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23 mai 2025 5 23 /05 /mai /2025 05:01

Lucie Castets. Où sont passés nos milliards ? Paris : Le Seuil, 2025

 

Les pauvres, les précaires sont, eux aussi, victimes de la férocité du boy de Rothschild, comme quand il décide de réformer le RSA, en conditionnant son versement à des heures d’activité.

 

Pour calmer le mécontentement, en janvier 2019, le boy propose un “ Grand débat national ”, en plein mouvement des Gilets jaunes. La question des services publics est alors « centrale ». Mais la seule question posée est : « Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers ? » Le boy s’est bien gardé de poser la question : « Lesquels des services publics vous paraît-il urgent d’améliorer ? » Il aurait pu également demander s’il fallait indéfiniment augmenter les restes à charges pour les malades, surtout pour les soins dentaires (c’est chez les pauvres et les personnes âgées que l’on renonce le plus à se faire soigner). Un Français sur trois vit dans un désert médical, là où, comme par hasard, l’espérance de vie est plus courte que dans la population en général.

 

La ruralité souffre. Entre 1980 et 2015, « le nombre de communes bénéficiant d’une école primaire a reculé de 23%, d’une maternité de 47% et d’une gendarmerie de 12%. » Cette involution est identique en périphérie des grandes villes où, on ne s'en étonnera pas, le vote RN ne fait que progresser.

 

Mais les riches peuvent dormir tranquille. Si la lutte contre la petite délinquance et l’immigration irrégulière mobilisent plusieurs dizaines de milliers de gendarmes et policiers, la criminalité financière, qui représente des dizaines de milliards d’euros de pertes pour l’État, ne disposent que de quelques centaines d’agents spécialisés. Laquelle de ces deux délinquances retient l’attention des chaînes d’info ? Bonne question…

 

L’autrice revient sur une question qui va nous concerner pendant des dizaines d’années : l’eau, ce précieux liquide largement entre les mains d’intérêts privés. Il est impératif de « créer un service public national qui mette en œuvre une forte péréquation financière entre les territoires [je déteste le mot “ territoire ”] et une régulation des prix et du marché contraignante qui permettrait d’assurer une gouvernance [je déteste le mot “ gouvernance ”] plus cohérente face aux défis croissants liés à la pollution au stress hydrique et aux infrastructures vieillissantes. Actuellement la gestion de l'eau en France repose d'une part sur une logique de gestion locale qui ne garantit aucun équilibre entre des territoires inégalement dotés. Elle repose d'autre part sur un modèle mixte de gestion associant des délégations de service public confiées à de grands opérateurs privés comme Veolia ou Suez et des régies publiques locales. Cette fragmentation entre territoires et entre modes de gestion entraîne des inégalités majeures d'accès et de tarification entre les territoires. »

 

Le numérique fera également l'objet de débats cruciaux. Lucie Castets a quelques fortes idées : « Les évolutions dans le domaine du numérique la place que ces technologies en réseau prennent dans notre quotidien et les risques inhérents à la gestion des données en matière de protection de souveraineté et d'accessibilité justifient de développer un service public dans ce secteur encadré par les valeurs démocratiques et guidées par la nécessité d'une réponse désintéressée à des besoins collectifs. Il serait particulièrement utile de développer un outil public d'hébergement de données pour rapatrier celles dont le stockage est aujourd'hui assuré par des entreprises privées, pour certaines à l'étranger, plateforme française créée par l'État et centralisant les données de santé hébergées par Microsoft et donc soumise au droit américain.

 

Par ailleurs, le privé ne résoudra pas le problème de la transition écologique : « Il convient de doter la puissance publique d'outils permettant de se projeter dans le long terme au-delà de la vision souvent court-termiste des marchés et du cycle électoral. Un horizon temporel étendu est en effet indispensable pour mettre en œuvre une politique efficace en faveur de l'innovation et de la recherche et pour promouvoir la localisation d'activités porteuses d'emploi compatibles avec les exigences de la transition écologique dans tous les secteurs, enfin pour former du personnel qualifié. » Le drame est que la transition écologique est spontanément inégalitaire : pour l'autrice, « il est nécessaire de mettre en place des mécanismes redistributifs robustes et une pensée stratégique de la répartition de l'effort à prévoir. Les plus pauvres sont doublement pénalisés : d'une part ils sont particulièrement exposés au coût de la transition écologique car ils consacrent une part disproportionnée de leurs revenus aux dépenses énergétiques. Pour des ménages de taille identique, ces dépenses représentent 3% du revenu pour les ménages les plus aisés contre 20% pour les ménages les moins aisés. Or les ménages situés parmi les 10% les plus riches émettent 40 tonnes d'équivalent CO2 par ménage et par an contre 15 tonnes pour les 10% les plus pauvres soit une empreinte carbone presque 3 fois supérieure. »

