèle dans son Discours de cent lignes, prononcé lors du banquet du cinquantenaire du lycée Janson-de-Sailly en 1934. Il arrête ses études à l'âge de seize ans, début 1902, après avoir redoublé dix fois sa 6e (qui correspond aujourd'hui à l'entrée en école primaire) : à l'époque, un élève ayant changé d'établissement recommence son année scolaire, ce qui est constamment son cas, du fait de ses multiples expulsions. »
Mis à part les mensonges quotidiens de nos dirigeants actuels il y a toute un liste de leurs déclarations qui nous permettent donc de douter de ces preuves par les diplômes.
Je mets à part Macron qui est à lui seul un cas d’école car il associe de façon particulière et mystérieuse des diplômes et une bêtise primaire

[madeuf]

Ne serait-ce pas Einstein ?

1949, extrait d’un texte publié dans la Monthly Review

(texte original en anglais ci-dessous : http://www.monthlyreview.org/598einst.htm)

[Gensane]

OKDAC