Le Parisien et StudioFact (le premier groupe audiovisuel français à produire du contenu original exclusivement issu d'histoires vraies) ont annoncé la conclusion d’un accord important : le quotidien a acquis 30% du groupe de production audiovisuelle. La société StudioFact se proclame « spécialiste des histoires vraies ». Elle est dirigée et possédée à 70% avec Jacques Aragones, par Roxane Rouas, l’épouse du colonel Olivier Rafowicz, porte-parole de l’armée israélienne pour la presse internationale.
Olivier Rafowicz est membre du parti Israël Beytenou d’Avigdor Liberman. Ce parti, produit d'une scission d’extrême droite du Likoud de Netanyahou, défend principalement la communauté russophone du pays.
Roxane Rafowicz a racheté Infolive TV, la première chaîne internationale israélienne émettant en direct de Jérusalem, 24h/24. Roxana Rouas a levé 35 millions d’euros pour produire des reoprtages et des programmes de divertissement pour la télévision française. Elle a recruté Christophe Barbier pour diriger la filiale spectacle vivant de son groupe StudioFact Live. Elle s’est par ailleurs associée à Libération, dirigée par Dov Alfon, un ancien officier israélien de nationalités franco-israélienne. Dov Alfon avait précédemment dirigé Haaretz (quotidien classé au centre gauche) de 2008 à 2011. Il s’est prononcé à plusieurs reprises pour le retrait d’Israël des territoires palestiniens occupés.
Roxane Rafowicz dirige FremantleMedia, un des plus importants producteurs de programmes de divertissements télévisés au monde comme, par exemple, “ Questions pour un champion ” (que je regarde tous les jours, la honte m’habite), “ Le juste prix ”, “ Nouvelle Star ” et “ La France a un incroyable talent ” (que je ne regarde jamais). Dans quelle mesure ces nombreuses émissions sont-elles imprégnées par le sionisme d’extrême droite de Roxane, je ne saurais le dire. Il n’en reste pas moins qu’Olivier Rafowicz a micro ouvert un peu partout dans le paysage audiovisuel français.
Dès le lendemain de l’attaque du Hamas (considéré par les Palestiniens comme une armée de résistance) contre les positions israéliennes, le paysage audiovisuel français a largement pris position pour Israël. Parfois jusqu’au délire, comme quand nos chaînes de télé expliquaient que les bombardements israéliens étaient à ce point précis qu’ils pouvaient détruire un immeuble situé entre deux autres immeubles sans toucher ces derniers. Ou quand ils qualifiaient les 50 000 morts et les 115 000 blessés d’une opération militaire justifiée (pour une population de 2 millions d’habitants) de « victimes collatérales ».
Faudra-t-il attendre que Benyamin Netanyahou, accusé de corruption, de fraude et d’abus de confiance par d’anciens proches collaborateurs, également visé par un mandat de la Cour pénale internationale pour avoir commandité un génocide à Gaza, soit jugé et condamné pour que Roxana Rouas prenne quelque distance avec l’idéologie meurtrière d’Israël ?
PS : La police française protège et encadre les nazis français.
Samedi 10 mai, les forces de l’ordre françaises (gendarmes mobiles, CRS, Compagnies d’Intervention, la brigade de répression de l'action violente motorisée) ont protégé un défilé de 1 000 militants nazis (dont Axel Loustau, longtemps un proche de Marine Le Pen, trésorier de son micro-parti), – défilé que le pouvoir a en vain tenté d’interdire – en maintenant à bonne distance quelques éléments antifascistes qui tentaient d’interrompre cette manifestation.
On a pu voir des bannières à croix celtiques, des drapeaux noirs frappés de divers symboles nazis, des casques d’inspiration nazie.
Cette manifestation avait été minutieusement organisée, les militants venant de toute la France.
Avec le boy de Rothschild, nous n’en sommes plus à un régime autoritaire mais à un régime qui ferme les yeux devant des expressions nazies, devant des suprémacistes, devant des nostalgiques de Pétain, devant des runes comme Othalan.
Les pouvoirs publics a donc usé de toutes ses ressources pour protéger l’extrême droite.