 

Un bouleversement la politique patrimoniale est également à prévoir. : « Au début de l'année 2021, 50% des ménages les plus riches détenait 92% de l'ensemble du patrimoine ; les 5% les plus riches en détenaient 1/3 et le 1% le plus riche en détenait 15% à lui tout seul. Par ailleurs l'héritage constitue désormais 60% du patrimoine total contre 35% dans les années 70. L'héritage moyen de 0,1% des plus gros héritiers représente enfin 180 fois l'héritage médian. Autrement dit, le patrimoine est de plus en plus concentré et la richesse de plus en plus due au hasard de la naissance. » Il a été calculé que « l'introduction votée à l'Assemblée nationale en février 2025 d'un impôt minimal sur le revenu des 1800 foyers les plus riches (possédant plus de 10 millions d'euros de patrimoine) égal à 2% de la valeur de leur patrimoine permettrait de rapporter à l'état entre 15 et 25 milliards d'euros de recettes fiscales annuelles supplémentaires. De quoi financer l'équivalent de pans entiers de l'action publique comme le budget du ministère de la Justice, qui est de 10 milliards d'euros environ, ou encore celui de l'enseignement supérieur qui est de 18,5 milliards.

 

Bref, il y a du pain sur la planche…

 

Note de lecture 184 (II)
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commentaires

