Selon le World Socialist Website, Israël intensifie les bombardements, les déplacements forcés et la famine à Gaza. Tandis que le président américain Donald Trump poursuivait sa tournée au Moyen-Orient, Israël a intensifié ses massacres à Gaza, bombardant deux hôpitaux et tuant au moins 80 personnes en une seule journée. Mardi, le premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a promis d'achever l'occupation militaire de Gaza, affirmant que « dans les prochains jours, nous entrerons [...] avec toute la force nécessaire pour achever l'opération ».
Il a ajouté : « Il n'y aura pas de situation où nous arrêterons la guerre. » Nétanyahou a réitéré son plan de nettoyage ethnique de Gaza, déclarant que son gouvernement avait « mis en place un organe de direction qui permettra aux [civils] de quitter » Gaza.
Durant trois heures dans un spectacle bien huilé où Macron et des faire valoir ont occupé la scène, d'un cirque propagandiste, les idées et les exigences patronales ont été la ligne directrice de ce show présidentiel sur TF1. Si les commentaires de la presse se dessinent sur un arc allant d'une certaine déception du "tout ça pour ça" du journal le Parisien jusqu'à celui ressemblant à la découverte de l'eau tiède de l'Humanité et son : "Macron s'enferme dans l'arrogance et le libéralisme", peu d'entre eux soulignent les quelques points forts qui confirment la trajectoire politique du fondé de pouvoir de la grande bourgeoisie, trajectoire qui vise à conforter les intérêts de la classe capitaliste.
Pour notre part, nous avons retenu trois points significatifs de cette orientation.
Le premier, c'est le refus absolu d'un changement quelconque dans le domaine économique et social avec la justification d'une politique d'aide massive au patronat au détriment des salariés : pas question de revenir sur la réforme des retraites, sur le maintien des aides aux entreprises capitalistes en leur laissant la liberté totale de licencier comme chez Arcelor-Mittal, Vencorex et bien d'autres, le tout accompagné du rejet d'un revers de main de leur nationalisation. Ajoutons-y que la petite musique sur le coût de la protection sociale et des retraites s'est accompagné d'une attaque en règle contre le financement de celle-ci qui "repose trop sur le travail". Le journal patronal Les Echos fait une lecture correcte de cette orientation en titrant : « Macron remet la TVA sociale sur la table », revendication chère au MEDEF qui y voit l'effacement des cotisations patronales et fait miroiter une augmentation des salaires nets en diminuant les cotisations salariales (en réalité l'une et l'autre sont une partie du salaire socialisé) au profit d'une fiscalisation totale du financement qui déjà bien avancée mine les bases même de la protection sociale et affaiblit le salaire réel par la voie de l'impôt.
Selon Christian Eyschen, dans Le Grand Soir, à en croire les relais du gouvernement français, l’hexagone serait un parangon de liberté pour l’Université et la recherche, un havre vers lequel les scientifiques étasuniens brûleraient de se réfugier… Sous-entendu : si bien sûr les universités et organismes de recherche leur faisaient des offres ad hoc au lieu de persister dans l’archaïsme du recrutement par voie de concours, sous le statut de la fonction publique. L’antienne est martelée sur tous les tons depuis janvier, et de fait, les attaques de Donald Trump et Elon Musk contre l’Université et la recherche sont très concrètes, elles ont des effets dévastateurs et elles relèvent de l’obscurantisme le plus total, même s’il est adossé à de grandes déclarations d’amour à la technique et à l’innovation.
Ce dernier paradoxe n’est qu’apparent et se retrouve chez certains des nouveaux convertis français de la liberté académique : la science, c’est bien, quand c’est pour le marché, l’innovation, le profit, et tant qu’à faire, l’armée. Le reste, en revanche, relève du « wokisme », de « l’islamo-gauchisme » etc., et mérite qu’on lui coupe les vivres, voire qu’on l’embastille quand les choses vont vraiment trop loin.