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16 avril 2025 3 16 /04 /avril /2025 05:01

Un article de Camille Dubois pour BFM-TV

 

De nombreux "influenceurs" font la promotion d'une vision rigoriste de l'islam sur les réseaux sociaux. Leurs vidéos, vues pour certaines des millions de fois, distillent une multitude de directives sur ce qui serait licite ou interdit selon leur lecture de l'islam, notamment en matière de rapports entre les femmes et les hommes.

 

Dans l'un de ses vigoureux prêches qui dénonce le "salariat féminin", Hamid El Senhaji loue l'époque où "l'homme était un vrai homme".

"Nos mères" étaient "peut-être analphabètes, peut-être qu'elles savaient pas conduire" mais "elles ont vécu comme des reines", harangue-t-il. "Les femmes fortes créent des hommes faibles", ajoute-t-il encore, expliquant que "ce qu'on appelle le féminisme" vise à "déshumaniser l'homme, le rabaisser, le culpabiliser".

Cet "influenceur" qui se présente comme "imam, conférencier et enseignant" cumule 831.000 abonnés sur Tiktok et 762.000 sur Youtube (au 11 avril) avec "Comprends Ton Dîne" (un mot arabe qu'on peut traduire en français par religion). En plus des longs extraits de ses prêches, le compte publie pléthore de vidéos - en kami et chechia, toujours face caméra - destinées à enseigner l'islam, précisant ce qui est autorisé ou interdit, sorte de mode d'emploi à la sauce Tiktok.

En l'occurrence: les instruments de musique, le rap, les sports de combat, la chanson ou la danse sont, selon lui, "haram" (ou interdits). Il se dit également opposé au football féminin, au travail des femmes et dénonce l'égalité entre les genres. "Une fois que la femme est sortie du foyer, elle devient la proie", argumente-t-il par exemple. Ou encore: "Énormément d'enfants sont affamés émotionnellement parce que les mamans sont à l'extérieur des foyers", assure-t-il, associant délinquance des jeunes et travail des femmes.

Son discours n'est pas isolé. Certains "influenceurs" distillent sur les réseaux sociaux des propos en lien avec l'islam au fond très conservateur, voire rigoriste sur les questions de société, avec de multiples "rappels" et mises en garde sur ce qui serait licite ou interdit au regard de l'islam.

La Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires alerte d'ailleurs dans son dernier rapport d'activité 2022-2024 sur "les dérives sectaires" autour de la religion musulmane qui peuvent se manifester dans le cadre "de rejet du cadre républicain ou de dénégation de toute valeur à la loi laïque perçue comme secondaire par rapport à la prescription religieuse". Et signale le risque de "connexité entre ces comportements et les notions de séparatisme, de complotisme ou de radicalisation".

 

Les femmes et les personnes LGBT ciblées

Interrogé par un internaute sur l'homosexualité, Redazere - 641.000 abonnés sur Youtube, 973.000 sur Instagram et 4,2 millions sur TikTok - assure ainsi que c'est une "faiblesse", une "épreuve" contre laquelle il faut lutter. Et ajoute: "Allah te juge par tes actions." Un homme ou une femme qui ressentirait une "attirance" ou des "sentiments" pour une personne du même sexe ne serait donc pas jugé, selon lui. En revanche, "si tu fais une action par rapport à ce sentiment" - ce qui sous-entend des contacts physiques - "tu seras jugé".

Dans une vidéo plus longue sur Youtube, il rappelle qu'"avoir des rapports sexuels avec le même sexe, c'est un péché majeur". Et se lance dans une diatribe contre "les LGBT", dénonçant la "corruption" des enfants si la transidentité est évoquée à l'école. Une "pression" LGBT pour "forcer cette idée dans le cerveau des enfants". "Heureusement, on a notre religion qui nous dit ce qui est bon, ce qui est mal", conclut-il.

Dans la longue litanie de ces "influenceurs", beaucoup d'injonctions concernent les femmes. Systématiquement vêtu de qamis et keffieh saoudiens, AbuayahTv estime sur son compte - aujourd'hui inactif - qu'une femme peut porter un pantalon à condition qu'il le soit sous une abaya.

"Ne deviens pas une féministe de Wish", ajoute-t-il (du nom de cette plateforme de commerce en ligne à bas prix).