A
Pareil. Je n’étais donc pas le seul et sans doute nous étions des millions à découvrir l’existence de Lucie Castets.<br /> Pareil. Étonné de découvrir ses interventions précédentes pour y défendre les services publics.<br /> Étonné également mais surtout admiratif pour le risque pris en s’exposant sur la place public pour défendre un programme qui allait rencontrer l’opposition féroce de la bonne société et â contre courant de la doxa.<br /> Moins étonné cependant de voir un à un certains des signataires du programme l’abandonner en rase campagne après qu’elle se soit engagée sans filet et si loin. Au risque d’être à nouveau accusés de sectarisme mais que voulez-vous une fois de plus, une fois encore et c’est un fait objectif seule LFI a été fidèle à la parole donnée jusqu’où bout et à défendre au poste de 1er ministre sa candidature. <br /> Dommage qu’elle n’ait pas accepté d’être candidate dans une élection partielle à Grenoble sous l’étiquette de LFI puisque c’est le seul « parti » qui le lui proposait. Je ne m’aventurerai pas à imaginer les raisons de ce refus mais il est certain qu’accepter l’ étiquette LFI lui aurait value les tombereaux de critiques et d’insultes quotidiennes dont sont coutumiers les médias vis à vis de ce mouvement. Son image auprès des citoyens aurait été moins lisse. Sans doute est-ce trop pour elle que d’être cataloguée LFI. Pour ces raisons que je suis admiratif de toutes ces jeunes femmes élues LFI qui ont fait le choix inverse.<br /> Dommage aussi qu’elle ait évoqué dernièrement la solution d’une primaire à gauche qui reste un piège qui nous conduirait inéluctablement à des renoncements et à des compromissions. Est-il nécessaire de citer les noms de ceux et celles qui en sont favorables pour démontrer la défaite des idées de gauche qui en résulterait. De Ruffin à Autain et passant par tant d’autres comme Gluksman<br /> En passant et quitte à me répéter pour la Nième fois je ne supporte plus l’équation suivante : « Cette involution est identique en périphérie des grandes villes où, on ne s'en étonnera pas, le vote RN ne fait que progresser. ». Ben, non ! On s’en étonne et c’est d’ailleurs grave de déresponsabiliser le citoyen de ces périphéries qui ne sont les seules. D’abord c’est quelque part un mépris de classe ensuite parce que leur complicité dans la montée du fascisme est totale. Ils sont souvent à en demander encore plus que les politiques qui n’osent pas exposer jusqu’au bout leur logique.<br /> « L’autrice revient sur une question qui va nous concerner pendant des dizaines d’années : l’eau, ce précieux liquide largement entre les mains d’intérêts privés. ». Je pense alors à René Dumont et à sa candidature aux présidentielles de 1974 lorsqu’il alertait déjà sur les futurs problèmes de l’eau, au verre d’eau qu’il exposait et aux railleries qui s’en sont suivies. Il est difficile aussi de ne pas faire de comparaison entre lui et ce qu’ est devenu le parti écologiste dont les fluctuations politiques et programmatiques s’ en sont souvent éloignées. Devenant ainsi un choix politique de confort pour l’électeur qui se veut progressiste mais pas trop et pour l’élu qui prendra soin de ne pas bousculer l’ordre social comme le sénateur Yannick Jadot qui réserve ses critiques le plus sévères à LFI tout en étant plus accommodant avec le PS et consorts.<br /> En conclusion je ferai remarquer que toutes ces observations et propositions sont contenues dans le programme de LFI, sauf que venant de LFI c’est moins audibles mais surtout définitivement critiquables.
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3
à AF30<br /> post du 23/05/2025 19:54<br /> <br /> Je ne veux pas me facher ni avec vous ni avec d'autres, je dis simplement que nous avons la chance d'arriver à une époque révée par nos ancétres : nous pouvons.<br /> La technique (bientot la technologie) nous permet d'envisager de prendre quasiment tous les problèmes et de trouver les solutions (le choix entres elles reste politique) adequats.<br /> Prenons les biens communs comme exemple : gérés par l'A.I , l'eau, l'habitat,les espaces verts, la consommation électrique, la medecine, la fabrication de nouveaux matériaux et j'en passe sont déjà opérationnels.<br /> <br /> Le problème de fond est de savoir quel société on veut et son corrolaire, pour qui.<br /> <br /> Nous pouvons créer une société pour 1 voire 7 millions de personnes ex-nihilo : nous avons les ressources humaines et les machines, les méthodes et le sens de l'organisation : la discipline et la cohésion sociale nécessaire.