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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 05:01

Selon le World Socialist Website, 13 étudiants de l'Université Harvard ont été empêchés d'obtenir leur diplôme en raison de leurs activités de protestation. [Ils avaient été] reconnus par un orateur étudiant, lors de la cérémonie de remise des diplômes à l'Université Harvard, à Cambridge, Massachusetts, le jeudi 23 mai 2024.

 

Le président de l'université Harvard, Alan Garber, a annoncé que l'université ne se conformerait pas aux demandes de l'administration Trump visant à écraser l'opposition politique, à remettre le contrôle de départements essentiels à la surveillance gouvernementale et, de manière générale, à instaurer un règne de terreur idéologique et de contrôle de la pensée de droite sur le campus de Cambridge, dans le Massachusetts.

 

Le gouvernement a ordonné que plusieurs écoles et départements soient directement espionnés et surveillés afin de s'assurer que l'opposition au sionisme et à l'impérialisme américain soit éliminée.

 

Harvard, fondée en 1636, est la plus ancienne université des États-Unis et la plus prestigieuse. Sa dotation estimée à 50,7 milliards de dollars en fait l'institution la plus riche du monde.

 

 

Le site Communistes revient sur la découverte, par Irène et Frédéric Joliot-Curie, de la radioactivité artificielle. Il rappelle que Frédéric Joliot-Curie fut le premier, le 19 mars 1950, à signer l’Appel de Stockholm pour l’interdiction de l’arme atomique : « Nous exigeons l’interdiction absolue de l’arme atomique arme d’épouvante et d’extermination massive des populations. Nous exigeons l’établissement d’un rigoureux contrôle international pour assurer l’application de cette mesure d’interdiction. Nous considérons que le gouvernement qui, le premier, utiliserait, contre n’importe quel pays, l’arme atomique, commettrait un crime contre l’humanité et serait à traiter comme criminel de guerre. »

 

 

Le Monde nous signale que Gisèle Pelicot et Léon Marchand figurent parmi les 100 personnes les plus influentes de 2025 selon le magazine Time : « Gisèle Pelicot, « dans une démonstration d’un courage extraordinaire », a refusé que le procès contre son ex-mari – qui l’a droguée et violée pendant des années – et des dizaines d’autres hommes également accusés de viol, ne se déroule à huis clos. Ce procès a connu un retentissement mondial. « Chaque matin, quand Gisèle Pelicot arrivait dans ce tribunal en France la tête haute, elle refusait par là d’être sous la domination d’un ordre patriarcal qui a asservi les femmes depuis si longtemps », écrit pour Time Gloria Steinem, très grande personnalité étasunienne du féminisme.

 

Au sujet de Léon Marchand, une jeune nageuse canadienne, Summer McIntosh, écrit pour Time que « [sa] motivation à mettre le premier la main sur la ligne d’arrivée aux Jeux olympiques de Paris a capté l’attention du monde entier, quatre fois ». Le Français de 22 ans a remporté quatre médailles d’or en natation l’été dernier, dans les épreuves de 200 m 4 nages et 400 m 4 nages, 200 m papillon et brasse. A Paris, « tout le monde ressentait cette énergie quand Léon nageait », écrit encore la Canadienne, triple médaillée d’or. « Léon est simplement inarrêtable. » J’ajouterai, ce que tout le monde ne sait pas, que Léon a commencé à s’ébrouer dans l’eau des piscines toulousaines en compagnie de ma fille Raphaëlle.

 

 

Dans L’Humanité, on lit que « À partir de Pâques et durant trois semaines, 400 000 pèlerins sont attendus pour vénérer, dans une basilique du Val-d’Oise, une des reliques les plus sacrées du christianisme, censée être le dernier vêtement porté par le Christ avant sa crucifixion. Même si les sources historiques et la science font entendre un autre son de cloche…

 

La tunique d’Argenteuil pose toutefois plusieurs problèmes. Déjà, elle n’est pas la seule :  La cathédrale de Trèves, en Allemagne, revendique, elle aussi, de posséder, entière, la dernière tenue du Christ. Au minimum, l’une des deux est fausse… Autre doute : sa datation. « Il n’y a pas de preuve absolue, mais on a une avalanche d’éléments d’authenticité. Ensuite, à chacun de se faire une idée », admet le père Guy-Emmanuel Cariot, recteur de la basilique d’Argenteuil et prêtre exorciste du diocèse.

 

Une datation au carbone 14 a été effectuée en 2004. Et pas par n’importe qui : c’est le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, dépendant du CNRS et du CEA, situé à Saclay et pionnier en la matière, qui a officié. Son expertise fut sollicitée pour les peintures rupestres de la grotte Chauvet, les restes d’Ötzi, cet homme préhistorique momifié naturellement ou encore le suaire de Turin, censé être le linceul qui enroba le cadavre du Christ. Verdict formel :  es échantillons de la tunique confiés au laboratoire sont datés d’entre 530 et 650 après Jésus-Christ, une fourchette avec une probabilité de 95,4 %, selon le laboratoire. « Je n’ai aucun doute sur la datation. Le reste, ce n’est plus de la science », commentait alors la directrice du laboratoire.