Interdiction aux hommes et aux femmes de se regarder

 

Ce dernier est le seul à avoir accepté de répondre aux questions de BFMTV.com. Interrogé sur ces vidéos, Hicham R2F répond que "ces propos, lorsqu'exprimés dans leur contexte intégral, visaient à dénoncer certaines dérives de comportements ou attitudes qui s'écartent d'un idéal de modestie et de respect mutuel". "Ils n'ont jamais pour objectif de rabaisser ou de limiter les droits fondamentaux des femmes", assure-t-il.

L'"influenceur" explique ainsi que "l'islam reconnaît à la femme une position d'honneur et de respect dans la sphère familiale et sociale" et qu'il défend "une approche qui valorise des rôles et des responsabilités définis pour chacun dans un cadre spirituel".

Dans la même lignée, Redazere s'interroge sur l'amitié entre les femmes et les hommes: "Impossible", assène-t-il. Car les premières sont émotives et "naïves", les seconds victimes de leurs "pulsions". Ou encore dans une vidéo consacrée aux femmes "que tu devrais pas marier": celles qui ne font pas la prière - "si elle ne fait pas ses obligations à son créateur, tu crois qu'elle va faire ses obligations à son mari?"

Dr Frère Muz (un million d'abonnés sur TikTok) considère lui aussi qu'un homme et une femme ne peuvent pas se retrouver ensemble, discuter, ni même "se regarder dans les yeux" - sauf en cas de "nécessité", comme une "transaction commerciale" ou pour une "question religieuse".

”Restez à vos places de femmes ” : l'inquiétant succès des influenceurs à tendance salafiste

Les codes de Tik-Tok sur fond de Nachid

 

"Ils sont extrêmement habiles", observe pour BFMTV.com Stéphane Amato, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'université de Toulon. "Ils adoptent exactement les codes des jeunes et de Tiktok pour faire du prosélytisme."

Sur la forme, les contenus de ces "influenceurs" sont calibrés pour les réseaux sociaux, cultivant proximité, bienveillance et fraternité envers les "frères" et les "sœurs", le tout sur le ton très en vogue du développement personnel: des vidéos courtes de moins d'une minute, face caméra et pour certains sur fond de nachid – ce chant religieux musulman. Certains ajoutent des images se voulant inspirantes - des personnes qui prient, une mosquée, un ciel stylisé... – ou des clins d'œil à la pop – de Netflix à Dragon Ball Z en passant par Retour vers le futur.

Certains de ces "influenceurs" se présentent comme imam ou ancien imam, enseignant en religion ou conférencier. Pourtant, parmi les plus suivis, tous n'ont pas de formation religieuse, remarque Stéphane Amato, qui a étudié la présence salafiste sur les réseaux sociaux.

Car c'est bien de salafisme dont il est question même s'ils "ne disent jamais qu'ils sont salafistes", pointe pour BFMTV.com Damien Saverot, enseignant à l'École normale supérieure et à Sciences Po. Le salafisme est un mouvement de l'islam sunnite qui revendique un retour aux pratiques en vigueur à l'époque du prophète Mahomet. "Pour eux, c'est le seul et vrai islam, ils n'ont pas besoin de le préciser", estime l'expert.

Une reconstruction fantasmée d'un héritage musulman

 

"Je préfère parler de néo-salafisme", nuance pour BFMTV.com Haoues Seniguer, maître de conférences en sciences politiques à Sciences Po Lyon.

 

L'une de ses grandes figures: Nader Abou Anas - 945.000 abonnés sur Youtube, 745.000 sur Tiktok, 520.000 sur Instagram. Il se présente quant à lui comme imam, enseignant et conférencier, ancien prédicateur à la mosquée du Bourget (Seine-Saint-Denis). Il a déjà fait parler de lui pour avoir légitimé le viol conjugal, en appelant les femmes à ne pas "se refuser à (leur) mari sans raison valable" - bien qu'il assure aujourd'hui avoir "beaucoup évolué" et être revenu "sur de nombreux propos qui ne reflètent plus (s)a position sur ces questions".

"Il est l'un des premiers à avoir commencé à prêcher sur les réseaux sociaux", se souvient Damien Saverot, spécialiste du mouvement décolonial et observateur de ces phénomènes religieux. "Et l'un des grands introducteurs du salafisme en France."

Que prônent ces "influenceurs"-prêcheurs derrière leurs discours conservateurs? "Il faut être très prudent et ne pas faire de raccourcis simplistes", met en garde l'universitaire Stéphane Amato. "Salafiste, c'est un peu un mot piège." D'ailleurs, souvent ces "influenceurs" ne s'appuient pas sur le Coran, mais sur les hadiths, le recueil de tous les actes et paroles de Mahomet et de ses compagnons. Une sorte de "religion à la carte", juge Haoues Seniguer, spécialiste de l'islamisme.