<br /> Mais nous sommes environ 70 millions et là , il faut faire un choix non_politique (un choix politique implique l'exclusion ou l'anhilation des autres : c'est mécanique) : quelle société et pour qui ? <br /> Par exemple, si c'est pour les mieux dotés par l'intellect ou le savoir-faire, l'innovation ou pour ceux qui ont les moyens ; cela sera une société issue d'une république, élitiste. Si c'est pour caresser l'ineptie (nom des polititiques de votre choix) et la crétinerie (idem), on peut acceuillir sans tri tout ce qui vient, du panda au cacatoes mais là ce n'est plus une société , c'est sodome et gomorre. Il vous suffit de demander et la matrice se pliera à vos exigences : ce n'est pas productif d'essayer de présenter un faux-programme afin de jouer les glandue et de se faire aduler et s'enrichir surtout si la manière employée est maffieuse. <br /> Il n'est pas concevable d'entretenir des gens qui ne rapportent rien, la logique du système ne le permet pas. J'ajouterais que c'est aussi humiliant : des adultes qui font encore la dinette et s'amuse au jeu de la marchande jusqu'à leur retraite (la sncf, la poste, et d'autres ...). <br /> <br /> Il ne s'agit plus de sujets sociaux mais de participer et de faire corps à la dynamique de la vie en société.<br /> <br /> > En fait le « bon sens » n’existe pas et il sert bien souvent d’argument soit au statut quo social et politique soit à une régression vers un passé mythique.<br /> On dirait une critique de Balladur avec son "soyez raisonnable", ou à d'autres qui ne pensent qu'à durer, vous n'avez donc pas tort. <br /> La regression vers un passé mythique ? <br /> Là, je ne vois pas, peut etre aux u.s.a., à travers certaines sectes ou chez des espèces arriérées, retrogrades, reliques. Peut etre avez vous songé en employant ce terme aux mythes anciens, berceaux des civilisations ? Si c'est le cas, cela ne serait pas une regression mais un retour au source, un renouvellement, c'est la voix que prend l'histoire pour retrouver son chemin aprés s'etre égarer.<br /> <br /> > Bien des grands criminels dans l’histoire avaient eux aussi des qualités intellectuelles parfois supérieures à la moyenne.<br /> Non, monsieur. que l'on soit grand ou petit , l'intelligence ne se manifeste ni dans le crime ni dans la fraude.<br /> Peut etre par rebellion ou pour avoir trop écouté certains experts(es) - des nettoyeurs de surface qui se prennent pour des carreleurs sans doute - ou par fantasme en etes-vous arriver à cette conclusion. <br /> Ni le crime ni la fraude ne font appel à des qualités intellectuelles (ni meme parfois supérieures à la moyenne).<br /> A moins que vous ne qualifiez de criminelles les actes révolutionnaires et les guerres - mais ce ne sont pas des personnes, ce sont des évenements (collectifs ?) - ou que vous fassiez allusion à des OS - mais ce sont des tactiques - ou que vous réviez devant les affiches d'interpol pensant que réussir un coup sans se faire prendre témoigne d'une certaine classe - c'est votre droit - je ne vous suivrais pas dans ce chemin là.<br /> <br /> > ... et en particulier dans un monde où se reproduisent inlassablement les mêmes erreurs injustes avec les mêmes conséquences qu’on permette de trouver insupportables.<br /> C'est le signe d'une société mal organisée, mal faite, mal pensée, mal conçue. <br /> Malheureusement, si chaque maillon enfonce plus quil ne sauve - des négatifs - c'est qu'il y a des gens qui ne méritent pas la place qu'ils ont ni leur bonheur : question de recrutement (et de capacité d'éviction).<br /> <br /> > ... il s’agit de réduire le combat politique à une lutte du bien contre le mal ...<br /> Effectivement, la politique, face à une menace de destruction de la societé, est une lutte du bien contre le mal : elle est sommée de choisir, de prendre parti, de bénir , protéger ou detruire, ostraciser. <br /> Seulement nous ne sommes plus il y a 5 000 ans avant j.c , il n'y a ni jugement, ni sentiment : la condamnation arrive insensible au chantage.<br /> Le combat politique n'est pas réduit, il est refusé pour cause de non-conformité aux règles établies : on peut tout faire, tout espérer, tout demander, mais il y a la manière.<br /> <br /> > ... souvent on accuse la gauche de prétendre être l’incarnation du bien,...<br /> Personne n'a jamais dit que la [gauche] était l'incarnation du bien : la politique ce n'est pas la morale , c'est des intérets : ceux des citoyens.<br /> Des personnalites de gauche étaient/sont connues pour ne pas valoir grand chose et appartenir à des organisations affreuses.<br /> <br /> > ... un procès d’intention ...<br /> Pas du tout, il y a là un malentendu , je ne fait que m'exprimer librement. Il n'y a aucun mal d'etre ceci ou cela ... mais est-ce que cela marche ? Là est la question.<br /> <br /> > Imaginez quelqu’un prétendre qu’il est le bien, ce serait forcément faux, qui plus est ce serait ridicule.<br /> Là, j'avoue, je décroche, je ne comprends pas du tout le sens de la phrase et à quoi cela se refére; peut etre que cette réponse correspond à vos attentes :<br /> - si vous pensez qu'un chef de file politique ( de gauche ? ) représente le bien mais qu'il ne l'est pas ... il vous suffit de le lui dire. -
A
