Selon le World Socialist Website, 13 étudiants de l'Université Harvard ont été empêchés d'obtenir leur diplôme en raison de leurs activités de protestation. [Ils avaient été] reconnus par un orateur étudiant, lors de la cérémonie de remise des diplômes à l'Université Harvard, à Cambridge, Massachusetts, le jeudi 23 mai 2024.
Le président de l'université Harvard, Alan Garber, a annoncé que l'université ne se conformerait pas aux demandes de l'administration Trump visant à écraser l'opposition politique, à remettre le contrôle de départements essentiels à la surveillance gouvernementale et, de manière générale, à instaurer un règne de terreur idéologique et de contrôle de la pensée de droite sur le campus de Cambridge, dans le Massachusetts.
Le gouvernement a ordonné que plusieurs écoles et départements soient directement espionnés et surveillés afin de s'assurer que l'opposition au sionisme et à l'impérialisme américain soit éliminée.
Harvard, fondée en 1636, est la plus ancienne université des États-Unis et la plus prestigieuse. Sa dotation estimée à 50,7 milliards de dollars en fait l'institution la plus riche du monde.
Le site Communistes revient sur la découverte, par Irène et Frédéric Joliot-Curie, de la radioactivité artificielle. Il rappelle que Frédéric Joliot-Curie fut le premier, le 19 mars 1950, à signer l’Appel de Stockholm pour l’interdiction de l’arme atomique : « Nous exigeons l’interdiction absolue de l’arme atomique arme d’épouvante et d’extermination massive des populations. Nous exigeons l’établissement d’un rigoureux contrôle international pour assurer l’application de cette mesure d’interdiction. Nous considérons que le gouvernement qui, le premier, utiliserait, contre n’importe quel pays, l’arme atomique, commettrait un crime contre l’humanité et serait à traiter comme criminel de guerre. »
Le Monde nous signale que Gisèle Pelicot et Léon Marchand figurent parmi les 100 personnes les plus influentes de 2025 selon le magazine Time : « Gisèle Pelicot, « dans une démonstration d’un courage extraordinaire », a refusé que le procès contre son ex-mari – qui l’a droguée et violée pendant des années – et des dizaines d’autres hommes également accusés de viol, ne se déroule à huis clos. Ce procès a connu un retentissement mondial. « Chaque matin, quand Gisèle Pelicot arrivait dans ce tribunal en France la tête haute, elle refusait par là d’être sous la domination d’un ordre patriarcal qui a asservi les femmes depuis si longtemps », écrit pour Time Gloria Steinem, très grande personnalité étasunienne du féminisme.
Au sujet de Léon Marchand, une jeune nageuse canadienne, Summer McIntosh, écrit pour Time que « [sa] motivation à mettre le premier la main sur la ligne d’arrivée aux Jeux olympiques de Paris a capté l’attention du monde entier, quatre fois ». Le Français de 22 ans a remporté quatre médailles d’or en natation l’été dernier, dans les épreuves de 200 m 4 nages et 400 m 4 nages, 200 m papillon et brasse. A Paris, « tout le monde ressentait cette énergie quand Léon nageait », écrit encore la Canadienne, triple médaillée d’or. « Léon est simplement inarrêtable. » J’ajouterai, ce que tout le monde ne sait pas, que Léon a commencé à s’ébrouer dans l’eau des piscines toulousaines en compagnie de ma fille Raphaëlle.
Dans L’Humanité, on lit que « À partir de Pâques et durant trois semaines, 400 000 pèlerins sont attendus pour vénérer, dans une basilique du Val-d’Oise, une des reliques les plus sacrées du christianisme, censée être le dernier vêtement porté par le Christ avant sa crucifixion. Même si les sources historiques et la science font entendre un autre son de cloche…
La tunique d’Argenteuil pose toutefois plusieurs problèmes. Déjà, elle n’est pas la seule : La cathédrale de Trèves, en Allemagne, revendique, elle aussi, de posséder, entière, la dernière tenue du Christ. Au minimum, l’une des deux est fausse… Autre doute : sa datation. « Il n’y a pas de preuve absolue, mais on a une avalanche d’éléments d’authenticité. Ensuite, à chacun de se faire une idée », admet le père Guy-Emmanuel Cariot, recteur de la basilique d’Argenteuil et prêtre exorciste du diocèse.
Une datation au carbone 14 a été effectuée en 2004. Et pas par n’importe qui : c’est le Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, dépendant du CNRS et du CEA, situé à Saclay et pionnier en la matière, qui a officié. Son expertise fut sollicitée pour les peintures rupestres de la grotte Chauvet, les restes d’Ötzi, cet homme préhistorique momifié naturellement ou encore le suaire de Turin, censé être le linceul qui enroba le cadavre du Christ. Verdict formel : es échantillons de la tunique confiés au laboratoire sont datés d’entre 530 et 650 après Jésus-Christ, une fourchette avec une probabilité de 95,4 %, selon le laboratoire. « Je n’ai aucun doute sur la datation. Le reste, ce n’est plus de la science », commentait alors la directrice du laboratoire.
Les traces archivistiques de la tunique d’Argenteuil sont lacunaires. Entre la passion du Christ et 1156, date de la première ostension solennelle avérée, règne un grand flou. En l’an 800, elle aurait été offerte à Charlemagne lors de son sacre par l’impératrice de Byzance Irène. Le nouvel empereur l’aurait alors donnée en garde au monastère d’Argenteuil, dont sa fille Théodrade était prieure.
Dans un livre écrit sous le pseudonyme de Jean-Maurice Devals, Une si humble et si sainte tunique. La tunique d’Argenteuil, enquête sur une énigme, l’ancien sous-préfet d’Argenteuil à l’origine de la datation au carbone 14, Jean-Pierre Maurice, souligne que ni Alcuin, le conseiller de Charlemagne, ni Eginhard, le rédacteur d’une Vie de Charlemagne, ni Nithard, petit-fils de l’empereur, n’évoquent sa venue à Argenteuil ou une quelconque tunique sacrée.