Sapin et anniversaire

 

Parmi des posts sur la manière de bien faire la prière ou les invocations à prononcer selon la situation, Hicham Loudyi - ou Hicham R2F - déclare que le port du voile pour les femmes est "une dignité", "une protection", comme la "couronne" d'une reine dont "tu dois être fière".

"Je présente le voile comme un symbole de dignité et de protection spirituelle pour celles qui choisissent de le porter", explique Hicham R2F auprès de BFMTV.com. "Ce choix relève avant tout de la liberté individuelle et de la conviction personnelle. En aucun cas je ne préconise l'imposition du voile. Chaque femme a le droit de décider, en accord avec ses convictions personnelles et dans le respect des enseignements de l'islam. Tout comme chaque femme et chaque homme a le droit de choisir d'être musulman ou non."

Abuayahtv explique de son côté que si un musulman a fêté Noël ou le Nouvel An, il doit "se repentir" car il "ne doit pas suivre les non musulmans dans leurs façons de faire".

Pour le chercheur Damien Saverot, tous ces discours sont des signes qui ne trompent pas. De l'injonction à ne pas décorer un sapin de Noël, au fait de ne pas souscrire d'assurance voyage - "c'est une transaction hasardeuse", selon Comprends Ton Dîne - ou encore de ne pas fêter son anniversaire. "Ils dénoncent souvent ce qu'ils appellent les 'innovations' (des choses qui n'existaient pas du temps du prophète, NDLR)", explique Damien Saverot. "C'est un marqueur important du salafisme."

Hicham R2F assure pour sa part à BFMTV.com que sa vision de l'islam "repose sur une spiritualité fondée sur la paix, la justice et le respect de la dignité humaine". "Mes publications s'inspirent d'une interprétation traditionnelle qui met l'accent sur la miséricorde, la connaissance et le dialogue, sans pour autant s'inscrire dans une idéologie radicale ou exclusiviste", ajoute-t-il.

Les institutions de l'islam dépassées

Le problème, selon Damien Saverot, c'est que l'immense majorité des internautes touchés par ces contenus n'a pas conscience qu'il s'agit de salafisme. "Ils pensent que c'est l'islam et que ces contenus leur permettent de comprendre la religion, ils n'imaginent pas qu'il y ait plusieurs courants", assure-t-il.

Pourtant, Abdallah Zekri, le vice-président du Conseil français du culte musulman (CFCM), "condamne" les propos de ces "influenceurs". "L'islam, ce n'est pas cette religion dont ils font la promotion", fulmine-t-il pour BFMTV.com. Et dénonce une vision archaïque et dépassée: "L'islam est né il y a quatorze siècles, ça a évolué depuis."

Mais une voix difficile à faire entendre alors qu'Emmanuel Macron a déclaré avoir mis fin au CFCM comme instance de dialogue entre l'État et le culte musulman en 2023 - même si l'association continue d'exister. C'est le Forum de l'islam de France (Forif), qui s'est réuni l'année dernière, qui représente dorénavant le nouveau format de dialogue. Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur, souhaite d'ailleurs le relancer.

Une dissolution que regrette Abdallah Zekri. "Le CFCM, ce sont près de 1.500 mosquées qui dénoncent et combattent ce type de discours. Cette dissolution donne de l'eau au moulin des salafistes."

Azeddine Majnani, président de l'association ECM (Espace cultuel musulman) et imam à la mosquée de la Bastide à Bordeaux, estime lui aussi que ces "influenceurs" détournent le véritable message de l'islam. "La vision véhiculée par certains courants salafistes sur les réseaux sociaux peut souvent paraître en contradiction avec les principes de bonté, de respect mutuel et de vivre-ensemble qui sont, à mon avis, au cœur de cette religion", explique-t-il à BFMTV.com.

Et d'ajouter: "Pour contrebalancer ces visions de repli et ces lectures fragmentaires qui circulent sur le net, il est crucial de promouvoir une éducation qui met l'accent sur les valeurs de paix et de fraternité ainsi qu'un dialogue ouvert et respectueux qui donne à chaque citoyen les outils pour mieux comprendre l'histoire, la pluralité et la complexité des questions liées à la pratique religieuse."