À 30-30<br /> « Reprendre ces problèmes dans le bon sens n'est pas une affaire politique ni judiciaire et encore moins de justice : c'est technique et un problème de fond. »<br /> Peut-être suis-je démodé mais je crois que tous les sujets sociaux sont définitivement politiques. Quant au bon sens c’est une vieille lune qui, il faut bien le reconnaître, a un certain succès. Il suffit aller sur internet pour lire tout le mal qui peut être déduit de ce « bon sens ». En fait le « bon sens » n’existe pas et il sert bien souvent d’argument soit au statut quo social et politique soit à une régression vers un passé mythique.<br /> Par ailleurs qui peut prétendre qu’un parti ou un mouvement politique a le monopole du cœur ( tiens, ça me rappelle quelqu’un ) ou bien le monopole des talents ? Mais les talents restent un moyen : ça dépend de ce qu’ on en fait. Bien des grands criminels dans l’histoire avaient eux aussi des qualités intellectuelles parfois supérieures à la moyenne.<br /> On peut effectivement considérer que certains - ceux qui n’ont que des idées creuses à proposer - rabâchent les mêmes idées qui seraient stériles sauf qu’il faut s’interroger sur les raisons car des raisons il y en a et en particulier dans un monde où se reproduisent inlassablement les mêmes erreurs injustes avec les mêmes conséquences qu’on permette de trouver insupportables.<br /> Mais comme en filigrane j’ai le sentiment qu’il s’agit de réduire le combat politique à une lutte du bien contre le mal et que souvent on accuse la gauche de prétendre être l’incarnation du bien, il faut ici répéter que c’est un procès d’intention. Imaginez quelqu’un prétendre qu’il est le bien, ce serait forcément faux, qui plus est ce serait ridicule.
3
D'abord une simple présentatiion : https://www.franceinfo.fr/politique/nouveau-front-populaire/qui-est-lucie-castets-proposee-par-le-nouveau-front-populaire-pour-le-poste-de-premiere-ministre_6683697.html<br /> Ensuite le prix du livre : https://www.ebay.fr/itm/396589086363 = Où sont passés nos milliards Broché – Grand livre, 2 mai 2025<br /> 36,23 EUR _ elle aurait pu le livrer en licence Creative Commons Attribution (CC BY) ou la licence Creative Commons Attribution - Partage dans les Mêmes Conditions (CC BY-SA) et le mettre à disposition gratuitement sur le web (je ne crois pas que financièrement cela l'aurait lésé ni qu'elle soit en difficulté pour en demander la prise en charge à qui bon lui semble). <br /> Dans cet ouvrage, elle examine les problèmes de financement et de contrôle des établissements privés qui reçoivent des fonds publics en France. Le livre met en lumière les lacunes dans la gestion des ressources publiques et aborde les défis liés à la mixité sociale dans le domaine de l'éducation. (sous réserve d'erreurs ou d'omissions de ma part)<br /> Et pour en finir (à moins qu'il y ait un iii et un iv) : un(e) haut fonctionnaire est réputée pour son manque d'imagination et sa course aux copinages si ce n'est son attirance pour un certain entregent. Il n'y a là rien de répréhensible mais etre formatée pour aller de l'avant - en prenant le sens du courant - ce n'est pas ce que la france à besoin. <br /> Quand à son fléchissement envers ni l'un ni l'autre mais tout au contraire, ce n'est pas de la politique c'est un arrangement entre ami(es), un balancement entre avantages et inconvénients, une ambition qui sent le réchauffée : un fiasco (cela me rappelle eva jolie). <br /> Pour ce qui est des idées apportées dans le livre et les commentaires , il y a des choses outrageantes et fausses _ je ne vais pas en faire la liste. <br /> En ce qui (me) concerne (les sujets abordés), la solution ne consiste certainement pas à remettre une couche de peinture _ en or 24 carats _ (consolider et étendre les services publics - gérer les financements ou réequilibrer les recrutements entre autre) ni à remettre en question les décisions ou les faillites dont sont responsables les autres (avant ou après soi). <br /> Reprendre ces problèmes dans le bon sens n'est pas une affaire politique ni judiciaire et encore moins de justice : c'est technique et un problème de fond.<br /> * Je ne crois pas que se faire une référence de quelqu'une (la maire de Paris) qui dépense l'argent sans compter et sans raison et a certaines casseroles liées à ce que l'on appelle communément "la corruption" (pour ne pas employer par décence d'autres termes) soit la meilleure façon pour etre crédible à moins - comme d'autres à qui cela a réussi(e)s - de faire partie du meme monde obscur. <br /> En conclusion , je dirais que l'on a là ce que l'on appelle un pétard mouillé - et je parle bien du livre et de l'auteur lesbienne - je ne pense que cela la génerais d'etre identifiée ainsi puisque c'est l'une de ses revendications.<br /> <br /> Je n'ai pas compris du tout dans le commentaire précédent l'allusion à LFI (ou aux faschistes) qui n'a pas le monopole ni le crédit d'acceuil de genres différents ou de talents - jeunes ou pas - <br /> Rabacher sans cesse les memes idées stériles est anormal, cela meuble le programme de gens qui n'ont que des idées creuses à proposer _ c'est valable pour tous et toutes époques.

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