 

Les traces archivistiques de la tunique d’Argenteuil sont lacunaires. Entre la passion du Christ et 1156, date de la première ostension solennelle avérée, règne un grand flou. En l’an 800, elle aurait été offerte à Charlemagne lors de son sacre par l’impératrice de Byzance Irène. Le nouvel empereur l’aurait alors donnée en garde au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrade était prieure.

 

Dans un livre écrit sous le pseudonyme de Jean-Maurice Devals, Une si humble et si sainte tunique. La tunique d’Argenteuil, enquête sur une énigme, l’ancien sous-préfet d’Argenteuil à l’origine de la datation au carbone 14, Jean-Pierre Maurice, souligne que ni Alcuin, le conseiller de Charlemagne, ni Eginhard, le rédacteur d’une Vie de Charlemagne, ni Nithard, petit-fils de l’empereur, n’évoquent sa venue à Argenteuil ou une quelconque tunique sacrée.

Revue de Presse 555
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commentaires

P
A AF30<br /> <br /> Confidence pour confidence, j'ai moi aussi eu envie d'être ecclésiastique, mais pour des raisons pas du tout religieuses. En effet, le type de religieux qui me fascinait (et qui me fascine toujours), est le bénédictin érudit des XVIIe-XVIIIe siècles, type Jean Mabillon, Bernard de Montfaucon, Jean Luc d'Achery, etc.<br /> <br /> Ce type d'homme a été perpétué, de nos jours, par des gens comme AndréJean Festugière, Henri-Dominique Saffrey (dominicains), mais dont l'objet d'études fut tout profane. Ou par un Lucien Ceyssens (franciscain), qui, toute sa vie, s'occupa du jansénisme. J'ai aussi été séduit par des gens comme l'abbé Breuil ou l'abbé Lemaître, qui se sont occupés de tout autre chose que de religion..<br /> <br /> En fait, je n'étais, chez eux, attiré que par le côté intellectuel. Ils ont été clercs, comme, de nos jours, ils auraient été élèves de l'école des Chartes, de Normale Sup ou membres du Collège de France.. Parce que c'était la seule institution qui leur permettait de se livrer à des études. [De même que j'aime beaucoup Kim En-Joong, qui est moins connu comme le dominicain qu'il est que comme le créateur de vitraux abstraits - tels ceux de la basilique de Brioude, de la cathédrale d'Evry ou de la cathédrale de Vaison-la-Romaine. Parmi quelque 80 ensembles en France, en Europe et dans le monde].<br /> <br /> Le doute, chez moi, s'est introduit lorsque j'ai connu l'existence de tous les gens qui ont étudié le christianisme de manière historique ou philologique, à commencer par Richard Simon, et en continuant par Alfred Loisy ou Marie-Joseph Lagrange (o.p.), créateur de l'école archéologique et biblique de Jérusalem. Tout clercs qu'ils étaient, ces gens-là, en étudiant les Ecritures comme des documents historiques, ont en fait râclé la croyance jusqu'à l'os. Et le doute que j'avais a été complété - ou confirmé - par une lecture assidue de la revue Golias. <br /> <br /> Contrairement à Michel Onfray, je pense que Jésus de Nazareth a existé réellement et que les véritables créateurs du christianisme (outre Paul de Tarse), ont été ceux qu'on a appelés les Pères (grecs et latins) de l'Eglise, jusqu'au Ve siècle. Ces divers auteurs, par tâtonnements et approximations sont arrivés à composer un ensemble dans lequel, me semble-t-il, Jésus de Nazareth ne se serait pas reconnu.<br /> <br /> Comme le disait Alfred Loisy : Jésus prêchait l'Evangile, et c'est l'Eglise qui est venue...<br /> <br /> Dernière confidence : j'aurais bien aimé être pape (pour la papamobile).
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A
J’adore cette histoire de tunique, comme celle du suaire de Turin et de tous ces morceaux de croix du Christ conservés ici ou là. Vraiment j’adore ces contes. Ça fait rêver non pas sur les récits en question mais sur l’infinie naïveté. Et puis ça démontre que ce qui importe à propos d’ une conviction, ici la foi, c’est moins son objet que la personne ou l’institution qui la porte. Pour s’en convaincre il suffit de constater le sort qui est fait à telle secte créée par un illuminé de passage et celui accordé aux religions monothéistes.<br /> Avant j’en étais accablé, aujourd’hui je trouve çà marrant. Vraiment. L’ histoire d’un linge vieux de 2000 ans porté par un individu dont l’existence ne pourra être démontrée, c’est, comme disait Chirac a propos d’autre chose, c’est pyramidal
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A
