Like a Rolling Stone : un heureux accident

Dans les années soixante, il y avait aux Etats-Unis un musicien de studio bien connu, très recherché pour ses talents de guitariste et de pianiste : Al Kooper.

Il est un jour invité à participer à une séance où il espère jouer du piano pour Bob Dylan, alors au fait de sa jeune gloire. Mais à son arrivée, il découvre qu’un autre pianiste l’avait précédé : Paul Griffin, très talentueux accompagnateur de centaines de musiciens et chanteurs. Il découvre par la même occasion que le célèbre guitariste Mike Bloomfield est également présent.

Kooper propose alors d’improviser à l’orgue Hammond, un instrument qu’il n’avait jamais pratiqué jusqu’alors, ne sachant même pas comment l’allumer.

Après quelques brèves répétitions, Bob Dylan est conquis et demande qu’on monte le volume de l’orgue. Le riff d’Al Kooper va traverser les temps et “ Like a Rolling Stone ” sera considérée, à plusieurs reprises, comme la meilleure chanson en langue anglaise des années soixante à aujourd’hui.