Ils ont compris que ça allait se jouer sur les réseaux

 

Mais si le salafisme reste un mouvement minoritaire au sein de la communauté musulmane et de l'islam organisé, Abdallah Zekri constate que dans certains lieux de culte, les promoteurs de cette vision rigoriste "veulent en prendre le pouvoir". Une guerre d'influence que le spécialiste de l'islamisme Haoues Seniguer observe lui aussi, évoquant "un tropisme conservateur", en particulier chez les jeunes.

En témoignent certains commentaires: une internaute demande, en réaction au post sur l'interdiction faite aux hommes et aux femmes de se côtoyer, ce qu'il en est "si on parle avec un garçon, mais zéro attirance". Ou encore: "C'est trop dur avec l'école". Un autre s'interroge: "Si c'est un médecin?"

"Les salafistes ont compris que les jeunes cherchaient des repères pour comprendre l'islam", analyse encore Damien Saverot. "Et ils ont très vite compris que ça allait se jouer sur les réseaux sociaux. Ce discours répond à ce que les jeunes cherchent: un besoin de normes. Et c'est sa force: pas besoin d'être un intellectuel pour comprendre."

Une analyse que partage Haoues Seniguer. "Le néo-salafisme veut donner des repères et un code moral pour se comporter dans la vie de tous les jours dans un monde qui semble ne plus en avoir."

Certaines publications, notamment sur le refus de la mixité, du travail des femmes ou encore l'impossibilité pour les collégiens et lycéens de faire la prière dans leurs établissements scolaires interrogent. Quels risques et quelles conséquences pour le vivre-ensemble? "Ces prêcheurs donnent dans une forme de repli", pointe Haoues Seniguer.

Peu de modération des plateformes

Mais entre ces discours et la pratique, il y aurait un écart. "Il est évident que c'est la version salafisée de l'islam qui a le plus de succès sur les réseaux sociaux", analyse Damien Saverot. "Mais dans la vraie vie, ces internautes sont loin d'appliquer ces normes auxquelles ils adhèrent virtuellement."

Ces contenus sont-ils surveillés par les autorités? "Nous assurons une veille sur les discours qui peuvent être contraire à la loi ou attentatoires aux valeurs républicaines, comme la liberté ou l'égalité homme-femme", répond à BFMTV.com Étienne Apaire, secrétaire général du Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR). Des contenus susceptibles d'être signalés à la plateforme Pharos, le portail officiel de signalement des contenus illicites sur internet.

Après avoir été contacté par BFMTV.com au sujet de plusieurs contenus, Tiktok en a supprimé deux (l'un était homophobe, l'autre assurait qu'une femme doit "obéir" à son mari), d'autres étaient "en cours de modération". La plateforme ajoute: "Les organisations ou les personnes violentes et haineuses ne sont pas les bienvenues sur notre plateforme", et cite notamment "les extrémistes".

"Dès que nous avons pris connaissance de la présence de ce type d'acteur, nous effectuons une vérification approfondie (y compris sur le comportement hors plateforme) qui peut entraîner le bannissement du compte." Aucun des "influenceurs" cités dans cet article ne l'a été. 

Détecter les signaux faibles

L'unité d'analyse du CIPDR examine également "les effets de ces discours". Le nombre de personnes qui réagissent, la teneur des réactions, la viralité des contenus... "Nous avons identifié une vingtaine d'influenceurs toujours à la limite de discours inquiétants." Mais Étienne Apaire précise: "Nous ne sommes pas la police de la pensée. Ce qui nous importe, c'est de détecter les signaux faibles."

Un exercice qui comporte des limites: certains de ces "influenceurs" qui s'adressent à un public français vivent à l'étranger. "D'autres font usage de l'intelligence artificielle pour diffuser, de manière presque industrialisée, un islamisme prescriptif dans une économie de moyens importante."

Au-delà de ces interrogations, ces prêcheurs du net peuvent-ils représenter un danger du point de vue sécuritaire? "Dans la plupart des cas, l'islam prôné est un islam quiétiste qui ne pousse pas à l'action violente, mais à la soumission aux autorités", remarque Damien Saverot. C'est notamment le cas de Rachid Eljay qui a dénoncé les violences lors des émeutes qui ont succédé à la mort de Nahel en 2023.

"Il n'y a pas de lien mécanique entre l'appartenance au salafisme et le passage à un acte violent", analyse l'universitaire Haoues Seniguer. "Les néo-salafistes, bien qu'extrêmement conservateurs, dénoncent le terrorisme." Mais pour Damien Saverot, le salafisme peut bel et bien favoriser un éventuel glissement.

”Restez à vos places de femmes ” : l'inquiétant succès des influenceurs à tendance salafiste
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