À Philippe Arnaud<br /> Confidence. Je ne suis pas né dans une famille athée et j’ai suivi comme d’autres toutes les étapes du catéchisme jusqu’à la communion solennelle avec la cérémonie en soutane blanche et port du cierge. La totale en somme. Et même je dois dire que j’ai eu ma période mystique jusqu’à envisager un destin de curé. Période il est vrai relativement brève. L’enfance et l’adolescence prolongent une forme de disposition naturelle à cet émerveillement que procure dans les premiers temps les contes pour enfant. Et côté conte séduisant, le christianisme y pourvoit largement.<br /> Comme souvent le doute s’insinue non pas à propos de sujets théoriques mais par ces petites choses qui ne vont pas avec le tableau d’ensemble. Pour ce qui me concerne il s’est agit du traitement différencié réservé aux défunts. Selon qu’on est puissant ou misérable. Ça ne collait pas avec le discours général et l’injustice paraissait et paraît d’autant plus grande dans ce moment-là que tout être quel qui soit est réduit à sa plus stricte humanité et que c’est le credo de l’église. Il faut bien reconnaître qu’il y avait à ce moment confusion entre la foi et la religion car il s’agit de 2 sujets distincts.<br /> Bien. Ceci étant dit concernant l’existence ou non de Jesus, il s’agit ici, je reconnais, pour l’athée d’une foi qui s’oppose à celle du croyant. L’un et l’autre sont dans l’impossibilité de démontrer leur croyance. Au passage il est à noter que l’agnostique est selon moi non pas plus prudent mais plus réaliste en ne partageant ni la foi de l’un ni celle de le d l’autre. <br /> Le doute sur l’historicité contenue dans les textes à commencé en constatant la quantité de miracles qui se seraient produits dans les siècles passés et leur rareté de plus en plus grande au fur et à mesure que l’humanité se rapprochait des siècles récents. Le constat aussi des distorsions constatées entre la réalité des faits et les récits qui étaient proposés. Cette distorsion étant proportionnellement plus grande au fur et à mesure que ces récits se perdaient dans la nuit des temps.<br /> Donc en lisantThéorie de Jésus de Michel Onfray qui affirme que le Christ n'a pas existé réellement, mais «textuellement», sous la forme d'une idée, j’y est trouvé non pas une confirmation de ce que je pensais mais des éléments qui validaient ce que je pensais.<br /> Ainsi il y rappelle que tout a commencé avec les écrits de St. Paul qui est né au premier siècle et qui n’a pas connu par définition le Jesus dont il a été, on peut dire et de manière anachronique le premier propagandiste. <br /> Dans tous ces écrits dits sacrés, de la bible hébraïque en passant par le nouveau testament jusqu’au Coran et tous les autres qui font le bonheur et la crainte d’autres civilisations il m’est impossible de ne pas y voir que des histoires d’hommes. Sont-elles en cela méprisantes ? Certainement pas à partir du moment où chacun trouve son compte et surtout à partir du moment où ces derniers n’emmerdent pas les autres au nom de leur croyance.<br /> PS : Onfray ne m’intéresse plus depuis longtemps.
P
A AF30<br /> Maurice Sartre a enseigné l'histoire de la partie grecque de l'empire romain pendant toute sa vie. Il a aussi été mon professeur en 1968-69. Et je l'ai retrouvé à Tours alors qu'il y achevait sa carrière.<br /> <br /> Je l'ai questionné, un jour, sur l'individu Jésus de Nazareth [j'insiste sur la formulation]. Il m'a répondu que, dans la communauté historienne, son existence ne faisait pas de doute (donc que la thèse mythique n'avait plus cours). <br /> <br /> Bien entendu, cela n'implique pas pour autant que l'individu en question ait été (selon les croyants des trois confessions chrétiennes) lui-même fils de Dieu.<br /> <br /> L'histoire n'en est pas moins fascinante. Et d'abord pour ceci : ce qui a été proposé à la dévotion des fidèles, depuis près de 2000 ans, est non pas un Jésus réel (comme l'a été par exemple Napoléon), mais un "Jésus de papier", celui qui est présenté dans les quatre Evangiles.<br /> <br /> A cet égard, la constitution du corpus des Evangiles est bien plus passionnante (et riche) que la vie de l'individu Jésus. Car il a fallu transformer ce qui était un ratage (qui s'est terminé par une mort ignominieuse) et, de plus un ratage sur un malentendu - car Jésus ne visait rien d'autre, au départ, qu'à constituer une nouvelle secte juive, comme celle des Zélotes ou des Esséniens - en la réussite (réussite sociale, idéologique et politique) qu'a constitué le christianisme. C'est une réussite du même ordre que celle de la découverte du continent américain par les Espagnols - alors que le but initial n'était que de trouver un chemin commode pour les Indes.<br /> <br /> Depuis plus de deux siècles, l'effort des historiens a consisté à retrouver les Jésus réel. L'une des dernières tentatives a été celle de John Paul Meier, prêtre de l'archidiocèse de New York, qui a étudié le sujet en historien, en faisant abstraction de sa foi. Le titre, en français, de son ouvrage en cinq volumes est d'ailleurs révélateur : "Un certain juif Jésus"...

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